Panzerkampfabzeichen bronze Rodolf SOUVAL

Angstel a écrit:

J'efface ma réponse du coup...

Je vous avoue que ça m'a refroidi !
Ça aurait été dommage de finir là-dessus.


Bonne soirée à vous

J'ai lu le message dans sa moitié... J'ai tendance à aller vite parfois, mauvaise habitude. Dans la finalité si cela vous a aidé, j'en suis content.

Bonjour,

Un dernier poste pour clôturer le sujet.
Mon insigne est une copie, j'en ai maintenant l'intime conviction. Encore merci à Greg et Scharfschütze qui m'ont apporté leur expertise et leur temps et m'ont permis de m'en convaincre. Tous les deux ont raison depuis le début !!

Pourquoi n'est-il pas authentique ?

Depuis le début, Greg me parle d'un moulage, l'un des intervenants sur le WAF également.
Jusqu'à hier, je ne comprenais pas car pour moi, de nombreux insignes authentiques sont des moulages.

La grosse différence entre mon insigne et les authentiques que j'ai pu voir est que mon insigne est complétement moulé. Je m'explique… Sur un authentique, seule la plaque est moulée puis les éléments de fixation (charnière et crochet) sont rapportés par soudage. Sur le mien, la plaque, la charnière et le crochet sont moulés d'une pièce.
C'est visible au niveau des liaisons entre les éléments normalement soudés et la plaque : pas de trace de soudure et présence d'un plan de joint (plan entre deux parties d'un moule, zone où s'accumule le métal lors de la coulée et que l'on ébavure par la suite) que ce soit au niveau de la charnière ou du crochet. On le voit bien sur les photos.
De plus, au niveau de la charnière, on observe également, sur les pattes retenant l'axe, deux bavures. Les deux pattes sont normalement métalliques et sans plan de joint. Ici, ce n'est pas le cas puisqu'elles ont été moulées.
Le fait que les pattes soient moulées explique la déformation visible au niveau d'une des pates ; un métal non-ferreux n'offre que peu de résistance et s'est donc déformé. Toujours dans cette zone, on observe que l'axe de l'épingle présente un gros diamètre d'un côté et un diamètre plus faible de l'autre côté. Il s'agit en fait d'un clou !
Le crochet est également entièrement moulé. On voit le plan de joint du moulage et on ne peut distinguer de traces de soudage entre l'embase du crochet et la plaque.
Pour finir, je n'ai pas réussi à identifier l'alliage utilisé. Je ne pense pas qu'il est été recouvert d'une couche de cuivre. Ce qui cloche est l'usure du phare à gauche. Ce phare a normalement une surépaisseur sur sa périphérie et l'usure de cette zone devrait fait apparaître le métal de base car la couche déposée est a priori relativement fine et aurait dû disparaitre. Idem pour la protubérance à gauche du canon.


Voila, j'espère que ces éléments pourront vous servir…

Bonne continuation,
Angstel

Angstel a écrit:

Sur un authentique, seule la plaque est moulée...

Bonjour,
Je vous conseille de réviser vos classiques

Josef a écrit:

Angstel a écrit:

Sur un authentique, seule la plaque est moulée...

Bonjour,
Je vous conseille de réviser vos classiques

Bonjour à vous,

Vous avez complètement raison. Mon approche ne vaut que pour des badges moulés, pas pour des badges emboutis, donc résultant de la déformation à froid d'une plaque métallique.


Angstel

Angstel a écrit:

Josef a écrit:

Angstel a écrit:

Sur un authentique, seule la plaque est moulée...

Bonjour,
Je vous conseille de réviser vos classiques

Bonjour à vous,

Vous avez complètement raison. Mon approche ne vaut que pour des badges moulés, pas pour des badges emboutis, donc résultant de la déformation à froid d'une plaque métallique.


Angstel

Un ancien membre avait des liens vers des vidéos de Jo Rivett, études menées au microscope optique, montrant les caractéristiques d'un moulage par injection dans les matrices de fabrication des badges. Les bulles d'aires laissant des crevasses, l'aspect du métal avec de nombreuses impuretés, à n'en déplaise, visible sur les "baqueville" mais ça c'est un autre débat. Ces vidéos sont sur bitchute et non plus YouTube, Rivett étant, comment dire, assez impulsif et de langue bien pendante mais ses études et analyses sont très professionnelles et je pense qu'on ne peut faire mieux... Quand un objet sort en grande quantité, le mieux n'est pas de discuter du "trop beau pour être vrai" mais des méthodes de fabrication en s'appuyant sur des objets jugés commede bonnes manufactures d'époque, à partir de ce moment, plus de mystères. En extension on peut s'aider de photos d'époque ou de trouvailles de fouilles, encore un autre débat que je préfère ne pas étayer puisque certains jureront sur leur porte monnaie que tout est mauvais et qu'ils détiennent le savoir et les bonnes pièces...