rentré de grenier (1822T...) + nettoyage

Merci a vous, oui moi aussi j’espère que les autres seront comme celui-ci mais je n'y crois pas trop ils biens plus attaquer... Heureusement que j'ai de l'aide pour la restauration  
Je ne sait pas pour le nom, je ne sait pas comment on pourrait le savoir...

Salutations

Bonjour, après la restauration du 1822, voici celle du 1766, encore pas mal mais dommage les marquages ont était poncer a l’époque... Il me semble que c'est CHARLEVILLE. Il manque la cheminée aussi dommage. Le prochain a les pièces en laiton, il rendra bien

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Même comme ça il me plait beaucoup. Vraiment c'était une belle trouvaille dans ce grenier, c'est pas tous les jours qu'on sort des choses pareilles.

Ce 1766, ou peut-être 1763, est également très bien revenu!

Il a été transformé à percussion dans les années 1830/50 par un armurier civil qui l'a également raccourci pour la chasse;
Une cheminée peut facilement être trouvée, par contre il en a tellement existé de sortes (diamètre et pas) qu'il faut être vigilant lors de son achat.
Le mieux est d'essayer sur l'arme lors de l'achat, une telle cheminée non réglementaire de coûte qu'une dizaine d'euros et est trouvable en bourse.

Ce qui est très intéressant c'est d'une part le fait qu'il ait conservé ses garnitures (il ne manque qu'une épinglette à l'embouchoir) et sa visserie bombée d'origine, et d'autre part qu'il ait également conservé la forme très particulière de son busc de crosse très proéminent.
Seules les crosses fabriquées entre 1763 et 1769 ont cette caractéristique, ensuite le busc a été abaissé car il gênait pour prendre une visée correcte.

C'est assurément le plus intéressant du lot!
Il ne faut pas hésiter à en montrer des photos de détail ici:
https://www.passionmilitaria.com/t58928-fusil-1766-ou-1763-leger

Bonjour à tous,

Frankreich, très belle restauration, cette dernière pièce est peu commune qui plus est.
Une vraie aubaine cette trouvaille, cela n'arrive pas souvent dans une vie de collectionneur, bravo pour la trouvaille, et surtout pour la restauration!!

Salut
oui c'est clair, la restauration est de qualité
Amicalement
Moblo

Je me demande si ce fusil n'était pas attribué au 33° régiment d'infanterie, Touraine à l'époque, numéroté 33 en 1791?
Et d'autre part si le poinçon sur la crosse "Lemuy" (?) n'était pas révolutionnaire avec un bonnet phrygien sur une épée?

Bonjour a tous, merci pour vos messages, sa fait plaisir . Crevette je mettrais les photos en détail sur ton lien, je n'y manquerais pas. Et ce n’est pas le "Muy" mais le PUY, la capitale de la Haute-Loire (dans mon secteur). Si tu as des infos je suis preneur.

Salutations

Une photo bien nette du marquage Le Puy serait bien, notamment pour savoir ce qu'il y a au bout de l'épée.
Un bonnet phrygien, autre chose??

En tous cas je peux quasiment affirmer que ce fusil a reçu son marquage IN°33. après la révolution, car lors de sa fabrication les régiments n'étaient pas numérotés.
Ils l'ont été en 1790/1791 seulement.

Pour le marquage du bois, c'est peut-être celui du crossier (ouvrier ou atelier qui a fait la crosse), ou alors une marque de la garde nationale ou d'une milice du Puy d'époque révolutionnaire.

Autre chose: la queue de culasse devait comporter un marquage comme sur le mien (M1763) s'il s'agir d'un léger, ou 1763 gravé moins profondément s'il s'agit d'un lourd. Il en reste peut-être une trace?

On vient de me confirmer qu'il s'agit bien d'un bonnet phrygien et qu'il s'agit donc d'un marquage révolutionnaire.
On le trouve le plus souvent avec l'épée, le bonnet et les lettres AN (Arme Nationale) de part et d'autre.
Il devient de plus en plus passionnant ce fusil!

Les lettres LN sont par contre les initiales d'un des propriétaires ou utilisateurs de ce fusil.
Est-ce le soldat du roi qui l'a servi dans les années 1760/70, le révolutionnaire qui l'a eu ensuite dans les mains, le soldat du 33° régiment d'infanterie qui a pu l'avoir juste avant lui ou juste après, un garde national ou milicien éventuel, le chasseur qui l'a fait transformé à percussion puis utilisé??
Trop difficile à dire!

Merci crevette pour toutes tes explications, Il y a un très illisible marquage sur la queue de culasse, qui ne déborde pas sur le canon...je met une photo:

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superbe restauration!!

Merci rellik, j'en ai un de plus, je prendrais des photos a la lumiere du jour et les posterais dès que possible.

crdlt

C'est en effet très léger, trop même pour dire duquel des deux, lourd ou léger, il peut s'agir.
Et c'est nettement un bonnet phrygien sur le bois.

Ok merci, on ne peut pas le voir autrement, quelle est la différence qui les distinguent l'un de l'autre mis a part le marquage?

L'embouchoir et la grenadière, ici ce sont nettement des pièces de 1763 léger, comme sur le mien que je présente dans le lien.

Le rêve, ou le phantasme du collectionneur, vraiment.
Sensationnel, autant  la découverte  que la qualité du 1822 tbis.
Quand aux 3 autres, dont deux encore en silex, quel plaisir de travailler dessus pour leur  redonner vie.
J'en reviens pas, bravo pour ta chance.

D'accord crevette, je le mettrais sur ton post dans la semaine.

Merci pour vos messages dbiker et francky25, c'est vrai que sa n'arrivera pas souvent ce genre de découverte !

Voici celui en laiton, par contre pas de marquage sur la platine, est-ce normal? Petits marquage sur les laitons. Plus abimer que les autres par contre...

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Bsr
plus abimé, OK mais quand même...
Moblo

Très beau travail sur de belles pièces. Bien sur un plus pour le révolutionnaire.
Et le restaurateur ne chôme pas.
Encore bravo

Bonjour,
celui-ci est assez curieux mais également intéressant malgré son état.
Ce n'est pas un 1777 ni AN IX bien qu'il en ait l'allure générale et certains détails.

Son absence de marquages, son pontet/sous-garde en une seule pièce, ses garnitures en laiton, sa queue de détente qui a un profil incurvé inhabituel pour l'époque et surtout son bassinet fer me font penser à une fabrication privée pour une garde nationale (voire peut-être une milice) d'époque fin XVIII°/révolution.

C'est curieux qu'il n'ait aucun marquage sur le bois.

Sinon la "goutte d'eau" en avant du pontet et l'anneau de bretelle libre sont bien de style 1777.

Quel est donc ce poinçon sur les garnitures?

Il lui manque sa grenadière et son second anneau de bretelle, visiblement disparus lors de son raccourcissement, qui a peut-être eu lieu plus tard pour un usage chasse.

Oui Bravo pour le restaurateur je suis bluffé par son travail je prends ses coordonnées avec plaisir

Bonsoir, merci a tous sa fait plaisir que sa plaise.

Alors voici les marquages:

Il y avait un marquage sur le bois mais il a était supprimer :

Tiens je n'avait pas vu celui du pontet, M c'est peut être marine non?

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pour info le laiton cela peux être marine dragon je crois a vérifier

Ok merci francky

Bonjour,
Le busc de crosse rappelle plutôt le 1766.
Et pour ce qui est de la marine, tous n'ont pas eu de plaque de couche en laiton.
Mais on est habitué pour la marine à voir des poinçons en forme d'ancre.. . mais une lettre M ça m'étonne.

Le busc des 1763 et 1766 est identique, du moins avant 1769 où ils sont abaissés.
Pour la marine non, d'une part c'est pas son poinçon et d'autre part toutes leurs garnitures ne sont pas en laiton, et enfin certains éléments des fusils de marine sont très différents: pontet-sous garde, bassinet, queue de détente.

Mollet, contrôleur des garnitures à Tulle avait un poinçon semblable dans les années 1792/94, c'est peut-être lui? Difficile d'être affirmatif.

Je ne vois pas à qui peut correspondre l'autre poinçon, mais toutes les garnitures devraient avoir le même poinçon.
Cette disparité, ajoutée aux diverses observations déjà mentionnées, peut être le signe d'un montage révolutionnaire à partir de pièces détachées.

Une seule chose est certaine: ces deux poinçons sont ceux de deux contrôleurs des garnitures.

Bonsoir, Ok mais quel est le modèle de ce fusils du coup?

Pour les poinçons on ne le saura jamais exactement...

Peut-être une fabrication privée pour une garde nationale, peut-être une fabrication révolutionnaire.
Dans les deux cas on reste dans la période révolutionnaire ou immédiatement post-révolutionnaire.

Il a ensuite été raccourci pour un usage civil, certainement la chasse.