Un soldat - une histoire - le Charentais Raymond Raoul MERCIER - classe 1935

Bonsoir,

Raymond Raoul MERCIER est né le 1er mars 1915 à Aulnay, en Charente-Maritime actuelle. Il est le fils d'Eugène Mercier, cultivateur, et de Louise Florence Célestine Champeau, sans profession. La famille vivait à la ferme de la Picardie.
De la classe 1935, il participe au second conflit mondial, au sein du 1er régiment de Hussards. Régiment formant avec le 8ème Régiment de Chasseurs à cheval la 1ère Brigade de Cavalerie, il entre en Belgique lors de l'attaque du 10 mai 1940, puis doit couvrir la retraite des armées françaises et corps expéditionnaire britannique. Le régiment est dissous après l'armistice.
Comme nombre de ses camarades, Raymond, alors soldat de 1ère classe, est fait prisonnier par l'ennemi. Il est emmené vers le stalag IV B de Mühlberg/Elbe. Il reste captif jusqu'en 1945.
Il fut décoré de la médaille commémorative de la guerre 1939-1945, qui fut mise sur ce document en carton, simple, mais qui n'est pas dénué d'émotion, puisqu'une photo accompagne cette médaille.

Il est décédé le 31 août 2008 à Saint-Jean-d'Angély.

Honneur et respect à cet homme et ses camarades de combat.

Archives départementales de Charente-Maritime - Aulnay - naissances - 1913-1922 - 2 E 24/29
Liste officielle de prisonniers français n° 69 - 29 janvier 1941.

Cordialement

Bonjour poddichini,
Merci du partage,c'est un bel hommage que vous rendez a cet homme.Par contre,le IV-B était situé à 48 kilomètres au nord-ouest de Dresde, sur la commune de Mühlberg dans l'ancienne province de Halle-Mersebourg (aujourd'hui dans le land de Brandebourg).Mon grand père y a était captif.

Cordialement.

Bonsoir,

merci, vous avez raison; c'est l'oflag IV B qui était à Königstein.

Cordialement

Bonsoir Thomas,
belle évocation et bel hommage à ce cavalier .
Amicalement.

Bonsoir Emmanuel,

merci à vous.

Amicalement

De rien
D'ailleurs cet homme et mon grand père se sont peut être croisés ou connus au cours de cette difficile époque de leurs existences...En tout cas l'un comme l'autre ont franchis cette sinistre entrée,

Ils ont effectivement pu ou dû se croiser, et pourquoi pas s'être liés d'amitié.