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 la marine japonaise

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343KKT_Sakai
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343KKT_Sakai


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Localisation : la garde 83
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MessageSujet: la marine japonaise   la marine japonaise EmptyDim 14 Juin 2009 - 15:38

Sur le plan du matériel, la marine du Mikado est une fille de la Royal Navy :
Pendant plus de trente ans, les bâtiments japonais sont, presque tous,
Construits en Angleterre. Le premier cuirassé confié à un chantier japonais est le Satsuma, mis sur cale en 1905; le dernier bâtiment de
Ligne réalisé par Vickers à Barrow-in-Furness, est le Kongo, entré en service en 1913, mais ses trois sister ships sont construits au Japon.
Après 1922, les Japonais voulant toujours les bâtiments les plus puissants de leur catégorie, 3 es unités sont très souvent surchargées, surtout « dans les hauts » ; il en résulte alors maintes fois, soit que le déplacement réel excède le déplacement initialement prévu (que l'on continue à afficher officiellement), soit que la stabilité laisse à désirer, ou que la coque soit trop faible. On ne constate que les bâtiments japonais
Passent fréquemment en refonte : qu’ 'il’ agisse d'améliorer l'armement, ou de remédier à la fragilité de coque ou aux défauts de stabilité, ce qui se traduit par de nouveaux alourdissements. En revanche, les logements du personnel sont Systématiquement rudimentaires.

Dans le domaine des armes et équipements, il faut signaler l'excellente torpille type 93, mise au point par les ingénieurs japonais en 1933,
Dite « longue lance », fonctionnant a l'oxygène donc sans sillage de bulles, qui allie vitesse,
Portée et précision : elle peut parcourir 20 000 mètres à 49 nœuds, alors qu'en général les torpilles ne sont véloces que sur de courts trajets,
Ou ne vont loin qu'à vitesse modérée ; de plus, son calibre de 24 pouces (610mm) lui permet de porter une charge explosive de 50 % supérieure à celle d'une torpille de 21 pouces (533 mm) ; les Américains feront de cette arme une sévère expérience. A l'inverse, le radar sera
Tardif et peu performant, et le sonar quasi inexistant. Quant à la DCA rapprochée, il est curieux de noter qu'elle utilise essentiellement
Des canons de 25 mm et des mitrailleuses de 13,2 mm Hotchkiss, qui sont des extrapolations de la classique mitrailleuse d'infanterie de
8 mm, dont la licence a été acquise en France en 1935.

Sur le plan du tonnage de la flotte, les marins s'efforcent en permanence de remédier à la situation d'infériorité imposée à leur pays par
Les traités de 1922 et 1930, infériorité acceptée à contre cœur par les diplomates, mais en aucune manière par les marins ; ceux-ci utilisent donc toujours au maximum les possibilités offertes par les textes. Non seulement, ils construisent tout ce qui est permis, mais ils mettent à profit les failles du système : par exemple, lorsque les textes ne régissent que les porte-avions de plus de, 10 000 tonnes (c'est-à-
Dire entre 1922 et 1930), ils réalisent une unité ne déplaçant officiellement que 8 000 tonnes (le Ryujo). Le secret militaire étant bien protégé,
Les Anglo-Saxons l'ignorent ; et se bercent d'illusion pensant que les Japonais « copient » sans innover...

Enfin, l'arme aéronavale japonaise (porte-avions et avions) jouit d'une expérience et d'un degré d'entraînement bien plus réalistes que ceux de la marine américaine, puisque l'« incident» passager de Shanghai (1932) et l'« incident de Chine », permanent depuis 1937, ont permis sa mise en œuvre systématique ; les autres composantes de la marine, bien qu'elles n'aient pas alors d'adversaire à leur mesure, sont elles aussi très entraînées ; combat de surface, de nuit comme de jour, débarquements, etc.....

Les cuirassés

Au nombre de dix à la veille de Pearl Harbor, les cuirassé s japonais sont ceux qui résultent du traité de Washington (tableau A) ; tous sont

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Donc entrés en service entre 1913 et 1921, mais ils ont été dûment refondus et modernisés (certains même deux fois). Les quatre Kongo sont d'anciens croiseurs de bataille, « transformés » en cuirassés par addition de blindages sans diminution de vitesse, ce qui a nécessité la
Refonte totale des machines ; parmi eux, le Hiei, désarmé et partiellement démantelé en vertu du traité de Londres de 1930, a été rééquipé et réarmé dès 1936. Le Nagato et le Matsu, les deux premières unités du programme « 8-8» de 1920, comptent jusqu'en 1941 parmi les
Quelques cuirassés les plus puissants du monde.

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Puis, dès 1935, aussitôt après avoir dénoncé le traité de Washington, les Japonais étudient un cuirassé géant, destiné à surclasser tout ce que
L’ennemi potentiel pourrait imaginer. Le secret sur leur construction aidant, le Yamato et le Musashi entrent en service en 1941 et 1942;
Aucun cuirassé étranger, même les unités de la classe Montana, en projet aux Etats-Unis entre 1940 et 1943, n'atteindra ni le déplacement, ni surtout la puissance de feu de ces deux mastodontes (un obus de 460 mm pèse quelque l 800 kg) ; ceux-ci vont pourtant périr très vite,
Sans gloire mais non sans honneur.

Les porte-avions

Les porte-avions japonais sont déjà au nombre de neuf en décembre 1941, et le dixième est en essais; le tableau B montre que le rythme des
Constructions, d'abord lent, s'accélère fortement à partir de 1935 ; la dénonciation du traité de Washington intervient à point nommé pour
Permettre toutes les réalisations expérimentales complémentaires suggérées par l'expérience déjà acquise avec le Kaga et l'Akagi. Ces deux grands anciens sont à l'époque officiellement, donnés comme déplaçant 26 900 tonnes.


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Le chiffre est sensiblement dépassé en fait dès la mise en service (1927-
30), mais la refonte l'augmente encore de 7 000 à 8 000 tonnes, sans que
Nul n'en prenne vraiment conscience hors du Japon.
Le Kaga et l'Akagi sont construits sur des coques de bâtiments déclassés du programme «8-8», coque de cuirassé pour le premier et de croiseur de bataille pour le second. Après ces importantes
Unités, les Japonais expérimentent successivement un tout petit porte-avions (Ryujo, peu satisfaisant), puis deux moyens (Soryu et Hiryu),
Viennent enfin deux unités de bonne taille, les plus réussies de tout l'ensemble, le Shokaku et son sister-ship le Zuikaku
(« Grue volante » et « Grue de bon augure »)

Entrés en service en août et septembre 1941. A partir de là, pressés par la nécessité, les Nippons procèdent essentiellement par transformation de divers types de bâtiments rapides, souvent conçus d'ailleurs dès l'origine en vue de cette opération éventuelle : trois ravitailleurs de sous-marins (Zuiho, Shoho et Ryuho), deux paquebots (Junyo et Hiyo, parfois cités sous les noms de Hayataka et Hitaka), ultérieurement
Deux transports d'hydravions (Chitose et Chiyoda), et même un cuirassé géant, le Shinano (entré en service le 19 novembre 1944 et coulé par un sous-marin dix jours plus tard !) ;

De plus, les deux vieux cuirassés Ise et Hyuga se voient installer en 1943 un demi-pont d'envol, sur près de la moitié arrière de la coque, au
Détriment du tiers de leur artillerie, mais cette réalisation hybride semble n'avoir donné aucun résultat valable.

De vrais porte-avions sont cependant encore construits ; un grand, le Taiho (1941/44), dont la carrière s'achève dans la mer des Philippines
Au bout de trois mois de service, et trois moyens, Unryu, Amagi et Katsuragi, terminés d'août à octobre 1944 et dont l'activité opérationnelle est réduite, du fait du manque simultané d'avions et de pilotes...

Outre les porte-avions de combat, les Japonais aménagent des cargos en « porte-avions d'escorte ». Le premier, le Taiyo, est en sériée dès septembre 1941 ; mais il ne sera suivi que de quatre autres imités ; Unyo et Chuyo en 1942, Shinyo et Kaiyo en 1943. Ces unités, en particulier les deux premières, ne seront des porte-avions d'escorte que de nom en raison de leur déplacement.

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Shinano


Les croiseurs lourds

Les croiseurs lourds appellent peu de commentaires : on en recense dix-huit au début de décembre 1941 (tableau C). Sauf les quatre premiers, ils dépassent largement, dans les faits, les 10000 formes des traités ; les machines sont sensiblement plus puissantes que leurs homologues d'Outre-Pacifique, et ils sont équipés de tubes lance-torpilles alors que les Américains n'en ont pas.
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Il est remarquable cependant qu'aucun bâtiment de cette catégorie n'ait été mis en service entre le milieu de l'année l939 et la fin de la guerre ; il est vrai que jusqu'aux batailles de Leyte (25 octobre 1944), quatre seulement des dix-huit unités ont été perdues.

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Les croiseurs légers

Au nombre de dix-sept à vingt (tableau D), et vraiment « légers », les croiseurs légers sont plutôt de simples conducteurs de flottilles de
Destroyers que des croiseurs. En mettant à part les trois Katori (vitesse et armement trop faibles), on remarque que ces 17 bâtiments sont
Tous anciens ; les plus récents ont déjà 16 ans d'âge au début de la guerre.
Les années 1935-37 ont pourtant vu entrer en service quatre très fortes unités, celles de la classe Mogami, mais dès 1939-40 ces « croiseurs légers » passent dans la catégorie des croiseurs lourds, du fait de l'installation de cinq tourelles doubles de 203 mm à la place des
Cinq tourelles triples de 155 ! Simultanément, le programme naval de
1939 autorise la construction de nouvelles unités, en remplacement et
Complément ; quatre de la classe Agano et neuf de la classe Oyodo (analogues aux Agano, mais dont un seul sera terminé), qui
Sont, eux, de véritables petits croiseurs.

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Les destroyers

Les destroyers comptent en principe 101 unités (tableau E),
Appartenant à 10 classes ; mais les 32 premiers bâtiments, vu leur âge, sont confinés à des tâches secondaires. Les premiers bâtiments opérationnels se trouvent à partir de la classe Fubuki, dont les
Unités sont capables de lancer les torpilles « longue lance ».
Plus tard, les programmes 1939 et 1941 entrainent la construction, sur quatre années, des 20 destroyers de la classe Yugumo, dont la vocation
Est plus tournée vers la défense aérienne que vers le lancement de torpilles. Les Japonais arment aussi des « destroyers de 2" classe », dont le déplacement normal est inférieur à l 000 tonnes ; on en compte 8 antérieurs à 1922, et 12 entrés en service entre 1933 et 1937 ; l'un de ceux-ci, le Tomozoru, ayant chaviré dans un ouragan en 1934 par excès de charge dans les hauts, tous les destroyers récents, en particulier les Fubuki et les Akatsuki, retournent dans les arsenaux pour refonte.
Enfin, comme les Américains, mais avec beaucoup de retard, les Japonais construisent des « destroyers d'escorte »,
Destinés à la protection des convois ; 18 Matsu entrés en service en 1944, et 14 Tachibana en 1945.
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Les sous-marins

Les sous-marins japonais, quant à eux, échappent à toute présentation à la fois concise et précise ; on ne peut, là, que donner des indications globales. Ces bâtiments, qui n'ont pas de noms, sont désignés par une ou deux lettres suivies d'un numéro :
Les I sont les grands sous-marins qui, sauf exception, déplacent au
Moins l 500 tonnes en surface et 2 000 tonnes en plongée ;
Les Ro ont un déplacement en surface compris entre 500 et l 100
Tonnes ;
— les Ha ne dépassent pas 500 tonnes.
Les I sont les plus nombreux ; ils répondent à la stratégie générale japonaise consistant à attaquer les navires de guerre américains le plus
Loin possible à l'extérieur du périmètre de défense de l'Empire ; d'ou la recherche d'un rayon d'action aussi grand que possible, toujours accru, et aussi la spécialisation des bâtiments en sous-marins de commandement,
D’éclairage, d'attaque, etc., mais aussi en ravitailleurs, ou en transporteurs d'embarcations de débarquement. L'inventaire est donc trop complexe pour être détaillé ici.
Au 7 décembre 1941, le Japon possède 47 sous-marins opérationnels de type I appartenant à 6 classes, subdivisées en 12 sous-classes. La moitié a un déplacement approchant ou atteignant 2 500/3 500 tonnes (surface/plongée) et un rayon d'action supérieur, souvent de beaucoup,
À 10 000 nautiques (de Yokohama à San Francisco, il y a 4500 nautiques).
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En 1942, n'entrent en service que 14 nouveaux I ; mais, de 1943 à la mi-1945) 48 sous-marins I sortent des chantiers ; ils sont à ranger dans 8
Classes (dont 4 nouvelles) et 13 sous-classes ! Parmi eux, figurent 3 sous-marins « électriques », comparables au type XXI allemand,
bien qu'ils dérivent d'un prototype purement japonais construit en 1937-38 et démoli après des expérimentations poussées, et 3 sous-marins porteurs de 3 hydravions chacun et conçus en vue du bombardement... des écluses du canal de Panama ! 85 des 109 sous-marins ci-dessus évoqués sont perdus avant le 15 août 1945.

Les sous-marins du type Ro sont beaucoup plus modestes, en nombre comme en tonnage :
11 unités opérationnelles en service an début de la guerre ;
— 6 unités construites en 1942 ;
— 30 unités construites de 1943 à 1945.

Mais, malgré leur rayon d'action modéré qui les confine dans le Pacifique occidental où les bases sont nombreuses et rapprochées, leur
Activité est inlassable et souvent couronnée de succès ; elle s'accompagne cependant de la perte de 42 d'entre eux.
Quant au tout-petit type Ha, dont les deux classes sont très tardives et limitées & 10 unités chacune, il ne vaut mention que par le modèle
Destiné à l'ultime défense côtière du Japon ;
Celui-ci, quelque peu comparable au type. XXVI allemand, a une vitesse en plongée supérieure à sa vitesse en surface, mais il n'a pas l'occasion de faire la preuve de ses qualités.
Il convient enfin de signaler, ou rappeler d'une part, que les Japonais construisent et mettent en service, avec un succès mitigé, un très grand
Nombre de sous-marins de poche et autres torpilles humaines kaiten ; d'autre part, qu'ils disposent dès 1941 d'un nombre appréciable de
Petits chalands de débarquement type daihatsu et autres, alors que les Américains en sont encore à homologuer des prototypes.

😉
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