Manufactures d armes blanches sous Napoleon

Bonjour.Tout le monde connaît la manufacture de Klingenthal (1804-1962).Connaît on la liste des autres manufactures qui confectionnèrent epees,sabres,baionnettes et briquets de 1804 a 1815 ? Merci.

Voyons, voyons : Il y a déjà Versailles et Turin

Bonjour,


Également Paris, non ?

ScMc a écrit:

Bonjour,


Également Paris, non ?

Pour les lames, certaines étaient effectivement marquées AP, mais pour le montage final, je doute

Pour la période immédiatement antérieure, la révolution, je pense ; ensuite, pas certain, en effet........

bonjour a tous

"AP" pour atelier de Paris sous la révolution est devenu la manufacture de Versailles ...

Bonjour,
il y a aussi la Manufacture d'armes de Saint Etienne qui a toujours fait des armes blanches et à feu depuis ses débuts et qui ne s'est spécialisée dans les armes à feu qu'au XIX°.
Cordialement,
CG

zephyr1832 a écrit:

Bonjour.Tout le monde connaît la manufacture de Klingenthal (1804-1962).Connaît on la liste des autres manufactures qui confectionnèrent epees,sabres,baionnettes et briquets de 1804 a 1815 ? Merci.

Faux Zéphyr, la manufacture royale d'armes de Klingenthal a définitivement fermé en 1836 remplacée déjà partiellement par Châtellerault à partir de 1819.
Après 1836 Klingenthal n'est plus que l'entreprise civile privée de Klingenthal gérée par la famille Coulaux. Depuis 1803 Les Coulaux avaient ouvert à titre d'entrepreneurs pour l'état la Manufacture de Mutzig, qui fermera en 1870 pendant la guerre et ne sera plus réouverte après1870.

Est-il possible d'ajouter Solingen?
Si on reste dans le domaine défini dans la question de Zephyr1832, et si on se réfère au grand nombre de lames utilisées par les fourbisseurs de l'époque, il faut inclure Solingen.

De Malaville a écrit:

Est-il possible d'ajouter Solingen?
Si on reste dans le domaine défini dans la question de Zephyr1832, et si on se réfère au grand nombre de lames utilisées par les fourbisseurs de l'époque, il faut inclure Solingen.

Bonsoir,

Solingen n'est pas une Manufacture mais une ville Allemande où œuvrent de nombreux fabricants de lames... mais je pense que l'on peut même dire une région allemande, vu le nombre impressionnant de ces fabricants!

Bonjour
Reprenant la question soulevée par Zephyr, et si on veut y répondre strictement, il faut alors nommer tous les fourbisseurs de cette époque, et ils sont nombreux; on peut se référer aux ouvrages de Christian ARIES, Michel PETARD, Jean-Jacques BUIGNE, et autres, qu'ils me pardonnent de ne pas tous les nommer... le "qui est qui de l'arme en France" de BUIGNE-JARLIER donne aussi de bonnes indications.
Le travail du fourbisseur est celui de monteur, d'assembleur d'éléments qu'il fabrique lui-même, et d'autres qu'il achète. L'élément le plus difficile à fabriquer, pour un sabre, est la lame. C'est probablement la raison pour laquelle nos réponses ci-dessus ne portent que sur les fabricants de lames.
On observera avec intérêt certaines montures de sabres de l'époque, que l'on retrouve chez différents fourbisseurs; je pense précisément à des pièces de fonderie comme une branche principale et la croisière qui va avec, une calotte longue, et certains fourreaux de laiton dits "de 1800", etc... qui ont été repris avec plus ou moins de bonheur sur différents modèles de sabres par différents fourbisseurs.
Au final, seules les grandes manufactures étaient capables de produire la totalité des éléments d'un sabre; pour les épées et baïonnettes, je ne sais pas, mais il me semble que les exigences techniques n'étaient pas les mêmes pour une épée de salon que pour un sabre de combat d'un cuirassier!

Crevette a écrit:

Bonjour,
il y a aussi la Manufacture d'armes de Saint Etienne qui a toujours fait des armes blanches et à feu depuis ses débuts et qui ne s'est spécialisée dans les armes à feu qu'au XIX°.
Cordialement,
CG

Bonjour,
la fabrication des armes blanches à Saint-Etienne a été interdite en 1797, la manufacture ne devait se consacrer uniquement qu'a la fabrication des armes à feu, donc pour la période Empire 1804-1815 objet de la question initiale, ce centre de production n'en a pas réalisé
Cdlt

En complément, d'après Duplessy, il est sorti de Saint-Étienne (depuis l'An II),
- 1977 sabres de Hussards
- 320 de chasseurs
- 1608 de gendarmerie
- 280 d'artillerie à pieds
- 26 d'artillerie à cheval
- 6070 briquets d'infanterie

C'est peu, autrement dit, espérer en retrouver un de nos jours, ça serait un sacré coup de bol !

bonsoir

et Dipp à Andlau à partir de quand ils ont fonctionné?
ils faisaient début 2° empire des épées

Bonsoir,
BUIGNE-JARLIER nous disent: "DIPP ou DIPPE (...) Vu DIPPE sur la lame d'une épée d'officier du modèle 1816, mais avec l'aigle couronnée du Second Empire sur le clavier."

j'ai DIPP sur une lame d'épée d'officier cent garde , avant le 2° empire je ne sais pas

Bonsoir à tous,

A ce sujet je me demandais si les manufactures impériales de Liège ou de Culemborg - pas du tout certain de l'orthographe je vous l'avoue - avaient également produit des armes blanches comme Turin par exemple a pu le faire?
Merci pour votre aide.

Bonsoir,
je pense qu'il n'y ait eu que des armes à feu et peut-être des baïonnettes de produites à Culembourg. Liège n' a pas fait d'armes blanches à la manufacture impériale. Dans le dictionnaire du commerce de 1837 il est d'ailleurs indiqué qu'il ne se fabrique des armes blanches en Belgique que depuis peu.
Les baïonnettes étant considérées étant un accessoire du fusil, elles ne font pas partie des armes blanches.

CAVE CANEM a écrit:

Bonsoir,
je pense qu'il n'y ait eu que des armes à feu et peut-être des baïonnettes de produites à Culembourg.  Liège n' a pas fait d'armes blanches à la manufacture impériale. Dans le dictionnaire du commerce de 1837 il est d'ailleurs indiqué qu'il ne se fabrique des armes blanches en Belgique que depuis peu.
Les baïonnettes étant considérées étant un accessoire du fusil, elles ne font pas partie des armes blanches.

Merci beaucoup pour vos informations et éclaircissements, c'était aussi ce que je pensais mais ne connaissant pas les sources nécessaires je m'interrogeais.

Voici la Note officielle qui traite des manufactures d'armes

CAVE CANEM,

A bien y regarder, ce document tiré de la Législation militaire du capitaine Berriat semble une synthèse rédigée par l'auteur, et non un document officiel :
- Il n'est pas daté ;
- Il n'est pas titré comme un texte officiel : décret, décision, notice, règlement... ;
- Il contient des références bibliographiques.

Bien sûr, cela n'enlève rien à son intérêt.

A toutes fins utiles, le texte intégral est ici :

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

Cordialement

bonjour

l'orthographe a été solutionnée , la bonne c'est Dirr le fourbisseur d'andlau apres 1845

cordialement

Quelqu'un aurait-il un exemple de sabre portant la marque de la manufacture de Turin ? Curieusement, on ne voit aucun sabre de cavalerie légère turinois, alors que Turin en a fabriqué plusieurs milliers. Paradoxalement, il est plus facile, par exemple, de trouver des lames de Solingen montées à Versailles.

Cordialement

Bonjour,
l'ouvrage en question est daté de 1812 sur la première page.
Beaucoup de recueils, aide-mémoires, codes et autres ouvrages édités pour l'usage principalement des officiers des différentes armes, ne sont pas officiels, même avec l'approbation du Ministre de la Guerre. Ils compilent des textes officiels qui peuvent être, sous cette forme de petits livres spécialisés, plus facilement accessibles à leurs lecteurs ; je dirais en quelques sortes à la place du ministère qui devait être bien content de laisser ainsi aux éditeurs privés et aux auteurs concernés, des fascicules qui n'auraient peut-être jamais vu le jour sur les deniers de l’État.
Même je Journal Militaire était édité par le privé (Magimel, Anselin & Pochard)

J'ai bien vu tout cela. Je signale simplement que contrairement à la plupart des textes inclus dans ce manuel, celui que vous citez n'a pas de caractère légal ou réglementaire.

Rien sur ma question relative aux sabres de Turin ?

Cordialement

d apres la biblio (petard), production de turin entre 1802 et 1820, 1700 sabres de cavalerie légère sur 185000 produits donc tres rare , néanmoins 2 exemplaires [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
cdlt

de Turin , j'ai un briquet an XI

Merci du partage. En effet, ces armes semblent très rares.

jp4970, il est curieux que sur un des liens que vous donnez, l'expert ait lu MJ, qui n'a pas de sens, et non MI pour Manufacture impériale. Sans doute ne savait-il pas qu'un I majuscule en écriture cursive se trace comme sur le sabre de marlain4648. Encore un jeunot qui n'a pas connu la plume sergent-major, l'encre violette et les pleins et déliés !

Cordialement

Tribunusmilitum a écrit:

jp4970, il est curieux que sur un des liens que vous donnez, l'expert ait lu MJ, qui n'a pas de sens, et non MI pour Manufacture impériale. Sans doute ne savait-il pas qu'un I majuscule en écriture cursive se trace comme sur le sabre de marlain4648. Encore un jeunot qui n'a pas connu la plume sergent-major, l'encre violette et les pleins et déliés !

Cordialement

privilege de l'age ....!

cordialement Alain