OFFICER'S INFANTRY SWORD OF THE IMPERIAL GUARD

Salutations chers collègues
Je veux vous montrer une belle épée.









Francis Delacour was a notable fourbisseur or cutler with a workshop in Paris. Active from around 1830 to 1870. The company was supplying weapons to the Imperial Guard and a considerable amount of the workshop's output, an estimated 60% of the shop's output, was intended for export.

In November 1854 he earned the distinction Fournisseur Breveté de Sa Majesté L'Emperor or "Patented Supplier for His Highness the Emperor". He was the exclusive supplier for some models of swords for the imperial guard.

Bonjour, en effet elle très belle !

La garde impérial quoi

Bonjour

Bravo belle rentrée que cette épée de la garde second empire. Il lui manque juste son filigrane et elle sera parfaite.

Salutations, Joyeux Noël !

Les épées de ce maître ont une caractéristique importante ! Le fait est qu’il n’a pas utilisé le mécanisme habituel pour fixer la coupelle de poignée d’autres épées selon le brevet de Manso, mais a utilisé un mécanisme complètement différent. Le bouton de fixation était situé sur la poignée de la poignée. Je n’ai pas encore eu d’épée avec un tel système et je ne peux pas imaginer comment cela fonctionne. Je n'ai rien trouvé sur le net sur le fonctionnement de ce mécanisme.

Bonjour,

Ce bouton poussoir permet peut-être le déverrouillage d'un crochet maintenant l'épée dans le fourreau. J'ai un sabre qui a un système équivalent. Ce n'est qu'une hypothèse !

Bien cordialement

Bonjour,
C'est une magnifique épée, merci de nous la présenter.

Crabro0 a écrit:

Bonjour,

Ce bouton poussoir permet peut-être le déverrouillage d'un crochet maintenant l'épée dans le fourreau. J'ai un sabre qui a un système équivalent. Ce n'est qu'une hypothèse !

Bien cordialement

Ne s'agit-il pas plutôt d'un bouton qui permet l'ouverture du clapet marqué "garde impériale"?

Cordialement,
Nico

Bonjour ,

effectivement le bouton permet de déverrouiller le plateau pivotant.
Système interne de l'épée.
Rencontré plusieurs fois durant mes restaurations.

Belle épée pour finir.

Choumac

Merci beaucoup Monsieur Olivier pour l'attention que vous portez à mon sujet.
Moi aussi, au mieux de mes capacités, j'essaie de restaurer de vieux sabres et épées.

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litregol a écrit:

Salutations chers collègues
Je veux vous montrer une belle épée.

Bonjour Litregol,
Très bon achat! Je considère que l'épée d'officier d'infanterie de la Garde Impériale du II Empire est une des plus belles du XIXe post 1er Empire. Je ne collectionne pas les épées mais je n'ai pu m' empêcher d'en acheter une. La mienne porte le n° 305. IL faut remarquer que le système de verrouillage de la coquille interne par le petit bouton situé sur la droite de la virole est propre aux épées de Delacour. Celui-ci doit en être l'inventeur. Il est moins présent que celui de Manceaux. Celui-ci a le grave défaut d'être fragile car il perd souvent le bouton central quand il est usé.
Cordialement

Bonjour mon cher CHAPE48
Il s'agit en effet d'une des plus belles épées françaises du milieu du XIXe siècle. J'ai trois épées du Second Empire.

Bonjour chers collègues.
Malheureusement, je n'ai pas pu trouver la marque DELACOUR sur Internet.
Peux-tu m'aider avec ça ?

Bonjour,

vous avez mentionné des éléments à son sujet dès le premier message.

Autres éléments : médaille de bronze de l'exposition de l'industrie nationale en 1844, catégorie "Machines".
Il était situé au 20 de la rue aux fers à Paris.

Gazette nationale, 29 décembre 1844

Bonjour,

CHAPE48 a écrit:

IL faut remarquer que le système de verrouillage de la coquille interne par le petit bouton situé sur la droite de la virole est propre aux épées de Delacour. Celui-ci doit en être l'inventeur.

C'est exact, et en voici l'explication, liée à la médaille de l'exposition évoquée précédemment :

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Exposition des produits de l'industrie française : Rapport du jury central en 1844; Imprimerie De Fain et Thunot; Paris; 1844.

Cordialement

poddichini a écrit:

Bonjour,

CHAPE48 a écrit:

IL faut remarquer que le système de verrouillage de la coquille interne par le petit bouton situé sur la droite de la virole est propre aux épées de Delacour. Celui-ci doit en être l'inventeur.

C'est exact, et en voici l'explication, liée à la médaille de l'exposition évoquée précédemment :

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

Exposition des produits de l'industrie française : Rapport du jury central en 1844; Imprimerie De Fain et Thunot; Paris; 1844.

Cordialement

Un grand merci à Poddichini qui apporte la preuve par le lien sur ce texte que le bouton situé dans la virole est bien une invention de François Delacour. Malgré la réussite envisagée par les rapporteurs du jury de l'exposition pour ce dispositif, il n'a pas supplanté celui de Manceaux. Il est bien moins connu des collectionneurs.
CDT

litregol a écrit:

Bonjour chers collègues.
Malheureusement, je n'ai pas pu trouver la marque DELACOUR sur Internet.
Peux-tu m'aider avec ça ?

Bonjour Liregol,
Il faut chercher François DELACOUR fourbisseur et fournisseur de l'Empereur.
Cordialement

CHAPE48 a écrit:

poddichini a écrit:

Bonjour,

CHAPE48 a écrit:

IL faut remarquer que le système de verrouillage de la coquille interne par le petit bouton situé sur la droite de la virole est propre aux épées de Delacour. Celui-ci doit en être l'inventeur.

C'est exact, et en voici l'explication, liée à la médaille de l'exposition évoquée précédemment :

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Exposition des produits de l'industrie française : Rapport du jury central en 1844; Imprimerie De Fain et Thunot; Paris; 1844.

Cordialement

Un grand merci à Poddichini qui apporte la preuve par le lien sur ce texte que le bouton situé dans la virole est bien une invention de François Delacour. Malgré la réussite envisagée par les rapporteurs du jury de l'exposition pour ce dispositif, il  n'a pas supplanté celui de Manceaux. Il est bien moins connu des collectionneurs.
CDT

Merci

Il était un marchand parisien de grande qualité en armes sur mesure depuis 1837, mais dans les années 1860, il fusionna avec l'entreprise familiale Backes pour former la manufacture F. Delacour & Backes. Sous ce nom il exerça son activité rue Elzevir jusqu'en 1890 et la plupart de ses créations furent éditées sous cette marque.




Au milieu de la plaque, l'aigle de France, entouré de lauriers; sur la poignée, la figure de face représente le Courage, celle de derrière la Prudence, enfin la branche représente la Victoire; en haut du pommeau est l'inscription : Houka, 1804-1862, et, sur le bas de la traverse, la dédicace.
Cette épée, fournie par la maison Paul Stopin, du Palais-ltoyal , a été exécutée, sous sa direction, dans les mteliers de MM. Delacour et Backés.
I. S.



François DELACOUR





Delacour et Backés

On remarque que sur l'épée d'officier d'infanterie de la garde  impériale modèle 1860, les aigles de coquille et de pommeau ne sont pas couronnées. Il n'y a donc pas lieu d'attribuer à la garde les épées du modèle général dont la coquille est décorée d'une aigle couronnée, quoi qu'aient pu écrire à ce sujet Stiot et Pétard.

Cordialement

Salutations à vous.

Néanmoins, de tels aigles existent !!!!!!

Et pas seulement sur les épées, mais aussi sur d’autres éléments de munitions. Il doit y avoir une explication à cela. Cela ne peut pas être attribué aux fantasmes d’un officier ou d’un armurier.

En ce qui concerne les épées, aucune aigle couronnée n'est prévue par les règlements. C'est une fantaisie comme il en existe bien d'autres.

L'aigle couronnée apparaît en revanche sur certains équipements (sabretaches, etc.), aussi bien dans la garde que dans la ligne.

Bonjour,

belle analyse de Tribunusmilitum.

Cordialement

Dans ma collection, il y a une épée d'un officier supérieur de la marine avec une telle marque.