Katana japonais

Bonjour à tous,

voici la rentrée de noël un katana Gendaito (traditionnel) de la période Showa 1926-1930, monté de façon réglementaire durant la WW2.

Si quelqu'un peut me dire à quel corps d'armée appartient les couleurs de la dragonne merci à vous.  (La lame est signée du maître forgeron, mais je ne le démonte pas).

Merci à vous par avance.

Bonjour,

Très jolie rentrée ! Sympa le Père Noël !

Ça ne rentre pas dans mon thème, mais c'est le genre de pièce pour laquelle je craquerais volontiers !

Cdt
Loïc

salut
il est superbe , félicitation
un beau cadeau de noël
wanesay

Salut
Une belle rentrée, bravo.
JH

merci à vous.

Bonsoir ,

magnifique et très décoratif .

Dom

Idem, je craquerai bien...

En effet, j'ai craqué

Très sympa ton père Noël.... Il va donner envie à tous les passionnés du japonais.
En direct des USA je présume.
Le terme Katana n'est pas vraiment approprié. Le terme "sabre" est bien meilleur.
Si tu visites les posts sur les forces de l'axe et du Japon tu auras toutes les explications concernant ce
Shin Guntô d'officier,
dont les couleurs de la dragonne n'indique que le rang.
brun & bleu = officier d'échelon Compagnie

Salut Dbiker, la provenance du sabre reste européenne, merci de tes infos, il s'agit ici d'un Gendaito forgé de manière traditionnelle. Ce sabre est d'avant guerre, avant de servir durant la WW2.

Merci de tes infos sur la dragonne

Indubitablement c'est une belle pièce.

Gendaito veut dire sabres modernes, soit l'équivalent d'une dénomination générique.
Ceci ne vaut que pour la lame fabriquée autour de la période 1926 - 1930 (selon l'étiquette) en fonction de la connaissance de la signature "Sada Bugu" ? qui pourrait correspondre à un disciple ou collègue du forgeron Sada Kasu .
L'ensemble de la poignée (Nagako) est typique 2ème guerre sino-japonaise je suppose qu'elle aura été montée début des années 1930 pour correspondre aux nouvelles dispositions réglementaires.

Oui exactement, la lame est période 1926-1930, la garde est typique conflit ww2, surement montée dans les années 30.

Le maître forgeron serait basé à Okayama, j'ai vue la lame démontée avant l'achat.

Voici une photo de la lame démontée avant achat.

Cordialement.

Vraiment excellent.
2 trous dans la soie (Nagako) donc transformation, et en plus, la signature. !
Une pièce comme je voudrais en trouver une.

merci dbiker

Bonjour,

je vous met des photos plus détaillées de la soie de la lame pour les intéressé.

Vous connaissez le forgeron?

Merci à vous

Merci beaucoup à vous !!!!

Bonjour,

Merci du partage et en plus que de connaissances développées sur ce post.

Bravo !!!! Et bonne continuation ........

très beau shin gunto, tu la eu par showa22?

Non un achat en ligne, merci à toi

Magnifique ! Un grand bravo pour cette acquisition

Perso j'ai eu une seule et mauvaise expérience avec Showa 22. Description trompeuse, vice caché, vendeur très prompt à encaisser mais qui a refuser de me rembourser en intégralité après le retour du sabre. Pensez-y si jamais vous devez faire affaire avec lui.

Joli katana sinon, excellent état. Est-ce que la tsuba et les seppa portent un numéro?

Merci pour votre indication, oui il y a différents numéros sur pas mal de pièce du sabre.

Bonjour,
Comment faut-il interpréter ce 1036 ?
J'ai fait plusieurs affaires avec Showa et je n'ai pas eu à le regretter
Cdlt

Bonne question à quoi correspond le numéro 1036?

Ce ne sont pas ceux qui s' occupent des lames qui font les montures. Les forgerons expédient leur production à l'arsenal pour lequel ils officient, les lames se voient attribuer un numéro de série à l'arrivée pour les comptabiliser et recevoir la monture associée. Simple gestion des stocks.

Loko tu peux être plus précis parce que là ta réponse est assez vague. T'es pas sensé avoir différents numéros sur pas mal de pièces. Il doit y avoir un numéro pour chacune des pièces de la poignée et de la garde. Tsuka, tsuba, seppa ...

Selon l'épaisseur de la soie la taille de la poignée sera plus ou moins grande, épaisse, donc les éléments doivent être ajustés sur mesure, jusqu'au kabutogane.

On trouve systématiquement un numéro peint sur la soie des lames industrielles et semie traditionnelles. Qui passaient avec des centaines d'autres en arsenal pour être inspecté, habillées. C'est pas le cas sur les lames traditionnelles Qui pouvaient passer par des circuits plus courts. Ceci dit on ne peut pas à mon avis dire si une lame est traditionnelle ou non juste en constatant la présence d'un numéro peint. Disons que 9 fois sur 10 il s'agira d'une lame indus ou semie traditionnelle. Le numéro nous apprend juste qu'au moment de recevoir sa monture la lame avait besoin d'une identification plus précise que le nom du forgeron pour éviter de mélanger des pièces.

J'imagine une chaîne de montage. Le mec qui s' occupe de la dernière étape genre enfiler la poignée et placer le mekugi, si il doit le faire X fois dans la journée il faut qu'en 1 coup d'oeil quand la soie arrive nue avec le habaki les seppa et la tsuba installée, il puisse savoir si la pièce qu'il a en main est la bonne. Autrement y'aura du jeu dans l'assemblage et le résultat sera dangereux et dégueulasse!

Un cas où c'est normal de pas avoir de numéro c'est la lame ancienne qui reprend du service pour la seconde guerre. Le propriétaire doit juste acheter une monture, la lame n'est pas noyée dans un lot, on prend les mesures nécessaire et l'officier repasse récupérer le koshirae réglementaire (dont toutes les pièces seront quand même au même numéro entre elles ce qui prouve qu'elles sont faites pour former un ensemble homogène). Une preuve du traitement de faveur des lames traditionnelles c'est que plus elles étaient belles et coûteuse et plus le numéro de la monture est bas. Toutes les montures que j'ai pu voir entre 1 et 10 étaient de qualité supérieure et renfermant en général des lames sublimes voir exceptionnelles.

Merci pour tes explications.

Il y'a juste un numéro "3" (ce que j'ai vue) sur la partie en bois sous la garde.

Ici il n'y a pas de seki sur cette lame et la lame a été repercée.

l s'agit certainement d'une lame gendaito (traditionnelle) fabrication début 20ème réutilisée par la suite par l'armée avec reperçage et numéro à la peinture.

Mon Wakizashi qui a une lame du 19ème n'a pas de signature, ni de repecage, la soie de la lame est très foncée avec le temps. La monture à certainement été changé par le propriétaire, qui lui a rajouté un étui en cuir autour de son fourreau en bois.

Dbiker> Ah bah j'aurai eu aucun regret non plus si il s' était penché de plus près sur ma lame ou qu'il avait fait l'effort de pas copier/coller sa description. En particulier la partie sur l'état parfait du tranchant vierge du moindre choc dans la description, moins dans la réalité. Comme par hasard sur l'enchère aucune photo nette du défaut en question pourtant moi j'ai réussi à en prendre. Comme quoi quand on veut. Sans parler de la lame 100% traditionnelle gendaito et tout le bazar dont la soie portait tout de même un poinçon pas très catholique ... que la description ne mentionnait pas non plus! Bref tout était mis en oeuvre pour tirer le plus de fric d'un katana quelconque. Tu découvre le vraie visage de la mariée que le soir de la noce si tu vois ce que je veux dire j'ai pas vraiment apprécier.

De quoi j'ai rien compris à ce que tu racontes?

Cette lame a été achetée à un vendeur étranger, non pas à un membre du forum ou fr ou encore aux enchères.

Loko > Le dernier message était pour Dbiker.

Je pense que c'est une lame des années 20-30. Tu sais perso traditionnelle ou non, une fois que la lame est polie c'est impossible de faire la différence si le travail est bien fait. On reconnaît les lames traditionnelles à leurs défauts de forge qui leur donnent ce grain particulier et cette qualité d'oeuvre d'art là où le marteau pneumatique à permis d'obtenir un résultat systématiquement parfait et plus rapide qu'avec la main de l'homme. (Attention les lames indus ont aussi leur défauts propres qui permet de les reconnaître malgré tout généralement. L'uniformité relative en fait partie, ça dépend en grande partie du forgeron, certains katanas semi indus sont magnifiques d'autres quelconques, certains carrément laids.)

L'important c'est d'apprécier la lame et le katana dans son ensemble pour ce qu'il est. En l'occurrence celui ci pourrait être non traditionnel je le trouverai pas moins beau. J'attends pas l'étiquette "tradi" pour trouver quelque chose beau.

C'est un marché qui rapporte beaucoup d'argent. Déjà vu sur ebay des soies rouillées avec le métal à blanc dans la zone où on trouve généralement le poinçon de contrôle qualité de seki.