PLF Hebel 1894 (Màj 13/04/24 : Hebel WWII)

J’ouvre ce post pour présenter le Pistolet Lance-Fusée Hebel 1894. Un de mes thèmes de collection car j’aime la mécanique allemande, la diversité de fabricants, l’élégance de ce PLF et à 10 ans (nostalgie), j’en ai trouvé un dans la haie séparant la maison familiale des voisins, que j’ai commencé + ou – à restaurer.
Je sollicite votre contribution pour alimenter ce post afin de présenter à terme l’exhaustivité des fabricants et aussi de rechercher les n° les plus élevés pour avoir une idée du nombre fabriqué pour chaque.
Une rapide présentation inspirée du net.

Ce pistolet lance-fusée allemand fut mis en service en 1894 et fabriqué jusqu’en 1918. De calibre 4, il mesure 360 mm avec un canon de 230 mm pouvant varier selon les fabricants et un poids de 1 500 g. Le canon et la carcasse sont entièrement réalisés en acier usiné. Toutes les pièces principales reçoivent un bronzage noir. Le chien et la détente sont polis blanc glacé, les vis étant jaunies ou bleuies à la flamme. Les plaquettes en noyer ou hêtre sont maintenues par une vis traversante et un ergot en bas de la poignée. Une trentaine d'entreprises  allemandes, autrichiennes, belges ou hollandaises ont fabriqué ce PLF avec des cotes parfois différentes, ce qui rend les pièces difficilement interchangeables (pas du Mauser G98). Les pièces sont souvent numérotées de 2 à 4 chiffres.
L'ouverture de l'arme à double verrouillage se fait par un levier placé sous la détente. Le canon bascule selon le système à brisure, il est muni d'un extracteur automatique. Sur la gauche de la carcasse se trouve une plaque de recouvrement maintenue par trois vis. Elle permet l'accès à une platine à simple action, dotée d'un chien rebondissant. Cette platine comporte trois ressorts à lame. Le plus grand actionne le chien par l'intermédiaire d'une chaînette. Sa tension peut être réglée au moyen d'une vis traversant l'armature antérieure de la poignée. Un ressort de rebondissement, plus petit, permet l'enclenchement automatique du chien dans le cran de sécurité de la détente après la percussion. Enfin, le plus petit des trois ressorts, assure le rappel de la détente. Sous le canon, logé dans la partir antérieure, se trouve un quatrième ressort à lame. Ce ressort maintenu par une vis, assure le rappel du levier d'ouverture. Le pontet n'est pas solidaire de la carcasse et peut-être enlevé après avoir retiré la plaque de recouvrement. L'axe de bascule du canon se fait par une vis de grand diamètre. Au début de la fabrication, cet axe était solidaire, par la suite, l'expérience aidant, il sera accompagné par une petite contre-vis de blocage.
Sur le côté gauche de la carcasse est attribué le numéro de série accompagné des initiales ou du sigle du fabricant. Le poinçon d'inspection se trouve sur le côté droit de la carcasse. La partie arrière de l'armature de la poignée comporte parfois des marquages régimentaires.
On trouve une version WW2 par raccourcissement du à canon.