Un soldat - une histoire : le Francilien Georges Griselle, classe 1907

Bonjour à tous,

ayant trouvé chez moi en Corse, il y a quelques temps, ce document à la mémoire des soldats morts pour la France lors de la Grande Guerre, je me devais de trouver des éléments de biographie sur Georges Griselle.

Georges Griselle est né le 31 mai 1887 à Viarmes, dans l'ancien département de Seine-et-Oise. Jardinier, il est bon pour le service armé et est incorporé le 3 octobre 1908 au sein du 146ème RI; il arrive au corps le même jour et est soldat de 2ème classe. Le 25 septembre 1909 il est envoyé  dans la disponibilité et obtient son certificat de bonne conduite. Il passe dans la réserve l'année suivante, le 1er octobre.

La Grande Guerre est déclarée, Georges Griselle est rappelé, et arrive le 4 août 1914 au 45ème RI de Laon. Le 22 juin 1916, le 245ème RI est mis à la disposition du général commandant la 12ème Division d'Infanterie, régiment auquel appartient Georges Griselle. L'ordre est donné de se positionner à l'est de Verdun, au « Cabaret ferme ». Le régiment atteint le lieu en pleine nuit, à 3h30. Le lieutenant-colonel commandant le régiment reçoit l'ordre de combler une zone vide entre les 67ème et 106ème RI. L'ordre est donné de mener l'attaque sur la cote 349, à la droite de la batterie de l'Hôpital. Un bataillon du 54ème RI est aussi présent, devant le régiment. Les hommes atteignent la zone prévue pour l'assaut à 5h45. Nous sommes ici non loin des fort de Vaux et tunnel de Tavannes. Au cours de la journée, le bombardement de l'ennemi fut intense, particulièrement le soir où des obus suffocants et asphyxiants sont lancés par l'ennemi. Un officier, un adjudant, quatre caporaux et vingt-et-un hommes sont tués au cours de la journée. Parmi eux, Georges Griselle, 2ème classe à la 21ème compagnie. Il est décédé dans la tranchée intermédiaire de la partie sud-ouest du fort de Vaux. Parmi les hommes du régiment, on compte aussi un capitaine, trois sous-lieutenants, dix adjudants-chefs et sergents, neuf caporaux, et quatre-vingt-trois soldats blessés ou intoxiqués, ainsi qu'un sergent et quatre soldats disparus.
La croix de guerre avec étoile de bronze lui est décernée à titre posthume : « mle 03643, soldat : soldat brave et dévoué. A été tué pour la France, en accomplissant son devoir, à Verdun, le 2 (erreur de date) juin 1916. » (JORF du 7 juin 1921).

Honneur, respect, pensée à cet homme.
Ma mission, celle que je me suis fixé, est de restituer à sa famille ce cadre, qui lui appartient légitimement. Les recherches sont entreprises, et j'espère qu'elles aboutiront.

Cordialement.

Bonjour Poddichni,
Belle recherche et belle histoire d'homme.
Bonne chance pour la restitution
Amicalement.

Bonjour,

Félicitations pour ces recherches ! J’espère que vous retrouverez la famille

Bon après-midi

Bonjour,

merci à vous pour vos messages respectifs.

Cordialement

Bonjour Poddichini,


       pour ces recherches.                                          un travail remarquable






Cordialement

Bonjour,

merci pour votre message.

Cordialement.