Mes deux plus vieilles lames

Bonjour,

Je vous présente deux de mes 4 plus vieilles lames. 3 sont des fortes épées, une 1754 quasi neuve, un sabre de hussard milieu XVIII ème probablement allemand et les deux que je vous présente aujourd'hui.

La première est une forte épée de cavalerie du modèle 1695. Très abimée quand je l'ai acquise sa garde était verte et noire de crasse et de vert de gris et sa lame fortement oxydée. Aucun marquage mais elle vaut la peine que je me suis donné pour lui rendre un peu de lustre.
La deuxième est une wallonne française d'officier de cavalerie à monture de fer de type multi branche à crochet elle aussi sans fourreau qui présente la particularité de porter des deux côtés de la lame le nom de son fourbisseur à savoir :
« Maupetit fournisseur au duc d'Orléans » et en dessous « au bout du pont saint Michel à Paris »

Place aux photos :

Bonjour,

Déplacé au bon endroit.

Cordialement

Bonsoir

Vraiment deux belles pièces que tu nous présentes. Bravo

Amicalement

Patpat

Bonsoir,

effectivement ce sont de superbes pièces !

Bonjour,

Je ne sais pas ce qui se passe, mais cela fait 3 fois que je réponds et rien ne s'affiche !!

Merci de vos retours. Merci à Poddichini pour le déplacement

Re

si quelqu'un peut m'en apprendre plus sur le fourbisseur MAUPETIT, je suis preneur

Bonjour:

Magnifiques!

Dans le livre "Qui est qui" de l'arme en France", pag 278 il y a trois Maupetits. Bonne chance!.
Salutations et merci de nous avoir presenté vos pièces.

Bonjour,



Magnifiques lames, Gwalch', que tu nous présentes là ! Tu as dû avoir bien du travail,, pour les amener à cet état !

Bonjour,

Merci de vos retours. La Wallonne était dans un état acceptable très sale pas trop de piqures et surtout superficielles. Par contre la première était vraiment dans un état lamentable. J'ai pris une vieille gouttière pour bien tremper l'arme dans du w40. Ensuite tout doucement avec de la paille de fer la plus petite possible autour d'une vieille brosse à dent.
Au final elle était moins abimée que son aspect premier le laissait supposer, mais j'y ai passé un temps fou, et la d'avoir fait des fouilles pendants une douzaine d'années avec la patience que ça demande ça sert.

Peninsula je n'ai pas le livre. Je vais tenter de le trouver.

Bonjour,
bravo pour cette superbe restauration !

Concernant Maupetit, il semble que cette enseigne "au duc d'Orléans" ait existé à Paris entre 1740 et 1775. Jarlier indique que Lucien -Jacques Maupetit est certainement le même personnage que Lucien Maupetit donné par d'autres comme le père...
Maupetit ( Lucien- Jacques) devient entrepreneur de la manufacture d'Alsace en 1756, jusqu'en 1765.
Ci dessous un extrait du Mercure de France d'avril 1762

Bonjour,

Merci CAVE CANEM. Il avait donc un lieux de fabrication et un lieu de vente particulier à Paris ?

Après des Rrecherches plus approfondies il semble que Jarlier n'ait pas raison.
Vu a l'index des scellés de la ville de Paris (AN Y 21) un Lucien Maupetit, maître fourbisseur décédé le 27 décembre 1709 sur le pont Saint-Michel. Ce serait donc le père qui originellement était installé à cet endroit. Il aurait eu deux fils prénommés tous les deux Jacques pour nous simplifier la tâche... L'entrepreneur du Klingenthal serait le jeune puisqu'on retrouve dans les mêmes archives une veuve de Jacques Maupetit décédée en 1742.

Bonjour,

Un grand merci CAVE CANEM. Du coup ma Wallonne remonte le temps et se trouve être peu-être même antérieure à la forte épée 1695.
Super recherche en tout cas Bravo.

Bonjour,
avec plaisir ; effectivement vu la forme de la garde je la pense bien du XVIIème siècle.

Bonjour,

Deux lames magnifiques qui représentent bien l'armemement français du XVIIème siècle.
La forte épée que vous nommez de 1695 existe manifestement avant cette date. Mon expérience personnelle me dit que ces lames de provenance française sont plus rares que les lames si typiques de Solingen.
L'inscription sur la deuxième est simplement magnifique.
Belles pièces que je trouve des plus intéressantes.

Maintenant nous sommes impatients de voir les deux autres - les membres du forum qui montrent du beau XVIIIème sont tellement rares.
Merci pour ce partage.
Cordialement. Ps09

Bonjour,

Pour la 1695, j'ai pu constater que certains la désigne comme "modèle" 1680. Voici donc la troisième plus récente mle 1754 dont il m'a été dit qu'elle était probablement en provenance d'un officier d'un régiment Suisse (probablement au service de la France). C'est un peu un "graal" tant elle est parfaite.

Bonjour,

Cette belle pièce avait déjà été discutée et la provenance suisse plus tardive me semblait acquise.
Rien ne la lie à un régiment français et le modèle 1754 , comme discuté dans le post antérieur, n'est pas établi en France.

Curieux de voir le sabre de hussard.

Cordialement. Ps09

Bonjour

Vous donneriez quel modèle. Suisse pourquoi pas, cela ne me dérange pas, car j'avoue que je n'ai pas trouvé d'autres exemples de ce modèle précis, pour la lame,mais je suis preneur de toute information.
Voici le sabre très simple, probablement de troupe et d'origine allemande, autrichienne, mais pourquoi pas français ? (je n'ai pu donner un sens à la gravure sur la garde les chiffres semblent gravés à l'envers). Je le daterai de 1750/1790

Bonjour,
Pour la dernière pièce je crois reconnaitre la poignée du sabre pour hommes de troupe et caporaux de hussards modèle 1769 autrichien. La lame ne semble pas du modèle. Elle devrait être plus large (aussi large que le bas de la poignée) avec une flèche importante et portant toujours une gravure à l'aigle bicéphale autrichien. Le dos sera marqué le plus souvent de WEITZ ou de POTTENSTEIN.
Ci joint deux photos qui montrent le sabre 1769 avec le fourreau tout fer qui a été introduit plus tardivement.
En tout cas merci de nous avoir présenté ces belles armes dont je préfère les deux premières fortes épées.
Cordialement. Ps09

Bonjour,

Merci Ps09 pour ces précisions. Effectivement une très forte ressemblance, différence seulement, pour la garde pour les deux "quillons". Une idée pour l'inscription sur la garde ?

Bonjour,
Je pense que l'inscription est une numérotation de l'arme. Le H pourrait désigner l'initiale du chef de l'escadron/du régiment avec le numéro d'arme qui suit. P.ex.: arme 198 dans le régiment HADELICK.
Au dix-huitième tout est permis, on retrouve des associations de lettres et chiffres sans logique apparente. N'oublions pas que ceux qui gravaient connaissaient la signification.
Cordialement

Re

Merci beaucoup, pour ces infos. J'avoue que j'ai un faible pour ce sabre car c'est le premier que j'ai acheté à Viviers dans la Drome sur un stand Emaüs en 1980 au retour de ma première OPEX. J'ai acquit ce jour la aussi sur le même stand deux jolis saleron Louis XV en argent et cristal. C'était une autre époque.

Merci pour ces beaux partages, quelle restauration!

Bonjour gwalchaved,

Merci pour ces belles photos: c'est vraiment l'époque que je préfère au niveau des armes blanches, mais qui sont si rares, même endommagées!
Bravo!

Bonjour,

Merci de vos chaleureux commentaires