Lettre d'un Tirailleur-Chasseur de la Garde impériale

Bonjour,

Plus de 200 ans après son premier envoi, cette lettre d’un jeune conscrit postée en 1809 vient de refaire un passage par les services postaux… Elle fait ressurgir ce moment émouvant où ce fils d’un Chef de Bataillon en retraite écrit à ses parents, en Lozère, pour leur annoncer le début de sa formation à Paris et son grand espoir d’être incorporé dans la Jeune Garde. Déjà, il choisit un papier à lettre à en-tête de la Garde. Il ne le sait pas encore, mais son vœu est déjà exhaussé et le 1er régiment de Tirailleurs-Chasseurs de la Garde l’attend. Mis à part une courte parenthèse dans les Fusiliers-Chasseurs de la Garde Impériale, il restera jusqu’à la fin de l’Empire dans ce même régiment qui entre temps prend le nom de 1er Régiment de Voltigeurs de la Garde. Le jeune homme ne se doute pas encore qu’il sera bientôt un vétéran, un caporal fourrier ayant fait campagne en Allemagne, en Espagne et en Russie, qui a aura participé à Wagram ou encore à la Bérézina…
Une belle parcelle de vie qu’il me faut continuer à documenter avant de la présenter.








Amicalement.

Bonjour Cathelineau,
Un beau moment de vie.
C'est exactement ce que j'aime dans la recherche et l'achat en lien avec le militaria.
Jusqu'où souhaitez-vous mener vos recherches ? Recherche de la famille ?
Et la lettre semble en très bon état vu son âge !!
Bonne journée

Bonjour,

La lettre est en parfait état, avec un en-tête pas commun, bien écrite et intéressante dans on contenu: description de l'arrivée d'un conscrit à Paris, évocation de la création des Tirailleurs et Conscrits de la Garde, etc.
Je suis en train d'établir le parcours militaire de l'auteur (et de son père). Je n'ai pas encore tout à fait fini, la période 1813 / 1814 mérite encore d'être éclairée.

Amicalement.

C'est génial.
Bravo !
Hâte de lire la suite si jamais vous la publier

Bonjour,

Superbe courrier que voilà!
Avec de belles recherches déjà effectuées et de très intéressantes trouvailles!
Hâte d'en savoir plus à son sujet.

Merci pour ce partage et félicitations pour cette belle rentrée

beau morceau d'histoire !

Bonjour !
Rien de mieux que les copains
C'est juste un document magnifique.
Si ce n'est pas indiscret, d'où tu le sors ?
Bravo et merci pour la présentation

Bonsoir,

Très très beau document ! Tout comme les autres, j'ai hâte de lire la suite !

Cordialement,
Aurélien

Bonjour Cathelineau,

Merci pour le partage. J’ai bien hâte de lire la suite.

Cordialement

Bonsoir,

Merci à vous, heureux de voir que nous sommes plusieurs à apprécier la qualité de cette pièce !
Les en-tête de la Garde sont assez recherchés, et quand le contenu de la lettre et le parcours de l'auteur sont intéressants ce n'est que mieux !

Voici une vue de détail des Grandes Armes de l'Empire:




Il existe pas mal d'en-têtes différents de la Garde. Ça commence assez sobre, comme sur cette lettre de 1807:


Source: https://www.bertrand-malvaux.com/fr/p/36467/grande-armee-varsovie-lettre-d-un-grenadier-a-cheval-de-la-garde-imperiale-7eme-compagnie-a-sa-mere-datee-de-varsovie-le-3-janvier-1807.html


Et ça finit de façon plus illustrée avec des vignettes représentant les unités et le couple impérial, pour finir en apothéose avec l'arrivée de la couleur:


Source: https://www.piasa.fr/fr/products/lettre-de-michel-poree-des-voltigeurs-chasseurs-de-la-garde-imperiale-a-ses-parents-a-saint-denis-le-30-aout-1811_60b64224c7d925.15319342


Source: https://www.ader-paris.fr/en/lot/96333/10036209


Source: https://www.thierrydemaigret.com/lot/79437/6518643-lettre-de-soldat-de-la-garde-i


Source: https://autographe.com/autographes/les-lettres-de-cantinieres/


Source: https://www.ebay.fr/itm/143948339661?hash=item2183fd59cd:g:O7gAAOSw8ndgH8Kp&amdata=enc%3AAQAIAAABEN9QJ0mIJZOI6xCzBBK%2FbgUIq3cVqxSgB7fLi7oSPHZeTJ9gMog0RbX1Yp4Po1h2eaKWSbaUb2llkthe3x2H02VICX%2BBpdsRiWcu5TSlEfbS2poMhJmLWhJNOgu%2Bmw4YzzP3IX7IObDBmDmm%2FrvdsvLVLmqjf3pfbYoRCVbdxwwHJagN8WtoI%2BA01%2BSWvZV06Lt0ql1fqayBHVz76296ueE%2F7t4V29S10QbHrd1kP9%2F2KtT9FBXz7vcgECYnyPG6rkDZskyxJFF6Es7mHI2JHGHpvVwhkX65JOvgW9ltT%2FmdE0aA5ojzPH9yvrgl2sJjQ0fkIeMFX6ZMj%2Bvyb7sBUFd6OcGaURjbIDPwqTbUCHMF%7Ctkp%3ABk9SR8CO68inYw


Source: https://drouot.com/fr/l/20981165-%E5%B8%9D%E5%9B%BD%E5%8D%AB%E9%98%9F-%E4%B8%80%E4%B8%AA%E5%A3%AB%E5%85%B5%E7%9A%84%EF%BF%BD%EF%BF%BD

Le phénomène n'a rien d'étonnant, car il s'agit de ce qu'on appelle des lettres de cantinières, comprenez des lettres produites par l'industrie privée à destination de la clientèle que forment les hommes de la Garde.
Les vivandières, autorisées à faire du commerce au sein des unités, devaient faire partie des fournisseurs le plus évidents.


Planche contemporaine, par Martinet.

Avec le temps, comme pour tout produit, il faut innover, créer de la nouveauté, pour inciter le client à acheter. Et vu qu'il y a certainement un peu de concurrence, il faut se démarquer !
D'autant que la Garde monte en puissance et que la clientèle s'élargit et se diversifie... D'où l'apparition de représentations plus ou moins naïves de certaines unités (il faut bien montrer à la famille comme on est beau !).
Mais si les planches en couleurs sont très esthétiques, elles ne semblent recouvrir que les toutes dernières campagnes.

Dans  cette évolution des lettres de la Garde, mon exemplaire de 1809 est clairement dans la phase encore sobre, mais le passage de l'Aigle simple aux grandes armes montre déjà une volonté de complexifier et de monter en gamme.

Enfin, pour répondre à Manstein, rien de très original dans la découverte de cette lettre. Elle est passée, comme toutes ses consœurs présentées sur ce post, en vente en ligne.

Amicalement.

Bonjour

Tres joli sujet ,j etais passé a coté, merci de nous le presenter

Bien cordialement
Luc

Bonsoir,

Merci !

Je pourrais ajouter que la Garde étaient naturellement une clientèle de choix, car le taux de lettrés maitrisant l'écrit y était plus important que dans le reste de l'armée.
On pourrait aussi supposer qu'une partie de la Garde étant mieux payée, ça en faisant également de bons clients. Toutefois ce n'est pas vrai pour la Jeune Garde, et c'est pourtant bien de cette Jeune Garde que viennent les lettres présentées ici.
Alors certes elles ne représentent qu'un tout petit échantillon, mais les Vélites puis la Jeune Garde semblent clairement surreprésentés. Je n'ai pas en mémoire de lettre à en-tête de la Vieille Garde (mais ça a probablement existé). Je ne serai pas étonné qu'il y ait une question générationnelle. Dans la Vieille Garde on a pas mal de trentenaires vétérans des guerres de la Révolution. Quand on lit leurs mémoires beaucoup de ces hommes avaient complément coupé les ponts avec leur famille, quand ils avaient encore de la famille proche... Pour la Jeune Garde c'est visiblement c'est moins le cas, on a plus de vingtenaires dont une partie garde le contact avec papa et maman. C'est certainement aussi rapport au niveau social de certains de ces jeunes. Par exemple l'auteur de la lettre qui fait l'objet de ce sujet est un fils d'officier, membre de la Légion d'honneur.

Amicalement.

Bonsoir,

Pour en revenir à notre homme, voici donc la trace son passage au 1er Régiment de Voltigeurs de la Garde:



Et de sa période chez les Fusiliers-Chasseurs de la Garde:



Il est officiellement envoyé depuis 25 mars 1809 au 1er Régiment de Tirailleurs-Chasseurs de la Garde, dans la 7e compagnie.
Dans cette unité il fait la campagne de 1809 en Allemagne, durant laquelle le régiment participa notamment à la bataille de Wagram. Au 1er janvier 1810 le Régiment prend le nom de 1er Régiment de Voltigeurs de la Garde. Jean-Xavier Cestin  fait les campagnes de 1810 / 1811 en Espagne.
Le 1er juillet 1811 il est transféré à la 2e compagnie du 2e bataillon des Fusiliers-Chasseurs de la Garde.



Le 1er octobre 1811 il est promu caporal et retourne alors dans son ancien régiment, le 1er régiment de Tirailleurs de la Garde. Ce grade n’est toutefois pas mentionné à son retour…
C’est donc au sein du 1er régiment de Voltigeurs de la Garde qu’il participe à la campagne de Russie en 1812. Durant cette campagne et sa terrible retraite, le régiment « a été presque entièrement détruit » des dires même de son registre des matricules.
Jean-Xavier Cestin est fait prisonnier de guerre le 29 novembre 1812, c'est-à-dire lors du passage de la Bérézina. Il parvient toutefois à rallier son unité puisqu’on l’y retrouve caporal le 10 avril 1813 et il même fourrier dès le 16 avril !
Le régiment est alors déployé en Saxe et assiste aux batailles de Lutzen, Bautzen et Leipzig avant de rentrer en France le 1er novembre pour participer à la campagne de France de 1814 suite à laquelle il sera licencié le 1er septembre.
Mais je ne trouve pour l'instant pas de trace de lui après sa nomination comme fourrier en 1813. En 1814 le 1er Régiment de Voltigeurs de la Garde fut dissout et ses hommes dispersés entre le Régiment du Roi (1er de Ligne), celui de la Reine (2e de Ligne) et le 15e d'Infanterie légère. François-Xavier était-il toujours là ?
Seul élément: il ne semble déjà plus être de ce monde en 1830, à la mort de son père, car il ne fait pas partie de la liste des trois héritiers.


Que lisez-vous comme commune d'origine ?




Voici un extrait de carrière de son père:



Jean Alexandre Gabriel Nicolas Cestin de la Rouvière, nommé chef du Bataillon de la Lozère lors de la création de ce dernier le 10 aout 1792. Il a fait les campagnes de 1792, 1793, An 2 et An 3 à l’Armée des Alpes. Celles de l’An 4 et de l’An 5 à l’Armée d’Italie. Celles de l’An 6 et de l’An 7 en Corse. Celles de l’An 8 et de l’An 9 aux Armées des Grisons et de l’observation du Midi. Celles de l’An XIII et de l’An XIV au Hanovre et à la Grande Armée. Celle de 1806 en Hollande et enfin celle de 1807 à la Grande Armée.
Il s’est distingué au siège de Dantzig dans la nuit du 28 au 29 avril 1807 en repoussant à la tête de son bataillon qui occupait la 3e parallèle une sortie de l’ennemi, forte de quatre bataillons, qu’il força à se retirer en désordre après avoir perdu beaucoup de monde et 307 prisonniers.
Il a été fait Chevalier de la Légion d’honneur le 25 prairial An XII (14 juin 1804), donc dans les premières promotions.
Fait chevalier de l'Empire par lettres patentes du 2 septembre 1810. Règlement d'armoiries :Tiercé en pal d'argent, de gueules et d'or : l'argent, à l'épée haute en pal de gueules ; le gueules, au signe des chevaliers ; l'or, à trois grenades de sable, allumées de gueules, posées en pal. Livrées : les couleurs de l'écu.


Son adresse sur la lettre:



Et la signature du fils:



Un point étonnant, alors que toute la famille habite en Lozère, à Moissac. Notre conscrit François-Xavier vit en Corrèze et y est né. Pourtant il semble partir de Lozère puisque dans sa lettre il parle de son départ de Mende avec les conscrits du département...

Amicalement.

J'adore !

Bonsoir, effectivement tout cela est très intéressant! Je suis de Corrèze, il me semble lire St Germain donc j’imagine Saint Germain les Vergnes, une commune par laquelle passe l’A89. J’essaierai de regarder un peu mieux demain pour essayer de retrouver sa commune d’origine. Bien cordialement

Bonjour, désolé mais je n’ai rien trouvé pour la Corrèze. Peut-être une erreur, car il y a bien St Germain près de Moissac ainsi qu’un lieu-dit Labroue sur la carte de Cassini qui pourrait ressembler à ce qui est écrit sur le document. Cordialement

Bonjour,

Merci pour ces recherches !
Il est en effet fort possible qu'il y ait un amalgame dans les registres matricules entre la Corrèze et la Lozère...

On m'a soufflé à l'oreillette que sa déclaration de baptême avait bien eu lieu en Lozère, à Moissac-Vallée-Française:


Source: https://archives.lozere.fr/ark:/24967/vtadb19cdf8575d63f1/daogrp/0/layout:table/idsearch:RECH_62a7ba91d0f1bc091bc9a98a42f534ed#id:1699830594?gallery=true&center=831.471,-831.204&zoom=11&rotation=0.000&brightness=100.00&contrast=100.00

Mais là encore c'est assez original je trouve car son père, Seigneur de la Rouvière, ne déclare que le 1er janvier 1791 que son fils est né le 21 juillet 1790 (dans l'armée ont dit toujours qu'il est né le 24 !) et baptisé le 9 août !
Ça fait pas mal de latence... Comment le comprendre ? Peut-être que les parents n'étaient pas sur place au moment de la naissance ? Peut-être un lien avec la constitution civile du clergé qui fait que certains ne reconnaissaient pas les prêtes reconnus par l’État et faisaient des offices clandestins ou reportaient les offices ?

Amicalement.

Bonjour,

On me souffle judicieusement à l'oreillette que le lieu de naissance doit être tout simplement le lieu-dit La Rouvière, à côté de Moissac-Vallée française, en Lozère. Son père en était le seigneur.
On est donc bien sur un quiproquo fait chez les Tirailleurs entre la Lozère et la Corrèze, erreur reprise ensuite chez les Fusiliers.
Notre homme étant lozérien, son départ de conscrit depuis Mende est des plus logiques.
Par contre, rien dans sa commune d'origine sur son décès, on perd pour l'instant sa trace en avril 1813 quand il devient fourrier de la 7e compagnie du 1er Voltigeurs de la Garde. Le régiment est alors engagé en Saxe.

Amicalement.

Bonjour, je me rends compte que j’ai fait une belle erreur.. c’est évidemment cela! St Germain est proche de Moissac-Vallée Française et La Rouviere se trouve proche de St Germain. Cordialement

Fabuleux, la petite histoire dans la grande !!!!

Bonsoir,

Effectivement nous commençons à y voir plus clair sur les origines de François Xavier Cestin !
Et à comprendre les erreurs de l'administration de la Garde, dont un des responsables n'est autre que le Quartier-maitre des Fusiliers-Chasseurs dont j'ai rentré en même temps un courrier:
https://www.passionmilitaria.com/t261598-lettre-pour-le-quartier-maitre-des-fusiliers-de-la-garde-imperiale
Beau hasard que de voir des objets se croisant et racontant des destins croisés !



Maintenant la principale énigme à résoudre reste la fin de l'aventure ! Que devient le Caporal fourrier François Xavier Cestin après avoir rallié le 1er Régiment de Voltigeurs de la Garde en 1813 ?

Amicalement.

Bonsoir,

On trouve dans les Fastes de la Légion d'honneur la notice sur le destinataire de la lettre, le père de notre conscrit:


Source: https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k39280s/f82.item.r=%22Cestin%20de%20la%20Rouvi%C3%A8re%22.zoom

Mais toujours aucune trace du décès de l'auteur de la lettre, François Xavier Cestin.
Sa trace se perd quand il devient Caporal fourrier du 1er Régiment de Voltigeurs de la Garde le 16 avril 1813.
Outre le secrétariat de la compagnie, la mission de fourrier implique de marcher en avant de la troupe, parfois isolément, notamment pour préparer l'étape.
C'est à se demander s'il ne lui est pas arrivé malheur et que sa disparition n'ait jamais été reportée. Sachant que c'était à lui de dresser les feuilles d'appel de la compagnie, s'il a disparu il y a peut-être eu une latence...



Amicalement.

Bonjour,

Je n'ai au final rien trouvé dans les archives civiles et militaires sur la fin de Jean-Xavier Cestin.
Un chiffre toutefois m'intrigue dans le registre matricule des Tirailleurs-Chasseurs, devenus 1er Voltigeurs de la Garde:



A quoi peut bien correspondre ce 3084 ?
J'avais d'abord pensé à une indication du numéro dans une nouvelle unité. Alors j'ai cherché:

X Ce n'est pas un report vers une case du registre suite à son retour de Russie. Le registre du 1er Voltigeur ne va que jusqu'au numéro 2660.
X Ce n'est pas non plus un renvoi vers son numéro dans le registre des Fusiliers-Chasseurs de la Garde. Il y fait un passage mais sous le numéro 4256. Et le n°3084 est bien un autre homme.
X Ce n'est pas non plus un renvoi vers son numéro dans le registre Régiment du Roi (1er de Ligne) où fut versé une partie du régiment à la Restauration puisque ce dernier ne va que jusqu'au n°3000.
X Ce n'est pas non plus un renvoi vers son numéro dans le registre Régiment de la Reine (2e de Ligne) où fut versé une partie du régiment à la Restauration car si ce dernier a bien un n°3084, ce n'est pas notre homme...
? Je ne peux pas vérifier dans le registre du 15e d'infanterie légère, où fut versé une autre partie du régiment à la Restauration, car hélas les registres de l'infanterie légère ne sont pas numérisés comme ceux de la ligne...

Mais au final on voit que tous les Voltigeurs ont ce type de numéro. Même ceux visiblement disparus en Russie. Même ceux morts dans des campagnes précédentes. Même ceux passés dans la Vieille Garde sous un autre numéro.
Ce ne doit donc pas être un numéro de matricules...  


Il est probable que Jean-Xavier Cestin ait disparu durant la campagne de Saxe ou celle de France.
Le 25 janvier 1814 l’officier payeur perdit à Épinal la caisse du corps et les contrôles annuels pour le 3e trimestre 1813 et le début de 1814…
Suite à cette perte lors de la campagne de France il est indiqué sur le registre matricule du régiment que l’officier payeur «n’a pu donner que quelques renseignements insuffisants sur le personnel du régiment ».
Il est possible que notre homme ait disparu durant ce créneau où l’on perd le suivi nominatif des hommes du régiment.


Amicalement.