Écrin avec EK 1 et 2 ainsi que la ritterkreuz....

Un rare etui avec l’agraphe au sommet de La Croix de fer de 1 classe de 1914. Il y a également la miniature pour les vêtements civils.

Une variante avec une EK1 de 1914 à droite et EK2 1939 en bas à gauche...

Bonjour Bob
Le dernier écrin est très douteux: l'aigle ne correspond pas du tout aux standards habituels. Et pour les décos, l'EK1 de 1914 ne devrait pas s'y trouver, impossible d'avoir eu une croix de fer 1914 lorsque l'on a eu une EK2 39 (et vice versa).
Et pour finir, la photo du RKT (Egon Aghta) est très certainement un rajout : Aghta reçoit la RK en février 45 et les EL en 03/45, une date bien trop tardive pour avoir eu le temps de se faire produire un tel écrin.
Mais sinon les autres photos sont vraiment top!
Denis

Ah oui merci pour les précisions. Ce n’est peut être pas un écrin « officiel « ? Mais un Fait par la famille ou par lui même par la suite vu qu’il a eu le RK très tardivement.
Une question : si l’on a reçu une ek1 lors de la première guerre on n’a juste le rappel ensuite ou on passe direct à la DKIG pour un nouveau fait d’arme ?
En parlant des aigles présent sur les étuis, il y en a un particulièrement réussi sur les livrets des RK.

Tu as effectivement raison, l’étui douteux vient de chez regaliashop. Je l’ai trouvé un peu par hasard en cherchant ce matin. Bien vu

Bob Denard a écrit:

Une question : si l’on a reçu une ek1 lors de la première guerre on n’a juste le rappel ensuite ou on passe direct à la DKIG pour un nouveau fait d’arme ?

Bonsoir Bob,

Les titulaires des EK2 et EK1 reçu en 1914 devaient à nouveau se distinguer durant le second conflit pour recevoir les barettes de rappel. Les critères d'attribution des barettes de rappel étaient les mêmes que ceux requis pour obtenir une EK2 39 ou EK1 39, sauf que dans la pratique, les récipiendaires se voyaient accorder une barette de rappel à l'EK2 ou à l'EK1 en fonction de la bravoure dont ils avaient fait preuve.

Pour recevoir la DKiG, il fallait avoir faire preuve d'actes de bravoure répétés (ou de mérites exceptionnels répétés dans le commandement d'une troupe), la DK éayant été créée pour combler l'écart qui existait entre l'attribution d'une EK1 et celle d'une RK. Les critères d''attribution ne variaient pas, que l'attributaire ait eu auparavant l'EK1 1939 ou l'EK1 1914 avec barette de rappel, la seule condition étant que l'attributaire soit déjà titulaire d'une EK1 1939 ou d'une barette de rappel à l'EK1.

Je continue pendant que j'y suis : l'attribution de la RK (puis de ses classes supérieures) nécessitait un acte de bravoure exceptionnel ou le commandement décisif d'une unité ayant entraîné le succès d'une opération (au niveau des plus petites unités comme la compagnie jusqu'à un groupe d'armées).
Pour les armes "techniques" '(U-Boot, Panzer, Chasse ou Bombardement..), les critères d'attribution étaient assez faciles à déterminer : tonnage coulé, chars détruits, avions abattus ou vols opérationnels), par contre, pour le reste des troupes et principalement l'infanterie, on était sur des critères plus subjectifs.

Pour conserver toute sa valeur à la Ritterkreuz, il existait un système d'approbation très complet (le "Vorschlag" ou recommandation) qui donnait le "CV" du soldat, expliquant les actes méritant, a priori, l'attribution de la RK, signé par son chef de régiment puis par le Kommandeur de la division. Il devait ensuite être approuvé par le Corps d'Armée, l'Armee ou le Heeresgruppe et atterrissait au bureau du Personel de l'Armée de Terre qui donnait (ou pas) son accord et ça puvait parfois se terminer par Hitler lui même dans les premières années.
Il arrivait parfois que la demande soit refusée et que le soldat se voit attribuée une décoration de moindre valeur (DKiG par exemple).

En espérant avoir été assez clair... sinon n'hésitez pas à poser des questions

Denis

Bonjour, sacrée explication... je te remercie grandement pour avoir pris le temps de me répondre en détail.

Nous parlions de coussin mortuaire avec les décorations du récipiendaire. J’ai trouvé une photo des funérailles du Eichenlaub Generaloberst Friedrich Dollmann.

Voilà un bel écrin pour une RK ainsi que sa miniature.

Un autre coffret pour les deux EK et leur miniature.
On notera qu’il y a un petit brassard sur le haut de l’écrin.

Original le dernier!!

Greg.

Voilà un des très rare écrin pour la grand croix de La Croix de fer de Goering. Il y en a un chez Weitze actuellement. Il dit qu’il y en a 5 connus au monde. Ce type d’écrin exceptionnel a été retrouvé à la fin de la guerre au château de Klessheim.

Voilà un etui pour une belle RK pour relancer un peu le post.

Voilà de nouveau écrin pour les RK dans le livre de Dietrich Maerz.

Et le très rare, voir exceptionnel etui de H.U.Rudel, seul et unique récipiendaire des feuilles de chênes, glaives et brillant en or. L’écrin est marron ce qui indique qu’à l’intérieur c’est la décoration dorée.

J’ai trouvé un écrin pour une croix de fer de première classe d’un soldat de l’afrikakorps. Un très beau custom avec les miniatures de la heer et de sympathisant du parti. L’étui d’origine de la EK est également présent.

Bonjour,

l'insigne de casque tropical de la Heer n'avait plus ses pattes ?

Cordialement

Bonjour,
l’écrin est percé en trois endroits et les pattes sont dessous pour maintenir l’insigne.
Cordialement

D'accord, merci. Dommage, il aurait plutôt eu sa place sur un casque.

Bonjour,

Cela ne me choque pas outre mesure. C'est du souvenir perso, et à l'époque un indigne de casque est très courant et sans valeur particulière.
La croix de support en velours est étonnante !

Greg.

MAGNIFIQUE