pistolet 1775

bonsoir
il a malheureusement été transformé à percussion mais il m'a séduit par sa debauche de marquages , bien homogene et complet il a été fabriqué en juillet 1775 et tous les marquages sont encore tres frais  aller photos

la suite des photos

Bonsoir,

Très beau pistolet avec son rare marquage La Thuilerie.

Et oui, dommage qu'il ait été transformé à percussion.

Félicitations pour cette acquisition.

Bien cordialement.

Bonjour;
très belle pièce.

JC

Vraiment sympa, il a de la gueule !

Bonjour,
belle acquisition, les marquages sont magnifiques
Bravo !

L'état général est excellent et les marquages sont très beaux. Il mériterait de retrouver un grand ressort : http://www.lapistole.com/ressortannonce.html
J'aurai également craqué, félicitations

Voilà son cadet :



il a beau être resté à silex, il n'a pas gardé cette fraicheur de marquages

et oui mansouti , un an de moins .....e qui m'avais surpris c'est que meme le mois était present

, le grand ressort est present , je l'avais oté pour que la marque du platineur soit lisible

as tu des marquages similaires à l'interieur des pieces ?

cdt Alain

un autre détail mansouty , ta baguette est d'origine ? car elle n'a pas la meme forme que la mienne

Non la baguette n'est pas d'origine comme souvent


pour les autres marquages intérieurs, il me faut démonter l'engin

ce n'est pas le meme platineur

j' ai aussi un 1766 "libreville"

en nettement meilleur etat mais ....je ne suis pas fan du polissage !

Il ait pas poli .

Belles pièces!!!
Le 1763/66 est mon pistolet préféré!!!
Je suis pas très au clair, Avec le marquage "La thuilerie", c'était un entrepreneur privé ?

la thuilerie est un entrepreneur privé qui n'avait pas le droit de se prévaloir manufacture royale et qui donc apposait son nom à l'arrière de la platine ces pistolets sont moins fréquents et sont marqués de l'année et meme du jour de sortie

Hello,
Merci Marlain pour le renseignement, Donc La Thuilerie était un privé, et cela ne l'empêchait pas de marquer ses armes de la manufacture royale de Saint Etienne. C'était en sorte un sous traitant, si je comprend bien.
Merci a tous pour la présentation de ses magnifiques pistolets

C'est incroyable que constater que près de 50 ans après sa fabrication, ce pistolet ait été transformé à percussion… Les armes avaient la vie longue !

nansouty a écrit:

Voilà son cadet :



il a beau être resté à silex, il n'a pas gardé cette fraicheur de marquages

Bonsoir Nansouty,

Pourrais-tu me gratifier d'une photographie des marques de bois à l'arrière de la contre platine ?
Merci

marlain4648 a écrit:

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Bonsoir,

Serait-ce un B à l'envers avant le JUILLT ?
La loupe devrait permettre une identification avec certitude.

Merci

voici :

Merci beaucoup
Il serait de juillet comme celui de Marlain

La marque linéaire est-elle déchiffrable ?

Je distingue peut-être 2 lettres en partie basse à droite du 76 ?

MI ?

devalliere74 a écrit:

Hello,
Merci Marlain pour le renseignement, Donc La Thuilerie était un privé, et cela ne l'empêchait pas de marquer ses armes de la manufacture royale de Saint Etienne. C'était en sorte un sous traitant, si je comprend bien.
Merci a tous pour la présentation de ses magnifiques pistolets

Bonjour,
Carrier dit "La Thuillerie" n'était pas un sous-traitant, en 1773 avec Dubouchet, il a pris la suite de Carrier de Monthieu ( entrepreneur privilégié de la manufacture) après sa condamnation dans l'affaire des réformes d'armes dit procès des Invalides, mais il n'a obtenu un nouveau contrat d'entreprise de la manufacture royale qu'en 1777. Il y restera entrepreneur jusqu'en 1788, associé également avec Carrier du Réal et Perrier.

merci pour ces précisions mais .....entrepreneur privilégié , : il honorait des commandes de la manufacture qui , in fine vérifiait et poinçonnait c'est cela ?
cdt Alain

Bonjour,
c'est en 1764 que le Roi approuva la création d'une société d'entrepreneurs jouissant désormais avec le titre de « manufacture royale » du privilège exclusif de fournir toutes les armes commandées pour les troupes françaises comme celles provenant des commandes des puissances étrangères.
Les entrepreneurs étaient propriétaires des locaux, payaient les ouvriers, les approvisionnements en matières premières et s'engageaient à fournir des armes, strictement contrôlées par l'artillerie, suivant les commandes officielles.
Pour exemple, voici l'organisation de la manufacture en 1782 :