Exceptionnel ensemble - administrateur communes mixtes d'Algérie

Bonjour à tous,

C'est un ensemble particulièrement exceptionnel que je présente aujourd'hui. Exceptionnel au sens premier du terme, car il en sort que bien peu.


Nous avons ici un ensemble de coiffures et pattes d'épaule ayant appartenu à un administrateur de commune mixte en Algérie. Je vais revenir que très rapidement sur la fonction, ci-dessous, pour m'attarder davantage sur les objets présentés.

La commune mixte est une subdivision administrative du territoire que l'on trouve dans l'Empire colonial, en plusieurs endroits, notamment en Algérie (à partir du dernier quart du XIXème siècle). Cette structure a aussi existé en AOF et en AEF, dans les Établissements français d'Océanie.
En Algérie, pour le territoire qui nous intéresse, la commune mixte est d'abord une subdivision militaire du territoire, créée par l'arrêté en date du 20 mai 1868. Ce territoire, assez petit, où vit une population mixte, européenne et locale, doit ensuite être érigé en commune de plein exercice, et donc de devenir un territoire à statut civil. Avec le temps, les territoires sous autorité militaire tendent à disparaître, et les fonctionnaires civils occupent une place conséquente et de plus en plus importante dans la gestion du territoire algérien. Le redécoupage territorial donne une place plus grande aux communes mixtes, plus grande aussi en terme de superficie (la circonscription est tellement vaste qu'elle peut être l'égale d'un département français). Ainsi, les premières communes mixtes, civiles j'entends, sont bâties par les arrêtés en date des 22 juillet et 23 septembre 1874. D'abord dirigées par un commissaire civil de district assisté d'un premier adjoint ou le sous-préfet d'arrondissement, les communes mixtes sont dirigées officiellement par des administrateurs de commune mixte avec le décret du 24 décembre 1875. En effet, l'article 2 stipule que « le fonctionnaire placé à la tête d'une commune mixte prendra le titre d'administrateur de la commune mixte ». Près d'un an plus tard, le corps des administrateurs de commune mixte est organisé (arrêté en date du 30 décembre 1876). Le recrutement de ces administrateurs est d'abord local, choisis parmi les employés de l'administration civile de l'Algérie, de préférence licenciés en droit, comptant au moins 10 ans de services et qui justifient d'une bonne connaissance de la langue arabe. Les administrateurs-adjoints doivent comptabiliser au moins 4 ans de service et justifier d'une aussi bonne connaissance de la langue arabe. Un temps aussi fut créé l'emploi d'administrateur-adjoint stagiaire (arrêté en date du 31 août 1880), supprimé par l'arrêté en date du 21 décembre 1888 : en effet, les stagiaires deviennent adjoints titulaires.
L'arrêté en date du 12 juin 1882 précise que les administrateurs du corps sont nommés par le gouverneur général, sur la proposition des préfets. Dix ans plus tard, on ouvre le recrutement à d'autres personnes que les membres du personnel de l'Algérie. Ainsi, l'arrêté en date du 26 mars 1892 permet aux détenteurs du diplôme de langue arabe de l'Ecole des Langues orientales vivantes, et du diplôme de l'Ecole des Sciences politiques de prétendre à être intégrer le corps. Par la suite, on fixe par l'arrêté du 25 novembre 1897 le statut des administrateurs, et notamment les conditions d'accession aux grades/emplois : l'emploi de chef de commune n'est accessible qu'aux administrateurs-adjoints. Les administrateurs-adjoints sont recrutés sur concours à Paris et à Alger, mais aussi dans les écoles du gouvernement, à l'Ecole coloniale de Paris, à l'Ecole des Langues orientales.
Plus tard en 1942, les différents grades sont redéfinis, par l'arrêté en date du 29 janvier : le grade de chef de commune est différent suivant la taille de celle-ci : administrateurs principaux pour les grosses communes, administrateurs pour les communes de taille moins importante. L'ENFOM, Ecole nationale de la France d'Outre-mer, nouveau nom de l'Ecole coloniale depuis 1934, prend une place plus importante dans les sources de recrutement : 3/7ème des postes à pouvoir. De plus, les administrateurs de commune mixte exercent la fonction entre les âges de 25 et 57 ans.
Après guerre, leur autorité change de ministère et passe sous l'autorité du Ministère de l'Intérieur. Les administrateurs sont mis à la disposition du gouvernement général de l'Algérie par ce ministère. Le recrutement passe sous l'autorité de l'ENA, Ecole nationale d'administration.
Avec la Guerre d'Algérie, l'emploi d'administrateur de commune mixte est amené à disparaître (décret du 28 juin 1956 prévoyant la suppression de certaines communes). C'est le cas à partir de 1957, avec la disparition des communes mixtes du Tell puis celles des Territoires du Sud les deux années suivantes. L'application du décret du 28 juin 1956 dure jusqu'en 1962, date de l'indépendance de l'Algérie.

Maire, juge pénal, officier du Ministère public, employé de préfecture, officier de police judiciaire, la fonction d'administrateur de commune mixte amène avoir des responsabilités et attributions très étendues. Il est le responsable de l'administration municipale, chargé de l'état civil de la commune mixte, il est chargé du recouvrement des impôts mais aussi de la surveillance du territoire de la commune mixte, particulièrement des domaines forestiers. Jusqu'en 1889, il était chargé de rechercher les crimes, et les délits jusqu'en 1914. Autre rôle important : celui de contribuer à la prospérité économique de son territoire d'exercice, particulièrement au cours du premier XXème siècle, de la modernisation agricole de la commune. Après 1945, il devait mettre en place des plans d'action communale, des travaux d'initiative communale et enfin des plan de modernisation accélérée dans les années 1950. Certains administrateurs sont enfin détachés dans les sous-préfectures et une des trois préfectures de l'Algérie, pour des tâches administratives. Attributions étendues donc, métier complexe.

Intéressons-nous désormais aux coiffures et uniformes de ce corps, dont nous avons à notre connaissance que très peu de documentation. Les observations futures se basent sur des documents d'époque, des photographies, et des récits d'anciens administrateurs ou enfants d'administrateurs.

A la fin du XIXème siècle, les administrateurs des communes mixtes ont pu porter le dolman et le képi. Sur le bandeau se trouvaient les broderies de feuilles de chêne et de laurier, et deux soutaches sur le turban. Par la suite, l'uniforme des administrateurs des communes mixtes semble suivre l'évolution des uniformes militaires. Dans les années 1920, on pouvait porter la tunique à col droit, le képi modèle 1910 ou 1919, toujours aux broderies sur le bandeau, qui devait être bleu foncé ou noir (reste à voir si les broderies s'arrêtaient à hauteur des oreilles ou faisaient le tour du bandeau, en fonction du grade dans le corps). Le bas des manches semble porter des parements de manche, en tout cas des broderies au feuillage. A cette époque l'uniforme pouvait être kaki ou bleu foncé (difficile de déterminer les couleurs sur des photos qui sont en noir et blanc), mais aussi blanc.
L'uniforme semble évoluer dans les années 1930. L'administrateur porte toujours le képi brodé bleu foncé ou noir, une vareuse à deux rangées de quatre boutons, des pattes de col brodées, et un pantalon d'une couleur proche du gris de fer bleuté, ou un bleu très clair, et bande bleu foncé ou noir. Plus au sud, dans le Sahara, l'uniforme tend à être remplacé par le sarouel noir et les naïls.
Dans les années 1940, les pattes d'épaule tendent, visiblement, à faire leur apparition sur l'uniforme. On porte toujours le képi brodé (notons que ces broderies occupaient le centre du bandeau, et laissait donc une sorte de marge au-dessus, avant le turban, et en-dessous), la tenue blanche ou bleu foncé/noir (parfois une tenue crème), les parements de manche brodés. A la fin de ces années 1940 (ou peut-être déjà avant) semble apparaître un nouveau képi : celui-ci est d'un bandeau bleu foncé, d'un calot bleu clair avec un nœud hongrois à deux ou trois soutaches, de la même couleur que le pantalon décrit plus haut. Au centre du bandeau, nous retrouvons un symbole fait d'un croissant surmonté d'une ancre de marine, cela entouré de chaque côté de quatre feuilles de laurier. On peut aussi trouver une fausse jugulaire constituée de broderies de feuilles de chêne, maintenues par deux boutons dorés lisses de chaque côté. Avec ce képi, on pouvait trouver des pattes de collet reprenant la symbolique, et des pattes d'épaule reprenant là-aussi la symbolique. Ce sont ces pattes d'épaules que je présente ici.


Elles sont bleu foncé, reprenant le symbole de l'ancre et du croissant presque mêlés en partie basse. En-dessous, l'on trouve trois galons de grades (leur nombre varie suivant le grade, de un à quatre galons). L'on peut voir sur la photo de l'administrateur Pierre Bataillon (lien ci-dessous) le port de ces mêmes pattes d'épaule avec un autre type de képi dont je vais parler ci-après.

http://alger-mexico-tunis.fr/wp-content/uploads/2014/03/1961pierregolea.jpg

Un autre type de képi est donc attesté : un képi proche du képi des généraux en tenues de travail et de campagne : bandeau et calot kaki, fausse jugulaire brodée. Le voici en image.


Képi de très belle confection, de la marque déposée Kerigid. La fausse jugulaire compte une alternance de cinq feuilles de chêne et quatre feuilles de laurier. Elle est terminée par un liseret en cannetille doré. Intéressant à noter : les boutons : ce sont ceux du corps des administrateurs des colonies, en vigueur depuis le décret du 25 avril 1933. Sur certains exemplaires, ces boutons sont simplement dorés et lisses. On doit donc conclure que le képi à l'ancre et croissant sur le bandeau et ce képi kaki ont coexisté. Ajoutons aussi que ce képi kaki est porté notamment avec la tenue de conception tout à fait militaire, notamment des modèles 1939 et 1952 : vareuse kakie, notamment avec passants de ceinturon et ceinture en tissu et boucle rectangulaire en métal, pantalon kaki à quatre bandes latérales : deux épaisses entourant deux bandes fines, comme sur les pantalons des officiers après 1945.
Une autre forme de pattes d'épaule a semble-t-il coexisté avec les pattes d'épaule bleu à l'ancre et au croissant : des pattes d'épaule bleu foncé ou noir, brodées de feuilles de chêne et de laurier. Les voici en image.


On compte quatre feuilles de chêne et autant de feuilles de laurier. Elles sont ceintes par un liseret en cannetille. La différence de grade se remarque par le nombre de feuille et le nombre de liseret, plus important quand le grade l'est aussi. Le port de ces pattes d'épaule est donc attesté avec le képi kaki et la tenue de la même couleur.
Un changement important a lieu en 1950 avec le passage du képi à la casquette. La voici.


Cette casquette fut donc portée une dizaine d'années. Elle comporte un bandeau brodé de feuilles de chêne (dix-neuf) et de laurier (vingt) et un écusson situé entre le bandeau et la jupe de la casquette. Cet écusson représente en son centre un faisceau entouré de deux feuilles, une de chêne à gauche, une de laurier à droite. Les broderies sont en cannetille dorée. Le bouton de maintien de la fausse jugulaire est semblable à celui des préfets. D'ailleurs, il est à noter que la tenue portée avec cette casquette se rapproche sensiblement de celle des préfets et sous-préfets de la République : une redingote croisée à deux rangées de quatre boutons, et pantalon gris bleu à bandes (décrites plus haut). On trouve aussi une redingote blanche de même confection, pantalon blanc. Dans ce cas, la casquette est composée d'une jupe blanche. Sur leur tenue, les administrateurs des communes mixtes pouvaient porter un placard de décorations, suivant la circonstance.

Voilà donc pour cet ensemble rare et davantage dans cet état.

Sources :
- BROCHIER André : Dictionnaire ders administrateurs de commune mixte en Algérie ; Volume 1 : Dictionnaire biographique (1873-1962) ; Volume 2 : Dictionnaire topographique (1872-1959) ; AMAROM ; 2018.
- MUSSARD Christine, "Réinventer la commune ? Genèse de la commune mixte, une structure administrative inédite dans l’Algérie coloniale", Histoire@politique, n°27, septembre-décembre 2015.

Cordialement

Bonjour Poddichini

Merci de partager avec nous ces pièces absolument remarquables, accompagnées d'explications qui les rendent encore plus attrayantes.

Très très belles trouvailles - bravo !

Bon dimanche

Mes amitiés

Bonjour le picard,

je vous remercie pour votre sympathique message.

Très bon dimanche à vous. Amicalement

Bonjour Poddichini,
Après nous avoir tenus en haleine pendant le quizz, nous voilà ravis d'avoir enfin les explications sur ces magnifiques pièces. Il est vrai que la coexistence des attributs du corps des administrateurs des colonies et celui des administrateurs de commune mixte dans les éléments d'uniformes est tout a fait singulière.
Les objets sont dans état exceptionnel et cela est d'autant plus agréable à regarder.
Merci pour ce partage.
Bien cordialement.

Bonjour,

je vous remercie pour votre message.

Amicalement

bonjour,

merci du partage;

il n'y a plus que le képi bleu foncé à broderie à trouver ; d'ailleurs je pense que pour les deux modèles cela doit être l'équivalent comme pour les généraux pour le port ?

collectionnement

Bonjour miliww,

merci pour votre message. En effet, plus que l'autre képi à trouver, pas une mince affaire, mais peut-être pas le plus difficile. Et les modèles plus anciens.
Pour votre question, je ne saurai dire ce qu'il en est. Je vais regarder.

Amicalement

La seule chose que je peux vous dire est qu'après visionnage de photos, le port du képi au bandeau bleu foncé, ancre-croissant-feuilles de laurier est attesté avec la tenue kakie, ou une tenue plus claire, sans être blanche, de type 1939, et possiblement encore après 1945. Tenue proche des tenues des officiers de l'armée.

Amicalement

bonjour,

merci

collectionnement

Je vous en prie.
Je pense qu'il y a dû avoir des initiatives individuelles dans le port de ces tenues. Sur une même photo représentant deux administrateurs, je peux observer le port du même képi, mais deux tenues différentes, de couleur différente, l'une avec des pattes de collet, l'autre sans. 
Cela fait la richesse aussi de ce thème. Mais la difficulté pour trouver un règlement clairement appliqué.

Bon après-midi.

Bonjour et merci pour ces précisions uniformologiques et administratives , je comprends mieux ce qu'est une commune mixte ...(un de mes aïeux y est né en 1899 en Algérie...) à bientôt
Pierrot 26

Bonjour Pierrot 26,

c'est un plaisir. Merci pour votre message.

Cordialement

Bonjour Poddichini,
une fois de plus vous me faites découvrir de façon très détaillée des pièces et des institutions que je ne connaissais pas..
Merci et félicitations pour ces acquisitions.
Amicalement.

Bonjour Poddichini

Je découvre votre sujet avec une grande curiosité (L'outre mer sous contrôle français m'étant totalement inconnu)
J'applaudis la manière d'écriture , la qualité des photos et le temps que vous avez dût passer pour écrire le topic, et par conséquent n'est pas mécontent d'avoir cliqué dessus par curiosité.  

Pour mon information personnelle, que signifie les abréviations «AOE» et «AOF» présentes au début du texte ?
Bonne fin de journée
Louis.

uchronie a écrit:

Bonjour Poddichini,
une fois de plus vous me faites découvrir de façon très détaillée des pièces et des institutions que je ne connaissais pas..
Merci et félicitations pour ces acquisitions.
Amicalement.

Bonjour uchronie,

cela me fait plaisir de partager cela avec vous. Merci pour votre message.

Amicalement

Loulounug002 a écrit:

Bonjour Poddichini

Je découvre votre sujet avec une grande curiosité (L'outre mer sous contrôle français m'étant totalement inconnu)
J'applaudis la manière d'écriture , la qualité des photos et le temps que vous avez dût passer pour écrire le topic, et par conséquent n'est pas mécontent d'avoir cliqué dessus par curiosité.  

Pour mon information personnelle, que signifie les abréviations «AOE» et «AOF» présentes au début du texte ?
Bonne fin de journée
Louis.

Bonjour Louis,

merci pour votre message.
Pour les abréviations, l'AOF est l'Afrique occidentale française, et l'AEF l'Afrique équatoriale française.

Cordialement

poddichini a écrit:

Bonjour Louis,

merci pour votre message.
Pour les abréviations, l'AOF est l'Afrique occidentale française, et l'AEF l'Afrique équatoriale française.

Cordialement

Bonsoir Poddichini !
Merci des précisions !
Cordialement
Louis.

Je vous en prie.

Très bonne soirée à tous.

Cordialement

poddichini a écrit:

La seule chose que je peux vous dire est qu'après visionnage de photos, le port du képi au bandeau bleu foncé, ancre-croissant-feuilles de laurier est attesté avec la tenue kakie, ou une tenue plus claire, sans être blanche, de type 1939, et possiblement encore après 1945. Tenue proche des tenues des officiers de l'armée.

Amicalement

Bonjour,

Observant une autre photo, le képi dont je parle dans mon message cité était bien porté avec la tenue kakie, encore après 1945, la photo observée datant visiblement de 1947, avec les pattes d'épaule à l'ancre et au croissant. Porté conjointement au képi kaki.

Bonne journée, cordialement

Bonjour,

ci-dessous une autre photo de Pierre Bataillon en administrateur de commune mixte à Ouled Djellal, où il fut nommé le 2 avril 1949. On remarque ici le port du képi kaki avec les pattes d'épaule à l'ancre et au croissant. Un seul galon de grade pour cette pattes d'épaule, peut-être pour signifier qu'il était administrateur-adjoint :

http://alger-mexico-tunis.fr/wp-content/uploads/2014/03/1949OdDjellalPierre.jpg

Cordialement

Wahou !!!!
Superbe ensemble !!!!

Bonjour,

merci pour votre message.

Cordialement

Bonjour,

Merci de nous présenter ces pièces si belles.
J'adore votre manière concise, scientifique et jamais ennuyante pour décrire les objets que vous nous présentez régulièrementetet que vous mettez dans leur contexte.

Vos écrits nous expliquent que ces gens étaient engagés dans des pays tellement lointains pour l'époque et faisaient un travail difficile.

Est-ce que vous avez déjà voyagé dans les régions dont vous connaissez tellement bien le fonctionnement?

Cordialement. Ps09

Bonjour Ps09,

je vous remercie pour votre sympathique message. J'essaye de faire au mieux pour détailler mes pièces, et les resituer dans leur contexte.

Pour votre question, je n'ai jamais pu voyager dans les anciens territoires de l'Empire, mais ai pu écouter de nombreuses personnes qui, civiles ou militaires, y étaient présentes.

Bonne soirée, cordialement

Bonsoir,
Merci pour votre réponse
Cordialement

Je vous en prie. Encore merci à vous.

Bonsoir,

Merci pour cette étude particulière sur le passé d'un pays qui m'est cher.
Votre documentation me sera très utile pour compléter mes recherches sur l'administration de l'Algérie (moi c'est plutôt la police).
Gérard

Bonjour Gérard,

merci à vous pour votre sympathique message.

Bonne soirée, cordialement.

Salut Thomas, 
merci de ce partage dont j'avais eu une avant-première....
Tu me connais, je reste admiratif devant de telles pièces.
Encore bravo.
Amitiés;

Bonsoir Jérôme,

Encore merci à vous !

Amicalement