Fusil Mle 1840 Mutzig

Bonjour,
voici ma dernière rentrée en arme longue, ce 1840 bien complet de sa baïonnette.





La douille est bien marquée N pour les fusils en nouveau calibre (18 mm) dont les canons sont légèrement plus épais, une 1822 du fusil éponyme ne peux pas s'y monter.

Quelques photos des marquages :















Fusil sorti en mars 1842 de la manufacture, poinçon S de Snneider, directeur et C de Charlier  1er contrôleur sur le macaron
de crosse et sur le canon. MS sur le bois je pense que c'est le contrôleur chargé des montures, Sébastien Meyer, le FM en cursive je ne sais pas, tout comme le C étoilé (Colleye Henri ?). Le D étoilé sur la platine ce doit être Delmotte T.J. et le H étoilé sur le canon Hénon ou Hardy...

Le poinçon sur le bois en cursive c'est à bien y regarder JM plutôt que FM, possible pour Jean Monzat...

bonjour superbe ce 1840 bien plus rare qu' un 42

Bonjour,
oui, excellent état, c'est ce qui m'a décidé à l'acheter. C'est effectivement un modèle pas facile à trouver dans son état d'origine, produit seulement pendant deux ans...
Celui -ci semble ne pas avoir servi, le bois a conservé tous les poinçons ce qui est rare

Bonjour,

Oui , rarissime !
Celui ci semble 100% d'origine . Il n'a subit aucune modification ni altération de quoi que ce soit .
Toutefois sur le modèle du Boudriot , la détente est bien droite , donc une petite variante ...

J'estime que c'est un chainon de 1er ordre dans l'évolution des armes  , puisque c'est là  le  1er fusil réglementaire à percussion d'origine

Mais vu sa duré de service il fait plus  figure de prototype  ou d'arme de demi - série...

Bonne journée et merci du partage pour cette arme des plus intéressantes

bonjour il est dans un état remarquable
merci du partage
Silente

Bonjour,
merci d'apprécier ce survivant !

A part dans le Boudriot, je n'ai jamais rencontré cette détente bizarre et disproportionnée telle qu'elle est dessinée. A noter que cette partie de l'armement  à  percussion n'a pas été traitée par Jean Boudriot mais par Robert Marquiset, alors conservateur du Musée de Saint-Étienne. A mon avis c'était soit une détente d'essai jamais mise en service par la suite, soit la détente de ce qu'il appelle "premier mode de fabrication jamais mis en service" qu'il faudrait plutôt considérer comme une présérie vite abandonnée. Marquiset a peut-être eu tort d'insister sur ce point dans la description, alors que les armes de série n'ont pas cette détente. De même il n'y a jamais eu de N gravé à la suite du millésime sur la queue de culasse...

j'avoue ne pas être assez calé pour vous en dire plus.
Tout ça reste du domaine du détail ...
Pour évoquer autre chose en parallèle, c'est amusant aussi de voir la queue de détente sur un fusil chassepot du camp de Chalons , elle est très ergonomique .
Et puis par la suite non reprise sur les chassepots de série ...

Textes et dessins d'époque sur la détente du 1840

Oui dit donc , document du plus grand intérêt
vous avez bien ciblé!
j'aurais toujours voulu faire une mise à jour du Boudriot, avec de nombreux collectionneurs : Correction , ajout , etc..

Pour la partie arme à silex et percussion ça ne serait pas superflue  , car que  de découvertes depuis !

De ce fait On est obligé de se "trainer" une documentation en parallèle  et le sujet est très loin d'être épuisé!
De plus , je n'ai pas rêvé, mais la table des matières est absente de l'ouvrage , incroyable non?

Pourriez vous nous dire d’où il provient cette doc?

Merci!

Très belle arme, merci du partage

La doc c'est l'instruction théorique & pratique d'artillerie à l'usage des élèves de l'école militaire de Saint-Cyr par Charles Victor Thiroux 2ème et 3ème ed. 1842/1849

Vraiment superbe, bravo......

Bonjour,

CAVE CANEM a écrit:

voici ma dernière rentrée en arme longue, ce 1840 bien complet de sa baïonnette.

Fusil sorti en mars 1842 de la manufacture, poinçon S de Snneider, directeur et C de Charlier  1er contrôleur sur le macaron
de crosse et sur le canon. MS sur le bois je pense que c'est le contrôleur chargé des montures, Sébastien Meyer, le FM en cursive je ne sais pas, tout comme le C étoilé (Colleye Henri ?). Le D étoilé sur la platine ce doit être Delmotte T.J. et le H étoilé sur le canon Hénon ou Hardy...

Pour les poinçons, je complète la liste :
S de Schneider T., C de Charlier J.B.J. et MS de Meyer S., ce dernier aussi contrôleur de 1ère classe
Pour le C étoilé, plusieurs noms possibles dont Colleye H., Charlier V.J. et Chassepot P.A., tous réviseurs, Chassepot J.B., contrôleur
Pour le D étoilé, plusieurs noms également dont Delmotte T.J., Derot M.J., réviseurs
Pour le H étoilé sur le canon, plusieurs noms possibles dont Hardy F.G.J. réviseur, Hénon J.L. et Haillez P.F., contrôleurs

Cordialement.

Merci beaucoup CAVE CAHEN , c'est un document du plus grand intérêt!

Bonne journée.

T.B

Merci pour la liste Jvendée,
voici la liste que j'ai de mon côté pour la période concernée (début 1842) en personnel de contrôle à la manufacture j'ai deux contrôleurs de 1ère classe : Charlier(A.J.H.) et Meyer ; quatre contrôleurs de 2ème classe : Chené, Keeux, Neuillet, Hénon ; douze réviseurs : Pirard, Delmotte, Boulanger, Charlier (V.J.), Chassepot (P.A.), Schneider, Derot, Mino, Hardy, Colleye, Désaga(V), Steinhart.

Bonsoir,

CAVE CANEM, j'ai tous les noms des contrôleurs et réviseurs (source Annuaire du département du Bas-Rhin pour 1842):
- 2 contrôleurs de 1ère classe : Charlier et Meyer,
- 6 contrôleurs de 2ème classe : Haillez, Keeux, Neuillet, Delcépé, Henon et Chassepot J.B. (Chené est à Tulle jusqu'en 1844 -> source Annuaire du département de la Corrèze pour 1842, 1843, 1844)
- 12 réviseurs : Pirard, Wilquet, Boulanger, Charlier, Colleye, Schneider, Derot, Mino, Desaga, Chassepot, Valade, Delmotte

Amicalement.

Merci !
J'ai Delcépé sur les effectifs de la manufacture mais détaché à la direction de Valenciennes; Valade idem mais détaché à Oran;  Steinhart nommé réviseur le 10/04/1842
source : pas noté sur mes papiers...

Bonsoir,

CAVE CANEM a écrit:

J'ai Delcépé sur les effectifs de la manufacture mais détaché à la direction de Valenciennes; Valade idem mais détaché à Oran;  Steinhart nommé réviseur le 10/04/1842
source : pas noté sur mes papiers...

Exact sur les précisions pour Delcépé, Valade et Steinhart (Cf Etat militaire du corps de l'artillerie de 1843).

Amicalement.