sabre 1883 redressé pour officier (?)

Bonjour
Lames Montmorency redressées en 1883. 3000 pièces redressées. La conception a été abandonnée car les pales se sont avérées cassantes et déformées. Ces sabres ont été préparés pour des tests dans l'armée. Les officiers devaient aussi participer aux tests. Quel genre de sabres utilisaient-ils ? La logique veut qu'il s'agisse également de "sabres '22" redressés pour les officiers.
J'ai 3 de ces sabres redressés. Veuillez noter celui du milieu sans l'attache avec la lettre S (?) sur la branche. Restes de dorure sur la garde en laiton. De plus, le fourreau est nickelé.
Idée 1 : Certains sabres redressés étaient destinés à un officier
Idée 2 : Quelqu'un plus tard a eu ce fantasme et a décoré le sabre
Puzon

Bonjour,

Il y a eu plus de 3000 sabre 1822 transformé 83 : probablement 30 000 !

Bien cordialement

Bonjour
Les avis varient. Je pense que 3000. Ce sujet est à propos de quelque chose d'autre. Y avait-il des sabres d'officier parmi ceux-ci ?
Puzon

Bonjour,

Non, à ma connaissance il n'y a pas eu de sabre d'Officier "transformé"

Bien cordialement

Bonsoir,

Puzon, la démonstration a été faite sur le forum que ce sont bien 30 000 sabres qui ont été redressés, et non 3000. Il n'y a plus lieu d'en douter :
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

Les trois sabres que vous présentez ont une lame et une monture de troupe. De plus, les armes d'officier ne sont pas numérotées. La dorure et le nickelage ont pu être faits postérieurement.

Pourriez-vous donner les numéros de série, afin de compléter le travail entrepris par Crabro0 ? Le mieux serait de le faire dans le sujet consacré à cette question (2e lien ci-dessus).

Cordialement

Puzon a écrit:

Bonjour
Y avait-il des sabres d'officier parmi ceux-ci ?
Puzon

Bjr Pawel,
Il ne pouvait y avoir de sabres d'officier dans l'es essais car la transformation ne concernait que les sabres de troupe. Il a été dit quer Châtellerault ne pouvait produire rapidement en quantité suffisante et nécessaire le sabre de cavalerie légère Mle 1882.
CDT
Jean

Bonjour Jean
Donc mon sabre devait être plaqué or et nickelé plus tard. Un officier voulait justement un tel sabre.

Bonjour Tribunusmilitum
Ma connaissance des armes blanches françaises est encore trop faible pour que je puisse être juge et prononcer des jugements.
J'ai lu partout où je pouvais (sur d'autres forums également) sur le "conflit" de 3000 ou 30000. J'étais intéressé par la capacité de production de l'usine, combien de types de sabres ils produisaient en 1883, etc. Le sujet n'est pas simple, mais pour moi, le nombre le plus probable est 3000 (trois mille). La théorie des 30 000 pièces est principalement basée sur la numérotation sur la branche A......; que nous avons les numéros A29678 etc ok je pense que lors de la production de 6 sabres différents en 1883 des numéros consécutifs ont été estampillés (on fabrique 100 de ces sabres Mle 1854 puis 150 autres sabres 1822 à différents postes de travail) et en plus, les sabres redressés étaient estampillés "A". A noter (photo) que ce "A" ne fait pas partie intégrante du numéro mais un caractère supplémentaire.
Mes sabres sont numérotés : 2090, 7690, 17496.

Salutations
Puzon

Relisez bien les liens donnés plus haut. 3000 est une erreur. Le chiffre de 30 000 n'est pas simplement déduit de la numérotation. Il figure dans des documents réglementaires.

Cordialement

Puzon a écrit:

Bonjour
Lames Montmorency redressées en 1883. 3000 pièces redressées. La conception a été abandonnée car les pales se sont avérées cassantes et déformées. Ces sabres ont été préparés pour des tests dans l'armée. Les officiers devaient aussi participer aux tests. Quel genre de sabres utilisaient-ils ? La logique veut qu'il s'agisse également de "sabres '22" redressés pour les officiers.
J'ai 3 de ces sabres redressés. Veuillez noter celui du milieu sans l'attache avec la lettre S (?) sur la branche. Restes de dorure sur la garde en laiton. De plus, le fourreau est nickelé.
Idée 1 : Certains sabres redressés étaient destinés à un officier
Idée 2 : Quelqu'un plus tard a eu ce fantasme et a décoré le sabre
Puzon

Re Pawel,
Je viens de regarder à nouveau mes sabres du début de ton message. Je pense que le sabre "d'officier" (?) est le plus à droite , car c'est celui qui brille le plus. C'est donc celui qui semble avoir reçu de la dorure. Il se peut que l'officier pour son sabre de combat ait voulu faire dorer la monture. Je suis quand même surpris , surtou quand je vois le sommet de la calotte complètement plat . Cela signifie que le sabre a été mal démonté et que celui qui l'a fait n'a pas sauvegardé l'arrondi du sommet de la calotte. EN plus la rivure est complétement plate, cela ne pouvait se faire aisni avant 1900. C'est donc relativement récent.Je ne comprends pas les reste d'argenture sous la garde.
CDT
Jean

Bonjour,

Il faudrait idéalement le numéro et ... la date de fabrication respective de chaque sabre !!!

Par avance, merci

Bien cordialement

Bonjour
J'ai fait un petit bordel. Il montre des images de trois sabres. Mes questions concernent un seul sabre.
Le sabre sur les photos (ci-dessous) a toutes les caractéristiques d'un sabre redressé de soldat en 1883. De plus, ce sabre a une garde dorée, un fourreau nickelé et un mystérieux "S" sur la branche.
Puzon

Puzon a écrit:

Bonjour
J'ai fait un petit bordel. Il montre des images de trois sabres. Mes questions concernent un seul sabre.
Le sabre sur les photos (ci-dessous) a toutes les caractéristiques d'un sabre redressé de soldat en 1883. De plus, ce sabre a une garde dorée, un fourreau nickelé et un mystérieux "S" sur la branche.
Puzon

Bjr Pawel,
Je pensais que le sabre doré était celui le plus à droite, car c'est celui qui brillait le plus.
Je faisais donc référence à son démontage de mauvaise qualité qui a supprimé le relief arrondi de la calotte. Sur un sabre de troupe de la fin du XIXe il ne faut jamais le démonter avec un passage de la meule. Il faut préserver le bombé de la calotte et être capable de refaire une rivure en "goutte de suif" .
Je pense que le démontage a été fait pour remettre un filigrane que je vois bien neuf.

CDT
Jean

Crabro0 a écrit:

Bonjour,

Il faudrait idéalement le numéro et ... la date de fabrication respective de chaque sabre !!!

Par avance, merci

Bien cordialement

Bjr Claude,
Je ne sais si j'ai communiqué mes n° de mes 1822 transformés. Si non, les voici
Août 1882 Transformé 82 n° 9351
mars 1884 tmé 83 N°558 . Ce faible n° suppose une nouvelle numérotation début 1884. Ce sabre est marqué SM sur le bec du plateau de garde.
Bien amicalement

Merci pour toutes les informations.
Puzon

Mars 1884 marque peut-être en effet la fin de la série initiale de 30 000 et le début d'une nouvelle série, ou de l'extension aux transformés 1883 du système général de numérotation...

Bonjour,

Une question quel a été l'intérêt de se livrer à ce redressement ? où des modèle de cavalerie légère 1882 existaient avec sa lame droite et étaient fabriqué à la même époque ?

du coup je me demande si c'est bien 30 000 qui ont été redressés et non pas effectivement 3000, les textes officiels pouvant eu aussi comporter des coquilles (je ne vous ferai pas l'affront du rappel de pourquoi coquille)

Il était peut-être plus économique d'effectuer ces redressements et suppressions de deuxième bracelet que d'augmenter la production de sabres neufs.

Pour les 30 000, il n'y a guère de doute. S'il n'y avait que les textes, on pourrait douter. Mais il y a aussi la numérotation et le fait qu'on trouve ces sabres sans aucune difficulté.

Cordialement

Tribunusmilitum a écrit:

Il était peut-être plus économique d'effectuer ces redressements et suppressions de deuxième bracelet que d'augmenter la production de sabres neufs.
Cordialement

Bjr,
Pour moi le redressement des lames, d'après ce que j'ai pu écouter de spécialistes, ne pose pas de problème. En revanche il en va autrement pour le fourreau, supprimer le 2e bracelet est une chose mais comme le fourreau est courbe, il faut compenser le manque de métal du coté de la courbure. A ce jour personne n'a pu me répondre sur la solution trouvée. Je pense que des fourreaux neufs ont dû être fabriqués.
CDT

D'accord avec vous en ce qui concerne les fourreaux.

Par ailleurs, il serait intéressant de voir si beaucoup de sabres 1822 transformés 83 présentent la croix de Saint-André dans un ovale identifiant les lames faussantes réparées. Cela permettrait de confirmer que certains sabres redressés avaient tendance, sinon à reprendre leur courbure, du moins à fausser. Quant à la marque S.M, elle doit être assez fréquente puisque beaucoup de ces armes ont été déclassées et affectées à l'exercice du mannequin. Les mêmes observations valent pour le 1896 de troupe, lui aussi réputé faussant et déclassé en sabre de corvée.

Cordialement

Bonjour Jean,

Je pense comme toi pour les fourreaux.

Le mien Mars 83 nr 14631

CHAPE48 a écrit:

Bjr Claude,
Je ne sais si j'ai communiqué mes n° de mes 1822 transformés. Si non, les voici
Août 1882 Transformé 82  n° 9351
mars 1884 tmé 83 N°558 . Ce faible n° suppose une nouvelle numérotation début 1884. Ce sabre est marqué SM sur le bec du plateau de garde.
Bien amicalement

Bonjour Jean,

Je te remercie pour les numéros et dates de tes 2 transformés 83 (et 82 !) Est ce qu'il y a un A devant le numéro ?

Bien cordialement[/quote]

Makila64 a écrit:

Le mien Mars 83 nr 14631

Bonjour Makila64,

Je vous remercie. Est ce bien un sabre de cavalerie 1822 transformé 83 ? La date et le numéro que vous me donnez seraient plus cohérents avec un sabre de cavalerie 1882 !

Dans l'attente de votre retour

Bien cordialement

Crabro0 a écrit:

CHAPE48 a écrit:

Bjr Claude,
Je ne sais si j'ai communiqué mes n° de mes 1822 transformés. Si non, les voici
Août 1882 Transformé 82  n° 9351
mars 1884 tmé 83 N°558 . Ce faible n° suppose une nouvelle numérotation début 1884. Ce sabre est marqué SM sur le bec du plateau de garde.
Bien amicalement

Bonjour Jean,

Je te remercie pour les numéros et dates de tes 2 transformés 83 (et 82 !) Est ce qu'il y a un A devant le numéro ?

Bien cordialement

[/quote]
Bjr Claude,
Aucune de mes montures n'a le fameux A et recherché devant le n° !!!!
Bien cordialement.
Jean