Un soldat - une histoire : le Breton Pierre Marie ELLEOUET - classe 1899

Bonjour à toutes et tous,

Pierre Marie ELLEOUET est né le 20 mai 1879 à Commana dans le Finistère. Son père, Yves Marie Elleouet, était cultivateur ; sa mère s’appelait Marguerite, née Fagot. Ils vivaient au lieu-dit Roscoat.
Lui-même cultivateur, il est incorporé au 116ème régiment d’infanterie le 15 novembre 1900, alors 2ème classe ; il passe 1ère classe le 21 janvier 1902 et est envoyé en congé le 23 septembre 1903. Le certificat de bonne conduite lui est accordé.
Il effectue deux périodes d’exercice au 19ème régiment d’infanterie, la première du 5 novembre au 1er décembre 1906 ; la seconde du 20 juillet au 9 août 1908. Il s’était marié quelques mois plus tôt, le 16 février 1908 dans sa commune natale, avec Marie Françoise Perrine Le Roux (née à Saint-Sauveur, le 3 mars 1883, cultivatrice elle aussi, et née de parents eux mêmes cultivateurs, Hervé Marie Le Roux et Catherine Marie François Ropars).
A la mobilisation, en août 1914, il est rappelé à l’activité, arrive au corps le 4 août ; le 15 décembre, il passe au 11ème régiment d’infanterie territoriale ; il rejoint l’année suivante le 251ème régiment d’infanterie, en renfort et est blessé au Mort-Homme le 29 avril 1916, dans le dos, par un éclat d’obus, lui occasionnant une plaie pénétrante. Il est à nouveau blessé, quasiment un an après, le 16 avril 1917 à Sapigneul (dans le cadre du Chemin des Dames), au cou, par balle.
Il est cité à l’ordre du régiment le 5 août 1917, et reçoit la croix de guerre avec étoile de bronze. Il est aux armées jusqu’à la mi mai 1918.
Il est envoyé en congé illimité de démobilisation le 5 février 1919.
Plusieurs décorations lui furent remises : la croix de guerre donc, mais aussi la médaille de la victoire, la médaille commémorative, mais aussi donc la médaille militaire (décret du 13 novembre 1931) dont voici le diplôme ci-dessous.

Il poursuit son métier de cultivateur à Roscoat, avec sa femme Françoise, et ses trois enfants : Louise (née en 1910), Jean-François (né en 1912) et Jean-Pierre (né en 1915). En 1936, seul Jean-François, ouvrier agricole, était encore à la ferme avec ses parents.

Archives départementales du Finistère, Commana, naissances, 1879, 3 E 52/22/10
Archives départementales du Finistère, registres matricules, Brest, 1899, 1R1230
Archives départementales du Finistère, Commana, mariages, 1908, 3 E 52/48/11
Archives départementales du Finistère, Commana, recensement de la population, 1921, 6 M 230/10, 1936, 6 M 231/2
JORF du 7 mai 1927.

Cordialement

Bonjour cher ami,

Merci pour cette belle présentation détaillée.

Amicalement

Merci à vous cher ami.

Bonjour Poddichini et merci pour ce beau partage d'histoire.
Bonne journée

Bonjour,

merci à vous. Bonne journée également.