Les numérotations des baïonnettes !?!

Bonjour à tous !

Collectionneur de militaria depuis 1969, j'ai vu passer entre mes mains des centaines de baïonnettes, tous pays confondus, et depuis longtemps, je me pose la question : Pourquoi, quel que soit l'endroit où on les trouve,  y en a -t-il aussi peu qui ont le même N° sur l'arme et sur le fourreau !!!

Par simple curiosité intellectuelle : Qu'en pensez-vous les amis ?

Bien à vous.

Christian

Bonjour,
les différentes guerres depuis 1870 n'ont pas arrangé les choses, et l'armée a certainement peu à peu cessé d'apparier consciencieusement armes et fourreaux.
Cordialement,
CG

Bonjour,  un exemple : le beau père d’un ami avait quinze ans à la libération de notre ville, comme partout en France,  les Allemands fait prisonniers ont étés désarmés et débarrassés de leurs équipements, casques, cartouchieres, baïonnettes, etc,etc.. donc, il y avait ici où là des amas d’objets militaires Allemands,  ce monsieur avait sorti de leurs fourreaux deux baïonnettes K98k , afin de les récupérer.
Mon ami m’en avait donné une ( je l’ai toujours) et à gardé l’autre , avec le temps,  je lui ai retrouvé un fourreau, qui évidemment n’à pas le même numéro, je pense que ce type de scénario à du beaucoup se reproduire,  en dehors de ça,  j’en ai récupéré d’autres , des pièces de terrain qui sont , elles bien monomatricules.
Les US avaient la solution : pas de numéro sur le fourreau.
Pour les Lebel, je ne sais pas..
Amicalement, Capt.

Crevette a écrit:

Bonjour,
les différentes guerres depuis 1870 n'ont pas arrangé les choses, et l'armée a certainement peu à peu cessé d'apparier consciencieusement armes et fourreaux.
Cordialement,
CG

Bonsoir
Je pense la même chose.
Je vois mal les arsenaux passer leur temps à réassortir les milliers de baïonnettes après nettoyage et graissage !?! Et où serait l’intérêt d’ailleurs ?
Amicalement
Christian

Capt Freudiger a écrit:

Bonjour,  un exemple : le beau père d’un ami avait quinze ans à la libération de notre ville, comme partout en France,  les Allemands fait prisonniers ont étés désarmés et débarrassés de leurs équipements, casques, cartouchieres, baïonnettes, etc,etc.. donc, il y avait ici où là des amas d’objets militaires Allemands,  ce monsieur avait sorti de leurs fourreaux deux baïonnettes K98k , afin de les récupérer.
Mon ami m’en avait donné une ( je l’ai toujours) et à gardé l’autre , avec le temps,  je lui ai retrouvé un fourreau, qui évidemment n’à pas le même numéro, je pense que ce type de scénario à du beaucoup se reproduire,  en dehors de ça,  j’en ai récupéré d’autres , des pièces de terrain qui sont , elles bien monomatricules.
Les US avaient la solution : pas de numéro sur le fourreau.
Pour les Lebel, je ne sais pas..
Amicalement, Capt.

Bonsoir,

En effet, ça a dû arriver souvent mais ça n’explique pas les quantités astronomiques de baïonnettes non assorties...
Merci pour le partage de votre expérience en tout cas.
A bientôt.
Christian

Bonjour,
A ma connaissance, les renumérotations d'armes étaient le plus souvent faits au régiment par l'armurier.

Bonjour, vous pouvez voir sur l’ « Instruction sur l’armement et le matériel de tir » de 1924 (en accès libre sur Gallica) page 225 que la question se posait déjà: J’en déduis donc qu’il n’y a rien d’anomal à ce que les numéros ne soient pas toujours les mêmes et qu’il ne s’agit donc pas forcément d’une association plus « récente ». Pour la « lebel » ou 1886 pour être plus précis, on peut la retrouver au même numéro mais du coup rien d’anormal à ce qu’elles ne l’aient pas. Cordialement, bonne journée

Bonjour, Belle 1886 à lame précoce! A t'elle encore l'axe de ressort de virole?

Phyllostachys a écrit:

Bonjour, vous pouvez voir sur l’ « Instruction sur l’armement et le matériel de tir » de 1924 (en accès libre sur Gallica) page 225 que la question se posait déjà: J’en déduis donc qu’il n’y a rien d’anomal à ce que les numéros ne soient pas toujours les mêmes et qu’il ne s’agit donc pas forcément d’une association plus « récente ». Pour la « lebel » ou 1886 pour être plus précis, on peut la retrouver au même numéro mais du coup rien d’anormal à ce qu’elles ne l’aient pas. Cordialement, bonne journée

Bonjour.

Merci beaucoup pour ce précieux document. Je n’arrive pas à le trouver sur Gallica!?!
Quel titre faut-il demander svp ?

Amicalement
Christian

curly red ryder a écrit:

Bonjour, Belle 1886 à lame précoce! A t'elle encore l'axe de ressort de virole?

Bonjour.
Ce n’est pas la 1ère fois que vous faites mention de cet axe de ressort de virole sur le 1er modèle de 86 . Avez-vous une photo ou un dessin de cet axe et comment s’assurer qu’il est présent quand la baïonnette est sur un étal de bourse de militaria par exemple ?
Merci d’avance,
Christian

Chris-Passion a écrit:

curly red ryder a écrit:

Bonjour, Belle 1886 à lame précoce! A t'elle encore l'axe de ressort de virole?

Bonjour.
Ce n’est pas la 1ère fois que vous faites mention de cet axe de ressort de virole sur le 1er modèle de 86 . Avez-vous une photo ou un dessin de cet axe et comment s’assurer qu’il est présent quand la baïonnette est sur un étal de bourse de militaria par exemple ?
Merci d’avance,
Christian

Re-bonjour,

J'ai pu trouver des photos de cette fameuse vis sur internet.
Merci!

curly red ryder a écrit:

Bonjour, Belle 1886 à lame précoce! A t'elle encore l'axe de ressort de virole?

Bonsoir et merci Curly red ryder, j’avoue que je ne suis pas trop pour les démontages et du coup je n’ai pas eu la curiosité d’aller voir mais j’essaierai peut-être demain. C’est vrai que ça peut-être intéressant pour pouvoir la dater plus précisément. Chris-passion je vous mets le lien: https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k96162945.image il faut aller à la page 225 pour voir l’extrait. C’est vrai que le sujet de la concordance de numérotation est intéressant puisqu’en général les pièces « matching number » ,comme on les voit appelées parfois, sont plus recherchées et du coup à des prix plus onéreux. Mais finalement des associations de pièces non concordantes ont très bien pu être faites dans les armureries des régiments. Pour exemple j’ai une épée modèle 1887 de sous-officier rengagé réglementaire, avec un fourreau lui aussi réglementaire mais pas au même numéro. Trouver cette épée n’est pas bien compliqué mais un fourreau c’est déjà plus délicat, je pense donc que l’échange a dû se faire en armurerie même si l’hypothèse d’un assemblage par un collectionneur ou brocanteur/antiquaire est aussi possible. Finalement avec une pièce au même numéro on est « normalement » quasiment certain que les pièces ont vieilli ensemble, dans le cas contraire on ne pourra jamais être totalement sûr. Bonne soirée cordialement

Bonsoir Phyllostachys,
Merci pour vos renseignements éclairés et pour le lien Gallica.
Moi aussi, j’essayerai demain de vérifier si l’ axe du ressort est présent. Je vous tiens au courant.
Bonne nuit.
Christian.

Bonjour, je me suis décidé à aller voir ça de plus près, il faut un petit tournevis du type d’électricien. Je n’ai pas tout enlevé mais on voit bien la vis qui guide le ressort de virole. Il s’agit donc d’une des premières productions entre 1886 et 1888. Connaît-on les chiffres de production? Cordialement

Bonjour,
Il n’est souvent pas nécessaire de démonter quoi que ce soit pour voir s’il y a un axe de ressort. On en distingue le sertissage de l’autre côté.
Le mulot

Bonjour, comme le dit Le mulot , je confirme qu’il n’est pas nécessaire de procéder au démontage, on peut voir de l’autre côté l’axe de ressort du bouton poussoir.
Et pour répondre à la question de Chris-Passion , sur l’étal des bourses , les baïonnettes n’étant pas toujours nettoyées, passer un petit coup de triple 0 à cet endroit. ( évidemment avec l’accord du vendeur, qui risque de tousser si l’axe n’est pas présent et donc pas d’achat, vous pourrez toujours dire que l’objet est un peu plus propre !)
Amicalement, Capt.

Bonjour,

Merci pour vos précisions et bonne journée.

Christian.