Cuirasse du génie Mle 1838

Bonjour à tous

Chose promise, chose due ! Comme je vous l'avais écrit dans le post sur le casque du génie, je vous présente la cuirasse qui va avec lui.

Le plastron est d'un poids de 5,5 kgs. Il est du modèle 1836, car il a les arêtes du col et de l'emmanchure saillantes. Comme cela blessait les sapeurs, elles ont été arrondies sur le modèle 1838 comme on le constate sur le dos.



Les cuirs, lors de l'achat, n'étaient pas conformes au règlement. Ils ont été refaits par l'ets ROZAIRE (qui malheureusement n'existe plus) mais a un successeur l'entreprise PERIGNON !

Le dos pèse 6,6 kgs,n avec son allègement arrière (conforme au règlement de 1838). On a sur l'épaule droite un marquage "Klingenthal".



On voit bien la large amplitude des emmanchures, pour "faciliter" le travail du sapeur.
La ceinture est en cuir marron avec sa boucle en fer.

Dans son livre "Klingenthal" Monsieur ADOLF présente p. 109 la cuirasse de sapeur du génie fabriquée par la manufacture.

Cordialement.

Marc.

Bonjour,
un ensemble casque-cuirasse du génie en situation:

Cordialement,
CG

Bonjour Crevette

Merci beaucoup pour cette photo. Le reconstituant porte il un modèle d'époque ? L'ensemble parait super bien fait.

Bien cordialement.

Marc.

Oui, c'est un modèle d'époque dont les cuirs qui manquaient ont été refaits.
Et c'est véritablement lourd!

Bonjour

Formidable ! la cuirasse et son casque ont repris vie. A la fin de la reconstitution je pense que celui qui portait cet ensemble était "sur les rotules".
Les deux pièces paraissent en très bon état. Si je ne me trompe il s'agit du Mle 1838 avec les bords du col et de la cuirasse arrondis.
Merci du partage.

Marc.

Bonjour,
Impressionnant ensemble. Je me demande pourquoi l'arrière est plus lourd que l'avant. Sur les cuirasses du XVIIIème cela ne semble pas être le cas.
Merci pour le partage.
Cordialement
Ps09

Bonjour Mortimer

Ayant toujours eu un faible (entre autres) pour "l'arme savante" - le Génie, j'apprécie à sa juste valeur cet ensemble remarquable de fraicheur et surtout assez rare (je n'ose pas dire très rare, mais je le pense). Certaines illustrations mettent en scène ce matériel, au siège de Sébastopol lors de la guerre de Crimée. En cette occasion , ces braves sapeurs (brave pris ici dans le sens courageux), ont du étrenner sous le feu, ces "nouveaux" équipements. Casques et cuirasses, un équipement qui traverse le temps depuis l'origine. Très, très beaux, merci du partage. Cordialement

Bonjour,

merci pour cette présentation,
du matériel bien peu courant

Bonjour,

Très bel ensemble !
Ce devait être l'enfer de creuser avec ça sur le dos, mais en même temps vu comme ils étaient exposés...

Très cordialement.

Cathelineau a écrit:

Bonjour,

Très bel ensemble !
Ce devait être l'enfer de creuser avec ça sur le dos, mais en même temps vu comme ils étaient exposés...

Très cordialement.

Bonjour
Sans parler de la chaleur, car en plein cagnard la chaleur sous la cuirasse...

Très bel ensemble

Bonjour à tous et merci beaucoup pour vos messages.

C'est vrai que ces hommes qui devaient travailler avec tout ce poids sur le dos étaient admirables. Je vois uniquement quand je déplace cet ensemble, quel poids !
Et encore la casque et le dos ont été allégés, c'est la raison pour laquelle sur l'arrière on a cette partie "plus fine" du métal.

Bien passionnément.

Marc.

Bonjour à tous,


Superbe, cher Mortimer ! Merci pour ces photos !

Mortimer 67 a écrit:

Je vois uniquement quand je déplace cet ensemble, quel poids !

Lorsque tu déplaces cet ensemble, ou bien lorsque tu te déplaces avec cet ensemble ? En ces temps de confinement, les forces de l'ordre qui te verraient déambuler ainsi accoutré, doivent hésiter entre la fuite éperdue, et la verbalisation à 135 € !

Bonjour Marne14

Ou alors ils m'interpellent et m'internent... (un autre confinement).

Ce post est passionnant !
Merci à vous Mortimer, cette présentation m'a impressionné.

Il faut se figurer que dès le XVII è siècle, lorsque les sapeurs du Génie "ouvraient la tranchée" aux ordres de Vauban, ils travaillaient de nuit.

Parce que de jour, même avec casque et cuirasse ... ils auraient été immédiatement abattus par les tireurs équipés de "fusils de rempart", des armes de gros calibre destinées justement à abattre les cibles hors de portée du fusil d'infanterie.

Et lorsque les sapeurs travaillaient, il y avait toujours une escouade de fusiliers à proximité pour les protéger, car les assiégés n'attendaient pas les bras croisés que les tranchées de l'attaquant atteigne leurs remparts ...

Lire et relire à ce sujet l'excellent 'Histoire d'une forteresse' par Viollet Le Duc, notamment dans ses descriptions des techniques de siège.

Merci !

Bonjour,

Rien que du très beau, félicitation.

Merci à tous pour vos messages.

Très cordialement.

Marc.