COMMEMORATION du Maquis BIR HAKEIM à ST ETIENNE VALLEE FRANCAISE

ZONE LIBRE était ce week-end sur le plateau Lozèrois en périphérie du parc national des Cévennes, pour une représentation du Maquis Bir Hakeim , et invité par la Commune de Saint-Etienne Vallée Française .

Le 25 mai 1943, Jean Capel fonde avec Christian de Roquemaurel, dit RM, le maquis de l’Estibi près de Villefranche-de-Rouergue. Il le baptise Bir Hakeim en s’inspirant de la glorieuse résistance des Forces françaises libres dans le désert de Cyrénaïque l’année précédente.

Ses coups de main audacieux font de Bir Hakeim un groupe attaqué et traqué sans relâche par l’occupant nazi et les forces de Vichy. Obligés à une mobilité permanente, ses hommes sont constamment à la recherche de nouveaux abris.

En novembre 1943, Jean Capel, dit commandant Barot rejoint La Picharlerie ( La Picharlerie est une ferme située sur la commune de Moissac-Vallée-Française à 2 kilomètres au-dessus du hameau de Leyris seuls des chemins longs et difficiles permettent d’y accéder ) au mois de mars 1944.

En accord avec les responsables locaux,les Biraquins s’installent dans le grenier de la ferme et prennent en charge la formation militaire des réfractaires.
Entre le 8 et le 13 avril 1944 , suite à une embuscade le 7 avril des Biraquins sur des Feldgendarmen , des combats feront rage en représaille , en direction de cette ferme école par des unités de la 9ème Panzerdivision Hohenstaufen ( en garnison à Alès et à Nîmes ) à 1 contre 15 environ, les 120 maquisards ( Brigade Montaigne, Biraquins et groupe Toussaint ) mal équipés sont divisés en trois groupes qui se protègent les uns les autres le long de la crête, dos à La Picharlerie .

Au final, les combats d’avril 44 en Vallée Française auront été la plus grosse opération militaire de la Seconde guerre mondiale en Lozère, celle du mont Mouchet touchant plusieurs départements.

Ces combats ont causé de nombreuses pertes parmi les troupes d’occupation. Du côté de la Résistance, trois maquisards ont sacrifié leur vie.
Le 3 mai, lors d’une réunion décisive, l’ensemble des chefs des maquis cévenols demande à Jean Capel de quitter les Cévennes avec ses hommes.
Fin mai, Capel conduit donc environ 80 de ses Biraquins sur le causse Méjean à La Parade. Mais le lendemain de son installation, les Allemands
encerclent le groupe. Malgré une résistance héroïque, Bir
Hakeim est décimé.

Le maquis-école de La Picharlerie a vécu ...