Casque WH avec une découverte inattendue : le dénouement !!!

Bonjour
Triste nouvelle dans cette incroyable aventure.
JC

Salut ,

Décidément ça s'est joué de peu pour cette histoire !

Il aurait été triste d'apprendre son décès quelques jours ou semaines avant la prise de contact.

Là, la boucle est bouclée de justesse concernant cet objet .

Merci du partage de cette histoire et de la photo.

Cdlt, Quentin .

jchfab a écrit:

Bonjour
Triste nouvelle dans cette incroyable aventure.
JC

+1
Mat

Bonjour DOUDOU555
Franchement, une très belle histoire, la vie a voulu qu elle se termine comme cela.
Cordialement Robert

Bonjour,
Sincèrement, une très belle histoire qui bien qu'elle se termine sur une note de tristesse ne lui enlève pas son caractère exceptionnel.

DOUDOU555 a écrit:

Bonjour.
J'ai reçu une longue lettre du porteur du casque que je nommerai Werner pour protéger son annonima.

Voici donc son histoire.

Notre jeune soldat est incorporé au gebirgsjäger bataillon II/98 et son secteur d'activité se situera en Italie et ensuite dans les Alpes Françaises.
Il m'a principalement parlé de son dernier combat et a évité on s'en doute par pudeur d'évoquer l'épisode des glières et autres secteurs de répression de la résistance bien connus.
Il me cite une anecdote vécue à La Grave où une information leur arrive : des parachutistes américains serait postés sur le massif de la Meije à près de 4000 mètres d'altitude.
Un détachement d'alpinistes expérimentés dont Werner se tient prêt à escalader cette belle montagne. Ils étaient fiers et enthousiastes de gravir ces pentes, mais malheureusement, le commandement a annulé la mission de reconnaissance, jugeant à raison qu'il était impossible pour des paras d'atterrir sur ce terrain.
Werner fit donc marche arrière pour récupérer ses affaires laissées dans la vallée dont ce casque qui l'aurait encombré au cours de cette ascension.
Notre soldat continuera dons ses missions avec son bataillon jusqu'en Août 44, le 22 exactement.
Lors de sa retraite, son bataillon s'arrête dans le parc du château de Vizille pour se reposer. A peine installés, un feu nourri de grenades et d'obus les harcèlent. Impossible de riposter : les murs d'enceintes sont trop hauts.  Un obus éclate et fait voler une partie de la tour du château. Werner se trouvait au pieds de la tour. Il reçoit des gravats dont l'un d'eux a fendu le casque : on devine l'impact sur les photos.
Quand la situation se calme, tout le monde est fait prisonnier : de son bataillon, il ne reste que 28 hommes.
Werner abandonnera son matériel radio (il était opérateur radio) et ce fameux casque sur une charette tirée par des chevaux.
Il est ému de le revoir après si longtemps et est heureux de la paix franco allemande depuis toutes ces années.

magnifique témoignage que je viens de lire avec émotion...
Bravo.

Merci pour le partage de ce superbe témoignage historique.
JC

Merci à tous.
Je lance un appel aux rédacteurs de magazines militaria si quelqu'un est intéressé par le sujet.
Cette histoire est tellement extraordinaire que j'aimerais la partager et la publier.
La famille m'en a donné l'autorisation par écrit.
Il n'est pas question de retracer le parcours de ce soldat durant la guerre mais simplement de relater cette aventure hors du commun.
Ma boîte mp est ouverte.

Bonsoir,

C'est vrai cette histoire que tu nous fais partager est vraiment sublime,et mériterait a mon avis même un article télévisé au 13h ou même au 20h National,car il a tout à fait sa place,et pas que dans le milieu réservé du militaria.
Vivement la suite

DOUDOU555 a écrit:

Merci à tous.
Je lance un appel aux rédacteurs de magazines militaria si quelqu'un est intéressé par le sujet.
Cette histoire est tellement extraordinaire que j'aimerais la partager et la publier.
La famille m'en a donné l'autorisation par écrit.
Il n'est pas question de retracer le parcours de ce soldat durant la guerre mais simplement de relater cette aventure hors du commun.
Ma boîte mp est ouverte.

Hello
Très belle histoire
Moi, je peux te proposer une publication sur les réseaux sociaux PassionMilitaria
On a 35 000 abonnés, si ça peut t'intéresser
https://www.facebook.com/PassionMilitaria

Bonjour,

Ce n'est pas la tour qui a été touchée mais l'horloge du château. Le château depuis 1925 et jusqu'en 1960 fut une résidence des présidents de la république et maintenant le musée gratuit de la révolution française.

voici le contexte et une photo du jour

A Vizille, une garnison allemande, remontant depuis Gap, s'est retranchée dans le parc du château.
Les hommes d'André Lespiau Lanvin (chef du secteur I, maquis de l'Oisans), les attaquent. Les
Américains tirent sur l'horloge du château. Les soldats allemands, chez qui la panique gagne, doivent
se rendre à 18h00,

Bonjour, pour terminer cette aventure :
Je viens de recevoir par courrier la coupure de presse locale que Werner a fait publier quelques jours avant son décès.
Je suis vraiment très touché également par cette histoire.

Bonjour
Merci pour le partage de l'article de presse.
JC

Bonjour
Incroyable tout ça, félicitations.
Ce casque est désormais " inestimable" pour ceux comme vous, comme moi, s intéressant à l histoire des objets.

Vincent

Super! Très belle histoire et sûrement une des dernières qu’on puisse vivre. Vous avez un morceau d’histoire. Conserver le longtemps...

Capellānus a écrit:

Bonjour,
Sincèrement, une très belle histoire qui bien qu'elle se termine sur une note de tristesse ne lui enlève pas son caractère exceptionnel.

Bonjour,
+1!

Bonsoir,

SVP si quelqu'un pouvait traduire en Français l'article

Merci!

Bonsoir,
Philcoll29, je m'y suis essayé.
J'aime bien la conclusion du soldat Allemand. Belle histoire, bravo DOUDOU555!

75 ans après la fin de la Seconde Guerre mondiale, un collectionneur de militaria Français tombe sur le casque d'acier d'un chasseur de montagne allemand  et le trouve à Ulm: Werner Bierdämpfel

À la fin de l'année, Werner Bierdämpfel d'Ulm a reçu une lettre de France dans sa maison sur le Roten Berg. L'expéditeur habitait une ville à la frontière avec le Luxembourg, ce qui a laissé l'homme d'Ulm perdu. "Je n'y suis jamais allé de ma vie", a déclaré le célèbre alpiniste d'Ulm de  95 ans.
Mais la lecture des lignes suivantes a rapidement révélé le secret :
La lettre provenait d'un collectionneur français de militaria, qui a acheté un casque en acier de la Seconde Guerre mondiale sur Internet et a trouvé le nom Werner Bierdämpfel sur la coiffe en cuir.
La recherche n'a pas été particulièrement difficile. Apparemment, le casque a été retrouvé après la guerre à La Grave, un endroit connu aujourd'hui parmi les skieurs acrobatiques, en Haute-Savoie, ce qui suggérait qu'il s'agissait d'un chasseur de montagne Allemand. Le collectionneur français est rapidement tombé sur Werner Bierdämpfel, qui a plusieurs entrées sur Internet.
Il a écrit un livre et le SÜDWEST PRESSE a continué à faire des reportages sur l'alpiniste, le plus récemment à l'occasion de son 75e anniversaire, le Bierdämpfel avec le sien il y a deux ans.

Né à Ulm en 1925, il a été enrôlé dans les chasseurs de montagne à l'âge de 17 ans et envoyé au front après six semaines de formation de base à Gar- misch-Partenkirchen et à Mittenwald. En 1943/44, il était à Innsbruck jusqu'à sa capture



Sous la photo principale :
En route sur les 1000 sommets
Biographie :  Werner Bierdämpfel et sa femme Else, décédée il y a deux ans, ont passé toute leur vie dans les montagnes.
Dans son livre "Realized Dreams" l'homme d'affaires de formation a raconté ses expériences. Le couple était fermement attaché à l’alpinisme et se promenait dans presque toutes les montagnes du monde.
À l'âge de 17 ans, il rejoint le club alpin allemand, où il est actif dans les sections d'Ulm et de Neu-Ulm en tant que jeune animateur, guide touristique, guide de ski et d'escalade, entraîneur et secrétaire.

Stationné exclusivement en haute montagne, parfois pendant des semaines dans des positions de plus de 3000 mètres, ce qui était une existence difficile, surtout en hiver. Nous étions des alpinistes jeunes et enthousiastes. Nous aimions les montagnes », dit-il aujourd'hui et admet ouvertement qu'il était fier de son unité des troupes de montagne. Il n'était pas un nazi, ni avec la jeunesse hitlérienne et certainement pas dans la période d'après-guerre, qu'il a vaincue. Avant d'aller travailler sur le Grand Pic de la Meije, haut de 3983 mètres, il a laissé son casque dans la vallée. Il a été perdu lors de la retraite dans le parc de la Vizille près de Grenoble Déjà complètement entouré de troupes américaines, seuls quelques-uns ont réussi à s'en sortir. Selon ses déclarations, il ne restait plus que 28 hommes du bataillon, les autres ont été faits prisonniers.

Bien que lui-même ne s'intéresse guère à son vieux casque en acier, il était déjà heureux d'écrire.
A la demande du collectionneur français, Bierdämpfel écrivit son histoire militaire et la lui fit parvenir. Cependant, il ne veut pas récupérer son équipement. "Qu'est-ce que je suis censé faire avec ça ?"
Il demande rhétoriquement et répond au collectionneur par les mots : "Nous avons la paix en Europe depuis 75 ans. N'est-ce pas merveilleux ? Et le miracle devient encore plus grand quand on y pense le positif Le développement de nos deux patries pense », écrit Bierdämpfel.


Légende de la photo :
À la fin de l'année, Werner Bierdämpfel, 95 ans, a reçu une lettre de France, où un collectionneur avait acheté son casque d'acier 75 ans après la guerre.
Photo: Volkmar Konneke

Bonsoir
Très émouvant épilogue
Bravo très belle histoire
Cordialement Robert

Merci beaucoup pour la traduction.
JC

jchfab a écrit:

Merci beaucoup pour la traduction.
JC

bonjour,
+1.

Merci

Bonjour,
merci du partage, c'est une belle histoire.
De justesse, mais quel chance d'avoir un article de presse à mettre à coté de ce casque.
Belle démarche que cette recherche.
Cordialement
Mathieu

Bonjour,

Un grand Merci à HISTORIC pour la traduction

Je suis très ému en lisant l'article et je ne peux me retenir

Un grand Merci à Doudou de nous avoir fait partager cette magnifique histoire

bonjour, un seul mot à dire bravo

Bonjour
Très très beau post bravo et merci du partage

Bonjour

Je découvre ce post avec retard , ce qui m'a permis de le lire entièrement

Félicitations à DOUDOU555 pour son fantastique travail de recherche, et au combattant ainsi que son fils.
Le militaria nous amène à tant de surprises , et c'est ce qui fait force de celui ci

Loulou'