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 de Gaulle

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Roro
antoinedeverdun
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MessageSujet: de Gaulle   de Gaulle EmptyVen 23 Mai 2008 - 21:59

De Gaulle, Charles Gaulle, Charles de (1890-1970), général et homme d'État français, chef de la France libre durant la Seconde Guerre mondiale, architecte de la Ve République française dont il fut le premier président (1959-1969). Une jeunesse militaire De Gaulle naquit à Lille, dans un milieu traditionaliste et conservateur. Troisième des cinq enfants d'Henri et de Jeanne de Gaulle, il fut élevé au sein d'une famille qui vénérait le trône, l'autel et la patrie. Son père, professeur de l'enseignement catholique, dévot et patriote, bien qu'il eût affiché pendant l'Affaire des opinions dreyfusardes, joua un rôle capital dans l'éducation de son fils (qu'il confia aux jésuites) et l'initia à la lecture de Barrès, Bergson, Boutroux et Péguy. De Gaulle s'orienta vers la carrière militaire et fut admis en 1908 à Saint-Cyr, d'où il sortit avec le numéro treize. Charles de Gaulle Affecté au 33e régiment d'infanterie commandé par le colonel Pétain, il avait atteint le grade de lieutenant lors de la déclaration de guerre. Blessé à trois reprises, promu capitaine, il se distingua à Verdun. Fait prisonnier à Douaumont le 2 mars 1916, il fut interné au fort d'Ingolstadt après plusieurs tentatives d'évasion. Il y entreprit la rédaction de son ouvrage la Discorde chez l'ennemi (publié en 1924). Impatienté par cette longue période d'inaction, désireux de reprendre le service actif dès sa libération, il participa à la guerre de la Pologne contre la Russie soviétique (1920). À son retour, il rencontra Yvonne Vendroux, fille d'industriels de Calais, qu'il épousa le 7 avril 1921. Après son mariage, il fut appelé à l'école militaire de Saint-Cyr pour y enseigner l'histoire militaire, et il manifesta dans ces fonctions des dons remarqués de pédagogue. Après sa réussite au concours, il fut moins heureux à l'École de guerre, où les idées qu'il soutenait face à un corps professoral «verrouillé dans l'esprit de conservation» (d'après la formule de son biographe Jean Lacouture) lui valurent des notes relativement médiocres. Il ne fut pas admis dans le premier tiers des candidats où étaient recrutés les futurs enseignants de l'école et du se contenter d'un emploi médiocre à l'état-major de l'armée du Rhin, à Mayence. Rebelle à sa hiérarchie En 1925, son ancien colonel d'Arras, devenu le maréchal Pétain, l'appela à son cabinet (il était alors vice-président du Conseil supérieur de la guerre) comme officier rédacteur, chargé d'écrire une histoire du soldat français. Dans la mouvance du très influent patron de l'armée française, l'avenir du capitaine de Gaulle semblait prendre un tour favorable. Pétain imposa même au commandant de l'École de guerre d'organiser trois conférences de son «protégé» sur la philosophie de la guerre. Mais un différend sépara bientôt de Gaulle de Pétain, qui souhaitait apposer sa signature sur l'ouvrage qu'avait intégralement rédigé son conseiller, et qui se vit opposer un refus très ferme. Nommé commandant d'un bataillon de chasseurs à pied à Trèves (1927), de Gaulle, définitivement éloigné de Pétain, ne pu obtenir la chaire qu'il briguait à l'École de guerre et fut envoyé au Liban où il devint de 1929 à 1931 chef des 2e et 3e bureaux de l'état-major. Il y écrivit un livre sur son expérience au Moyen-Orient, Histoire des troupes du Levant. De retour à Paris en 1931, il fut affecté au Secrétariat général de la défense nationale, poste qui lui permit pendant près de six ans de participer à tous les débats à propos de la refonte de l'armée française, aux côtés des plus grands chefs militaires et des hommes politiques au pouvoir. C'est à cette époque qu'il se fit connaître par ses écrits militaires qui révélèrent ses talents de plume et sa complète opposition aux vues politiques et stratégiques de l'état-major de l'armée française. Il publia le Fil de l'épée en 1932, version rénovée de ses conférences de 1927, dans lequel il traçait un autoportrait du chef, et Vers l'armée de métier (1934), ouvrage dans lequel il plaidait pour un changement radical de la stratégie française et la création d'unités de «moteurs cuirassés» capables de prendre l'ennemi par surprise et confiées à des militaires professionnels.
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MessageSujet: Re: de Gaulle   de Gaulle EmptyVen 23 Mai 2008 - 22:00

Proche de la démocratie chrétienne, collaborateur à l'Aube, adhérent au cercle des «Amis de Temps Présent» (catholiques antifascistes et antimunichois), il chercha à rallier le monde politique à ses théories et se lia à Marcel Déat, Léo Lagrange et surtout Paul Reynaud. Les campagnes qu'il mena alors dans la presse et au Parlement en faveur de l'équipement en blindés de l'armée française (conception qui triomphait en Allemagne sous l'autorité du général Guderian) lui valurent de fortes inimitiés dans l'entourage des trois principaux chefs de l'armée, Pétain, Weygand et Gamelin. Nommé à la tête du 507e régiment basé à Metz où il fut affublé du surnom de «colonel Motor», il s'aliéna le soutien d'un autre chef militaire prestigieux, le général Giraud, gouverneur militaire de la ville, qui se montra un adversaire résolu de l'emploi autonome des chars tel que le préconisait de Gaulle. C'est à cette époque que de Gaulle fit paraître la France et son armée, ouvrage dans lequel il reprenait de larges extraits de son histoire du soldat écrite en 1925-1926 et qui consomma sa brouille avec le maréchal Pétain. Après l'entrée en guerre de la France contre l'Allemagne nazie, il adressa à quatre-vingts personnalités civiles et militaires un mémorandum intitulé l'Avènement de la force mécanique, dans lequel il critiquait sévèrement la stratégie définie par le grand état-major (janvier 1940). Nommé à la tête de la quatrième division cuirassée (en cours de formation) alors qu'il n'était encore que colonel, il mena quelques brillantes contre-offensives en mai 1940 (à Montcornet et à Abbeville, notamment), donnant ainsi la preuve que le théoricien de la stratégie militaire pouvait également être un bon praticien. Promu général de brigade à titre temporaire, il fut appelé à Paris le 5 juin 1940 par le président du Conseil Paul Reynaud, qui lui offrit le poste de sous-secrétaire d'État à la défense dans le gouvernement resserré (douze ministres) qu'il dirigeait. Déterminé avec le président du Conseil à poursuivre la guerre en prévoyant, au besoin, un repli du territoire métropolitain, il rencontra l'opposition des partisans de l'armistice (Pétain, Weygand, Laval) et, après la formation du cabinet Pétain, s'envola pour Londres le 17 juin au matin dans l'avion de sir Edward Spears. Le libérateur de la France occupée Cinq jours après le débarquement des forces anglaises, américaines et canadiennes en Normandie (juin 1944), de Gaulle débarqua à Courseulles. L'accueil qu'il reçut sur le sol français établit définitivement sa légitimité aux yeux des Américains, qui durent renoncer à l'établissement d'une administration alliée pour gouverner la France jusqu'à sa libération totale. Le 26 août 1944, de Gaulle descendit les Champs-Élysées en compagnie des chefs de la Résistance intérieure, acclamé par un million de Parisiens. Trois priorités s'imposaient à lui et à ceux qui l'entouraient : achever la libération du territoire, affirmer la présence de la France dans les négociations de paix et restaurer l'unité nationale et la volonté de reconstruire dans un pays profondément affecté par quatre ans d'occupation, en rétablissant l'autorité du pouvoir central et en permettant l'application du programme élaboré par le Conseil national de la Résistance. Le 3 septembre 1944, de Gaulle prit la tête d'un gouvernement provisoire dans lequel entrèrent six ministres communistes, aux côtés de membres du Mouvement républicain populaire (MRP) et de socialistes, formule dite du «tripartisme», qui perdura jusqu'en 1947. Durant cette période, le gouvernement présida à une série de nationalisations et de grandes réformes sociales. Craignant un retour aux institutions et aux pratiques de la IIIe République (division des partis, instabilité ministérielle, parlementarisme), de Gaulle proposa un projet de constitution renforçant le pouvoir exécutif et se heurta à l'opposition d'une majorité de l'Assemblée heurtée par ses conceptions «présidentialistes». Après avoir été confronté à plusieurs crises avec les partis, le président du gouvernement choisi par la première Assemblée constituante finit par se convaincre que ses options étaient inconciliables avec celles de la e politique, et il démissionna brusquement de toutes ses fonctions le 20 janvier 1946. L'opposant à la IVe République Resté quelques mois à l'écart de la vie politique, de Gaulle fit sa rentrée lors du fameux discours de Bayeux de juin 1946, au cours duquel il exposa ses vues constitutionnelles. Adversaire résolu du «régime des partis» qu'il voyait poindre avec la Constitution de la IVe République adoptée par référendum en octobre 1946, de Gaulle créa en avril 1947 le Rassemblement du peuple français (RPF), à Strasbourg. «Le RPF, c'est le métro», déclarait alors André Malraux, un de ses fondateurs, faisant allusion à l'électorat populaire du mouvement qui remporta un large succès aux élections municipales d'octobre 1947. Redoutant l'imminence d'une nouvelle guerre mondiale (l'Europe était alors plongée dans la guerre froide) et l'agitation sociale des grandes grèves de 1947-1948, de Gaulle fit progressivement du RPF une machine politique également dirigée contre les communistes. Riche d'un million d'adhérents en 1948, le RPF ne cessa ensuite de décliner. Aux élections de 1951, le RPF n'eut qu'un cinquième des députés et une partie des membres de son groupe parlementaire rejoignit la droite traditionnelle incarnée par Antoine Pinay, collaborant ainsi avec le régime honni par le fondateur du mouvement. Divisé, affaibli par les manœuvres électorales et parlementaires du régime, le RPF perdit progressivement son identité et disparut en 1953. La traversée du désert Pour son fondateur commença alors ce que André Malraux appela la «traversée du désert».
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MessageSujet: Re: de Gaulle   de Gaulle EmptyVen 23 Mai 2008 - 22:00

Retiré dans sa résidence familiale de Colombey-les-Deux-Églises, en Haute-Marne, de Gaulle se consacra à la rédaction de ses Mémoires de guerre, se rendant à Paris une fois par semaine pour recevoir ses fidèles, des historiens et des journalistes, et effectuant plusieurs voyages, notamment en Afrique (1953, 1956) ou au Sahara (1957). À partir de 1957, le problème de l'Algérie précipita la France vers une crise politique majeure et des rumeurs de plus en plus insistantes firent état d'un possible retour au pouvoir du général de Gaulle. Interrogé par certains de ses proches sur la situation algérienne, de Gaulle leur aurait laissé entendre que la seule solution pour l'Algérie résidait dans l'émancipation tout en leur interdisant de rapporter publiquement ses propos, selon son biographe Jean Lacouture. À partir du printemps de 1958, les appels en direction du général de Gaulle se multiplièrent jusque dans les milieux politiques qui lui étaient peu favorables et, en mars 1958, une «antenne» algéroise installée par le ministre de la Défense, Jacques Chaban-Delmas, se mit à préparer ouvertement son retour au pouvoir, et son nom fut intentionnellement mis en avant par le général Salan lors de l'insurrection du 13 mai 1958. Entre menace de coup d'État militaire et intrigues politiques, de Gaulle s'imposa comme le seul capable de résoudre la crise de régime, simultanément appuyé et par les tenants de l'Algérie française et par ceux qui voyaient en lui l'homme de la décolonisation. Le 15 mai, il se déclara «prêt à assurer les pouvoirs de la République» et, quatre jours plus tard, alors que la tension ne cessait de monter, il convoqua la presse pour bien marquer le «légalisme» de ses intentions, déclarant avec humour : «Ce n'est pas à soixante-sept ans que je vais commencer une carrière de dictateur.» Jouant subtilement d'un double jeu entre le pouvoir et les insurgés, de Gaulle se montra d'une grande intelligence politique pendant ces jours d'agonie de la IVe République (ce que la gauche lui reprochera), manouvrant entre déclarations publiques et contacts privés jusqu'à se voir appeler par le président de la République René Coty à la présidence du Conseil le 29 mai. Bénéficiant d'un large soutien émanant aussi bien des socialistes et du MRP que de la droite, il reçut de l'Assemblée les pleins pouvoirs pour réviser la Constitution. La IVe République s'en était remise à son fondateur. L'artisan de la Ve République De Gaulle forma un gouvernement comptant quelques gaullistes militants, dont le garde des Sceaux, Michel Debré, mais dont les quatre ministres d'État étaient d'anciens présidents du Conseil de la IVe République, manifestant ainsi une continuité républicaine à laquelle tenait de Gaulle pour rendre sa légitimité incontestable. Pendant l'été de 1958 fut rédigée la nouvelle Constitution, que 80 p. 100 des Français approuvèrent par référendum en septembre 1958 et, en janvier 1959, de Gaulle fut élu président de la République par un collège de quatre-vingt mille grands électeurs. La nouvelle Constitution instaurait en France un régime parlementaire semi-présidentiel, appuyé sur le recours fréquent au référendum et dominé par un chef de l'État entendant exercer effectivement le pouvoir suprême. Là où les partisans du général voyaient dans la consécration de l'appel à la volonté populaire un gage de respect de la souveraineté nationale, les opposants à la Constitution, parmi lesquels figuraient François Mitterrand et Pierre Mendès France, dénonçaient l'instauration d'un système plébiscitaire où l'autorité de l'exécutif limitait étroitement les mécanismes du parlementarisme démocratique. Trois priorités s'imposaient au président nouvellement élu et à son premier ministre Michel Debré, qui resta en fonctions jusqu'en 1962 : rebâtir l'État, rétablir la monnaie, ce qui fut rendu possible par le plan d'assainissement économique Pinay-Rueff, qui détermina notamment la création du nouveau franc et, surtout, régler la question coloniale, dominée par le problème algérien. Après avoir apporté son soutien aux Français d'Algérie (auxquels il déclara le 4 juin 1958 : «Je vous ai compris»), de Gaulle mit au point, voyage après voyage, sa stratégie, consistant à obtenir la victoire militaire pour faire ensuite la paix sur les bases de l'«autodétermination» des Algériens, qui se virent offrir le 16 septembre 1959 le choix entre la «francisation», l'«association» (conseillée) et l'indépendance dont de Gaulle prévoyait qu'elle mènerait au chaos. Se sentant trahis par celui dont ils avaient appuyé le retour au pouvoir, les partisans de l'Algérie française n'eurent ensuite de cesse de s'opposer violemment à lui, le 18 avril 1960, puis à nouveau le 22 avril 1961, lors du putsch des généraux, conduit par Salan, Jouhaud, Challe et Zeller. Le général réapparut à cette occasion en tenue militaire, prit possession des pleins pouvoirs que lui conférait l'article 16 de la nouvelle Constitution en cas de crise grave et obtint rapidement le retour à la légalité républicaine. Les pourparlers avec le Front de libération nationale (FLN) débouchèrent sur la signature des accords d'Évian (18 mars 1962) qui reconnaissaient l'indépendance de l'Algérie (et à la minorité européenne le droit théorique de continuer à vivre dans le nouvel État), tout en préservant pour la France un droit de regard sur l'exploitation du pétrole algérien et la possibilité de réaliser des essais nucléaires dans le désert saharien. L'Organisation armée secrète (OAS), mouvement terroriste qui comptait bon nombre de militaires de haut rang et de responsables politiques (dont Georges Bidault et Jacques Soustelle) opposés coûte que coûte à ce qu'ils considéraient comme un abandon de l'Algérie, entreprit de saboter les accords d'Évian en pratiquant la politique de la «terre brûlée», rendant définitivement impossible toute cohabitation entre Algériens et pieds-noirs au sein du nouvel État indépendant. Peu après la déclaration d'indépendance de l'Algérie, le général de Gaulle fut victime d'un attentat au Petit-Clamart, qui faillit lui coûter la vie (août 1962). L'indépendance de la France La solution qu'apporta de Gaulle à la crise algérienne et l'opposition qu'il manifesta à l'encontre d'une Europe intégrée au sein du Marché commun firent voler en éclats sa majorité parlementaire et l'obligèrent à dissoudre l'Assemblée nationale qui, le 5 octobre 1962, avait renversé le gouvernement de Georges Pompidou, successeur de Michel Debré depuis le mois d'avril. Malgré l'hostilité du Parlement, il imposa la même année, par voie référendaire, l'élection du président de la République au suffrage universel. Cette décision, qu'on soupçonna d'être porteuse d'une accentuation du caractère présidentiel et monarchique du régime, entraîna une bipolarisation accrue de la vie politique, faisant du général de Gaulle le chef de la majorité présidentielle. Conforté par une nouvelle majorité stable à l'Assemblée nationale, le général se consacra dès lors à une politique d'indépendance nationale face aux États-Unis, laissant à Georges Pompidou la gestion des affaires gouvernementales dans une période de forte expansion économique. La politique étrangère, qui constituait avec la politique de défense le «domaine réservé» du général de Gaulle, s'articulait autour de quelques lignes de force qui ne varièrent guère durant sa présidence et influencèrent largement la politique extérieure de ses successeurs. Pénétré de l'idée selon laquelle les relations entre États étaient fondées sur des rapports de force dans lesquels les idées de nation et de grandeur nationale primaient largement les considérations idéologiques, et soucieux de rendre à la France son rang de grande puissance, il mena une politique étrangère autonome, indépendante de celle des deux grandes puissances, les États-Unis et l'Union soviétique, en situation d'antagonisme permanent, et dota la France d'une force de frappe atomique.
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MessageSujet: Re: de Gaulle   de Gaulle EmptyVen 23 Mai 2008 - 22:01

Sa fidélité à l'Alliance atlantique explique son soutien aux États-Unis lors de la crise des missiles de Cuba, tandis que sa volonté d'indépendance est à l'origine de sa décision de reconnaître la Chine populaire dès 1964 ou de faire sortir la France du commandement militaire intégré de l'Organisation du traité de l'Atlantique Nord (OTAN), en 1966. Ne cessant jamais de considérer la Russie soviétique comme un avatar de la «Russie éternelle», il contribua par son ouverture vers l'Est à la détente des années 1960. Favorable à une Europe unie mais hostile à l'entrée de la Grande-Bretagne dans le Marché commun, il entreprit une politique de réconciliation et de rapprochement avec l'Allemagne en compagnie du chancelier Adenauer (traité de coopération franco-allemande signé en 1963). Opposé à l'idée d'une hégémonie américaine sur le camp occidental, il engagea la France dans une politique d'ouverture vis-à-vis du tiers-monde et fit de nombreux voyages en Afrique, en Asie et en Amérique latine. Il fut ainsi l'artisan de la politique africaine de la France (après la décolonisation formelle de l'Afrique noire en 1960), de la politique arabe, qui l'amena à condamner l'État d'Israël lors de la guerre des Six Jours en 1967 et critiqua l'engagement américain au Viêt-Nam (discours de Phnom Penh, 1966). Il appuya également la revendication indépendantiste des Québecois lors d'un voyage au Canada en 1967. Un second septennat difficile Cette politique de prestige n'empêcha pas les difficultés sociales, économiques et financières. Les conceptions sociales du général de Gaulle, fondées sur la «participation» et l'association du capital et du travail ne trouvèrent guère de traductions concrètes. À la première élection présidentielle au suffrage universel direct, en 1965, il dut affronter l'opposition de la gauche et fut mis en ballottage par François Mitterrand au premier tour avant d'être réélu, au second tour, avec 55 p. 100 des suffrages exprimés. Aux élections législatives de 1967, cependant, la majorité gaulliste perdit de nombreux sièges au profit de la gauche. Le malaise économique, social et culturel de la France éclata lors de la révolte étudiante de mai 1968, qui fut relayée par un puissant mouvement social. Pendant près d'un mois, de Gaulle, d'ordinaire si ferme et sûr de lui, donna l'impression que la situation lui échappait, et ne parvint à enrayer la crise qu'en juin 1968, lorsque les élections législatives, provoquées par la dissolution de l'Assemblée élue l'année précédente, donnèrent une écrasante majorité aux gaullistes. Malgré cette victoire, le régime paraissait ébranlé, et la majorité présidentielle commença à se diviser. De Gaulle remplaça Pompidou par Maurice Couve de Murville au poste de premier ministre, relança l'idée de participation, et engagea un grand mouvement de réforme, organisant un référendum sur la réforme du Sénat et la régionalisation, avec l'intention de vérifier l'adhésion des Français à sa politique et à sa personne. La victoire du non provoqua, comme il l'avait annoncé, sa démission, qui fut effective le 27 avril 1969. Retiré à Colombey, il y écrivit ses Mémoires d'espoir qui resteront inachevées. Il voyagea en Irlande et rendit visite à Franco en Espagne avant de s'éteindre, foudroyé par une rupture d'anévrisme, le 9 novembre 1970. Son testament, rédigé en 1952, précisait qu'aucun hommage ne devait lui être rendu, sauf par ses compagnons membres de l'Ordre de la Libération et les villageois de Colombey. Pendant ses obsèques, qui réunissaient sa famille et ses proches, une cérémonie parallèle, rassemblant quelque quatre-vingts chefs d'État et de gouvernement, se déroula à Notre-Dame de Paris. Ainsi prenait fin la carrière politique d'un homme certain d'avoir été investi d'une mission exceptionnelle («C'était à moi d'assumer la France», écrivait-il dans ses mémoires) et qui pendant trente ans avait dominé la vie politique française. Auréolé de son attitude pendant la Seconde Guerre mondiale, de Gaulle s'identifiait à une France éternelle et incarnait une légitimité historique qui lui permit de promouvoir son obsession de garantir la grandeur et la puissance de la nation. Héritier du bonapartisme selon certains, en raison de l'utilisation qu'il fit du référendum et de sa volonté de donner à la France un exécutif fort, il imposa sa vision d'un président «au-dessus des partis» et d'une certaine indépendance nationale. Son centenaire en 1990 fut célébré avec solennité, témoignage presque unanime de la e politique à son ouvre de résistant et de bâtisseur de la Ve République.
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MessageSujet: Re: de Gaulle   de Gaulle EmptyVen 23 Mai 2008 - 22:04

Un grand Homme!

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MessageSujet: Re: de Gaulle   de Gaulle EmptyVen 23 Mai 2008 - 22:18

Bonjour,

VIVE DE GAULLE !
Le plus illustre des Français !

cdt, Antoine.
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MessageSujet: Re: de Gaulle   de Gaulle EmptySam 24 Mai 2008 - 13:22

Pourrais tu indiquer tes sources merci
(ne le prend pas mal mais c'est pour éviter qu'il y est un problème comme ça a été le cas avec le pillage du site d'armesfrançaises)

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André
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MessageSujet: Re: de Gaulle   de Gaulle EmptyVen 2 Jan 2009 - 16:26

Citation :
Un grand Homme!
Part la taille, oui! Pour le reste, oh que non!
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MessageSujet: Re: de Gaulle   de Gaulle EmptyMar 7 Avr 2015 - 8:05

Roro a écrit:
Citation :
Un grand Homme!
Part la taille, oui! Pour le reste, oh que non!

Je suis bien d'accord avec toi!!! pour moi ce n'est qu'un deserteur politicien qui a abandonné les indochinois se battant pour la france ainsi que les harkis et les français d'algérie
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bmc
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MessageSujet: Re: de Gaulle   de Gaulle EmptyMar 7 Avr 2015 - 9:07

Salut,
Pour l'Indochine une remarque cependant,de Gaulle ne était pas aux affaires.
C'est le gouvernement du radical socialiste Mendes France qui abandonné l'Indochine.
La partie communiste français joue aussi une rôle,tout comme Eisenhower comme président américain qui ne veut plus aider la France en Indochine.

Moi, comme étranger je me permet une remarque.Quand la France est considéré comme un des
quatre vainqueurs de la second guerre mondiale c'est seulement le mérite de de Gaulle.
Pourquoi pas la Pologne(249.000 hommes dans l'armée polonais d'exil) ou la Yougoslavie de Tito(après l'effectif cinquième armée des alliées)?
Surtout de Gaule a su éviter a la France un guerre civile en 44/45 en incluant les communistes au pouvoir.Car les communistes,dont leurs FTP qui étant mieux organises et plus disciplines que les FFI
étant prêt a découdre.

bmc
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MessageSujet: Re: de Gaulle   de Gaulle EmptyMar 7 Avr 2015 - 9:18

Pour moi la France n'est pas un pays vainqueur de la guerre puisqu'on a été envahi.

Ensuite arrêtez de toujours nous parler des FTP on dirait qu'il n'y a eu que les communistes comme résistants en France ca devient vraiment ch....!!!

Enfin De gaulle a été institué de fait par les alliés comme chef provisoire de la France comme Pétain a reçu les pleins pouvoirs du gouvernement en 40 sauf que de gaulle a eu plus de chance. Et pour terminé là dessus le terme de guerre civile est largement exagéré l'épuration est commune a tout pays ou il y a eu la guerre et donc des types avec des armes se baladent comme ils veulent descendent qui ils veulent comme pendant la Révolution.
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MessageSujet: Re: de Gaulle   de Gaulle EmptyMar 7 Avr 2015 - 20:42

Hola … !

Et bien ma foi, ou comment revisiter l'histoire en 5 lignes !

Citation :
Enfin De gaulle a été institué de fait par les alliés comme chef provisoire de la France comme Pétain a reçu les pleins pouvoirs du gouvernement en 40 sauf que de gaulle a eu plus de chance.

Rien que ça, ça mérite au moins trente pages d'explications.
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MessageSujet: Re: de Gaulle   de Gaulle EmptyMer 8 Avr 2015 - 7:46

L'histoire de De gaulle pendant la WW2 est elle-même revisité on le fait passer pour un héros alors qu'il a déserté
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MessageSujet: Re: de Gaulle   de Gaulle EmptyMer 8 Avr 2015 - 8:43

Bonjour,

Juste ce passage pour prévenir de rester dans les clous, sinon...

Stef
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MessageSujet: Re: de Gaulle   de Gaulle EmptyMer 8 Avr 2015 - 9:45

Je ne vois pas ce que j'ai dit de mal

Merci de préciser ce que vous jugez "hors des clous"
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Tinky
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MessageSujet: Re: de Gaulle   de Gaulle EmptyMer 8 Avr 2015 - 9:51

TibTib a écrit:
Je ne vois pas ce que j'ai dit de mal

Merci de préciser ce que vous jugez "hors des clous"

Je n'ai pas dit que vous étiez hors des clous mais qu'il faut y rester, vous comme les autres intervenants ou futurs intervenants.
On a déjà vu beaucoup de posts de genre partir en sucette donc on prévient.
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MessageSujet: Re: de Gaulle   de Gaulle EmptyMer 23 Sep 2015 - 13:34

Invité a écrit:
Un grand Homme!

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