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 Cavalerie d'Afrique

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MessageSujet: Cavalerie d'Afrique   Cavalerie d'Afrique EmptyMer 5 Juin 2013 - 23:23

L’inventaire global des régiments démontre l’importance de la réorganisation générale menée en 1831. L’ordonnance du 19 février 1831 réorganise la composition des régiments de cavalerie en six escadrons, eux-mêmes composés chacun de 189 hommes et de 173 chevaux. Elle visait à accroître la mobilité des escadrons en temps de guerre. Le général Bardin, dans son célèbre dictionnaire, distingue trois types de régiments4 : le premier type correspond aux régiments de réserve comprenant les régiments de carabiniers et les cuirassiers ; le deuxième regroupe des régiments de ligne comme les dragons ou les lanciers ; enfin, le troisième rassemblant les régiments de cavalerie légère comprend les chasseurs et les hussards. C’est au cours de cette vaste réforme, en 1831, que la cavalerie légère, affectée en Algérie, voit le jour.

Après leur arrivée en Afrique, les régiments de l’armée française durent faire face aux actions menées par des cavaliers arabes organisés qui bénéficiaient d’une connaissance de la géographie leur conférant une mobilité accrue. Face à cette situation, la création d’une cavalerie légère s’imposait. C’est pour remédier aux attaques surprises facilitées par la vitesse des chevaux utilisés par les bédouins et pour leur manière de combattre que deux escadrons de chasseurs algériens, jumelés à la formation d’un bataillon de zouaves, furent créés par l’ordonnance du 21 mars 18315.

Ces deux escadrons formaient un effectif global de 330 hommes, composé de volontaires français ou étrangers de tous grades. Il est intéressant d’observer que les deux escadrons de chasseurs algériens étaient administrés, à l’origine, par l’infanterie. Ce n’est qu’à partir du 17 novembre 1831 que les chasseurs algériens s’organisèrent en Chasseurs d’Afrique. L’ordonnance du roi prévoyait la création de deux régiments de cavalerie légère appelés Chasseurs d’Afrique. Le premier fut formé à Alger, le second à Oran.

Le 17e régiment de Chasseurs, qui avait participé à l’expédition de 1830, servit de vivier pour les cadres - officiers et sous-officiers - comme pour un certain nombre de cavaliers incorporés dans les deux régiments nouvellement organisés.

L’ordonnance de création permettait le recrutement de cavaliers indigènes à la condition que l’effectif de ces cavaliers ne soit pas supérieur à quarante cavaliers.

Si l’effectif des Chasseurs d’Afrique était jugé insuffisant, il était prévu d’y ajouter des cavaliers colons ou indigènes, en nombre indéterminé, appelés au service en cas de besoin exceptionnel et sur ordre du général, commandant l’armée d’Afrique. Ces cavaliers furent regroupés sous l’appellation de chasseurs spahis. Ils devaient se monter, s’équiper et s’armer par eux-mêmes. Ils sont à l’origine de la constitution des régiments de spahis.

Les grades supérieurs étaient accordés aux officiers ayant rempli les conditions d’ancienneté fixées par la loi avec un minimum de deux années de service dans les rangs des Chasseurs d’Afrique. Quant aux emplois d’officiers subalternes, ils devaient être réservés aux sous-officiers du régiment6. L’avancement roulait, du grade de lieutenant au grade de chef d’escadron inclus, pour les deux tiers des vacances, l’autre tiers étant réservé aux officiers des autres corps de l’armée et de la non-activité7. Après la formation du 3e régiment de Chasseurs d’Afrique, formé en 1832, un uniforme identique fut créé pour les trois régiments auxquels furent ajoutés successivement des signes distinctifs8.

Fonctions et missions

La conquête est en grande partie l’œuvre des régiments d’infanterie. Les régiments de cavalerie apparaissent comme des auxiliaires de l’infanterie. Après l’expédition, les régiments de cavalerie participent à deux types de missions dépassant leurs compétences proprement militaires.

Maintien de l’ordre et administration des territoires

Dès 1830, l’arme est chargée, quelquefois dans le cadre d’opérations menées en collaboration avec l’infanterie, de mener des opérations de force publique contre les populations indigènes. Ces missions, n’ayant pas toujours un caractère stratégique, concernent la protection des biens et des personnes. Ainsi, le 13 mars 1833, deux officiers du 3e régiment de Chasseurs d’Afrique, en collaboration avec un régiment d’infanterie, mettent en échec une opération menée par deux cents cavaliers arabes et destinée à s’emparer d’un parc à bestiaux9.

Il faut observer que, dès les premières opérations de pacification, les autorités militaires comme les autorités civiles considèrent la cavalerie comme la seule arme capable, en raison de sa mobilité, de maintenir l’ordre à l’intérieur des terres : "Dans les plaines, la cavalerie est l’arme principale ; la plupart du temps, elle tient seule la campagne"10.

C’est pour faire face à cette situation, qu’un corps de cavalerie indigène est progressivement mis en place. L’idée d’organiser une force publique spécifique composée d’indigènes, séparée des corps de Spahis, voit le jour dès 1831. Un rapport rédigé par le duc de Dalmatie, adressé au roi Louis-Philippe, témoigne des premières difficultés, notamment la localisation géographique du recrutement : "…Le recrutement parmi les indigènes n’offrit d’abord à l’armée d’occupation que des ressources fort limitées… Il était conscrit dans la province d’Alger dont nous ne possédions qu’une faible partie"11.

Ce n’est qu’à partir de 1837 que le recrutement d’indigènes se développa à la suite de la création, par une ordonnance royale du 12 septembre 1836, d’un corps de cavalerie indigène, composé de quatre escadrons et appelé Spahis (réguliers)12.

Une double explication peut justifier ce développement. La première est liée à la conquête de la province d’Oran où, d’après le duc de Dalmatie, "les services militaires irréguliers reçurent un nouveau développement par l’adjonction de cavaliers auxiliaires, laissés à leur existence de tribu…"13. La seconde résulte de la prise en compte, de l’acceptation et de la reconnaissance de la présence française par les populations, facilitant le recrutement de cavaliers issus d’une part de la jeunesse des villes et d’autre part des anciennes milices turques14.

À partir de 1841, une clarification est souhaitée par le gouverneur général afin que les spahis irréguliers formés sur différents points du territoire depuis 1830, auxquels vient s’ajouter la gendarmerie maure, constituent une cavalerie indigène assujettie à un service permanent. Elle devait être encadrée en majorité d’officiers et de sous-officiers français. L’avancement des indigènes permettait de reconnaître et de récompenser les services rendus. Cette "cavalerie indigène irrégulière" formait avec les corps de spahis réguliers un corps unique de cavaliers -ordonnance du 7 décembre 1841- dont l’effectif global comprenait vingt escadrons regroupant 4 000 hommes. Il faut préciser qu’après la première formation des escadrons, créés en exécution de l’ordonnance du 7 décembre 1841, aucun cavalier indigène n’est admis dans les escadrons de spahis, à l’exception de ceux qui souscrivent un engagement de trois ans.

En parallèle à la fusion des Spahis irréguliers et réguliers en un corps unique, une cavalerie indigène auxiliaire soldée, appelée Makhzen, est créée le 16 septembre 1843 par le duc de Dalmatie. Les cavaliers admis sont choisis parmi les hommes les plus influents des tribus (article 5), la surveillance et l’encadrement de ces effectifs sont assurés par des officiers français désignés directement par le gouverneur général sur proposition des commandants de provinces (article 9). Enfin, l’administration des Makhzen est assurée par des officiers désignés qui exercent simultanément les fonctions d’officier payeur (article 10).

De plus, l’arrêté du 16 septembre 1843 organise une autre structure, composée de cavaliers (les Khïêla) et de fantassins (les Askar) placés sous les ordres des chefs indigènes, chargés du commandement et de l’administration du pays arabe. Cette structure, dont la mission est à la fois administrative et d’ordre public, est placée sous la responsabilité d’officiers cavaliers pour les Khïêla, et d’officiers fantassins pour les Askar, désignés directement par le gouverneur général.

Le maintien de l’ordre public dans les territoires algériens est une prérogative dévolue principalement à la cavalerie, et de manière plus modeste, à l’infanterie.

Il est important de dissocier le maintien de l’ordre en zone rurale du maintien de l’ordre en milieu urbain. À l’origine, le maintien de l’ordre en milieu urbain relevait des prérogatives de la Milice Africaine créée par un arrêté du 28 octobre 1836. Composée de français, d’étrangers et d’indigènes, elle se trouvait placée sous l’autorité des maires et sous le contrôle du gouverneur général via les Intendants civils15. L’encadrement était assuré par des officiers français cavaliers ou fantassins. Là encore, une alliance s’opère entre la cavalerie et l’infanterie. Cette alliance perdure pendant toute la période étudiée, à l’exception de la ville d’Alger, où un arrêté en date du 20 décembre 1844 ordonne la constitution d’un corps distinct de cavalerie dans la Milice d’Alger16.

Au maintien de l’ordre et à la force publique s’ajoute, progressivement et parallèlement, l’administration locale et civile des territoires par l’armée. La cavalerie y joue un rôle de premier plan compte-tenu de sa présence dans les zones intérieures. La gestion des "affaires indigènes" est assurée par les bureaux arabes, institués par l’arrêté du 1er février 1844. Ils sont chargés de l’administration des affaires indigènes dans les parties du territoire algérien non soumises aux règles régissant les territoires de commandement délimités peu après la conquête. Les bureaux arabes sont établis dans les chefs-lieux des subdivisions, ils peuvent aussi faire l’objet d’une implantation dans un lieu où le besoin est reconnu.

Le commandement et l’administration de ces bureaux arabes sont assurés par des officiers hors cadre comprenant au maximum 5 chefs d’escadron (ou de bataillon), soixante-dix capitaines, ainsi qu’un nombre variable de lieutenants ou de sous-lieutenants détachés, selon les besoins, de leurs corps respectifs17. En cas de nécessité, ces officiers peuvent réintégrer leurs corps d’origine.

Administrativement, le service des affaires indigènes est directement rattaché à la section du personnel militaire du gouvernement général. Chaque état-major de division comprend une section des affaires indigènes.

L’ordonnance du 21 juillet 1845 réorganisant les corps de cavalerie indigène confirme, de manière officielle, le rôle de la cavalerie dans l’administration directe des territoires soumis18. Au delà de la délimitation des circonscriptions géographiques pour les trois régiments de Spahis19, les officiers de Spahis pourront être "détachés pour le service des bureaux arabes" (article 3). La nécessité, de la part de l’administration militaire, d’avoir à sa disposition des officiers parlant couramment l’arabe explique l’élargissement du recrutement des officiers de Spahis à toutes les armes (article 2). Bien que les emplois d’officiers supérieurs soient exclusivement réservés aux officiers et aux sous-officiers français, les officiers indigènes peuvent obtenir le grade et l’emploi de capitaine lorsque cet avancement est justifié par leurs exploits (article 6). Ainsi, les régiments de Spahis, réorganisés en 1845, fournissent des cadres indigènes à l’administration des provinces.

Parallèlement, des pelotons de cavalerie sont constitués et organisés là où les besoins l’imposent, comme en témoignent les arrêtés du 1er juillet 1845 et du 7 septembre 1846 créant, respectivement, un peloton indépendant à Blida20 et à Miliana21 ou encore l’arrêté du 4 novembre 1846 créant un peloton incorporé à la milice de Bône22. La création de pelotons de cavalerie, en zone rurale comme en milieu urbain, relève des prérogatives du gouverneur général.

La création des bureaux arabes par l’arrêté du 1er février 1844 prend place dans la direction des affaires arabes voulue par le duc de Dalmatie23. Cet arrêté accrédite l’idée que les forces armées, présentes sur le sol algérien, et plus particulièrement la cavalerie, remplissent des missions d’administration publique sous le commandement direct du gouvernement général via les commandants de subdivisions. Il est nécessaire de différencier l’administration urbaine de l’administration des territoires ruraux. Le rôle de la cavalerie, en zone urbaine, est lié au maintien de l’ordre public. Les corps chargés de cette tâche sont placés sous l’autorité des maires, eux-mêmes choisis par le gouvernement général. En zone rurale, les prérogatives sont progressivement élargies24.

Mise en valeur du territoire et réalisation de grands travaux

L’étude présente serait incomplète sans la mention d’un aspect peu connu : le rôle de l’arme dans la mise en valeur du territoire et la réalisation de grands travaux.

Dès 1832, l’état-major général, conscient de l’importance de l’eau, place les aqueducs sous la responsabilité de l’armée25. Le rôle croissant exercé par la cavalerie à l’intérieur lui permet de bénéficier, avec l’aval des autorités militaires, d’expropriations débouchant sur la constitution de sites militaires jumelés à des unités de production agraire permettant aux régiments de subvenir à leurs besoins. Une inspection de 1841, à proximité de Miliana, témoigne du rôle incontournable de la cavalerie dans la mise en valeur des territoires : "… c’est ici l’occasion d’accorder à la cavalerie toute la justice qui lui est due pour les services éminents qu’elle rend depuis le commencement de la campagne ; elle a accepté avec résignation la nécessité qui lui était imposée de transformer pour un certain temps ses chevaux en bêtes de somme, parce qu’elle a compris l’importance de cette mesure, et elle a de plus mis tout en œuvre pour prouver son zèle et son dévouement"26.

C’est à partir de l’application de l’arrêté du 21 avril 1841 mettant à la disposition des corps une certaine étendue de terre, des charrues et des graines fourragères en grande quantité que la mise en valeur du sol a été en partie menée par l’armée. Cette mesure, qui concerne aussi la gendarmerie, permet, outre l’élevage de chevaux destinés à la remonte, de produire l’alimentation nécessaire à l’armée. Le gouvernement général est l’initiateur de cette mesure qui permet indirectement la sédentarisation des populations indigènes par la fondation de villages à proximité des sites militaires créés. Ainsi, la mise en valeur du territoire est directement lié à son organisation militaire et sociale. L’inspection du gouverneur général, le 23 novembre 1841, témoigne de cette orientation : "Monsieur le gouverneur général est allé visiter la ferme Caron et la plaine Staouely dans le but d’établir dans cette partie du Sahel un ou deux escadrons de chasseurs destinés à cultiver une grande ferme et à administrer un dépôt où l’on élèverait des poulains pour les préparer à la remonte de notre cavalerie. Il a en même temps cherché à créer les moyens de nourrir plus abondamment et avec plus d’économie, les troupeaux destinés à l’alimentation de l’armée… Le lendemain, le gouverneur général, accompagné de Monsieur le maréchal de camp baron de Berthois, de Monsieur le comte Guyot, directeur de l’intérieur, de Monsieur le commandant Daumas, directeur des affaires arabes est allé visiter… la colonie arabe qui a été établie… et qui s’est grossie depuis six semaines d’une centaine de familles formant un total d’environ cinq cents personnes qui ont fui la domination de l’Émir… Il a été décidé qu’on lui prêterait des bœufs et des semences ; ce qu’elle aura dans peu de jours…"27.

Au-delà de la constitution de domaines agraires sous le contrôle et l’administration directe de l’armée, les régiments participent à la construction de villages28 alors que la réalisation des routes échoit aux bataillons disciplinaires administrés par l’infanterie29.

L’état sanitaire

La nomination des membres du service de Santé militaire relève directement des prérogatives du ministre de la Guerre. Elle intervient après une première sélection des candidats médecins, chirurgiens et pharmaciens opérée par le conseil de santé des armées30. Cette règle, applicable en métropole, concerne aussi l’Algérie. L’effectif est déterminé par rapport au mouvement annuel des malades de l’infirmerie selon des proportions fixées par le règlement des hôpitaux militaires du 1er avril 1831.

Après l’expédition de 1830, l’état sanitaire de l’hôpital d’Alger est déplorable. Cet hôpital, qui est un hôpital d’instruction jusqu’en 1836, souffre d’une très mauvaise coordination dans le ravitaillement sanitaire : "Depuis le commencement de l’occupation de l’Algérie, la privation des choses nécessaires aux malades et aux blessés avait été en augmentant ; il semblait que, plus l’armée devenait nombreuse, plus les besoins dans ce qu’on appelait des hôpitaux devait diminuer. Les officiers de santé se plaignaient continuellement et n’étaient point écoutés ; ils écrivaient sans cesse en France, répétant qu’ils étaient indignés de l’abandon dans lequel on laissait leur service…"31.

Le témoignage d’un officier des Chasseurs d’Afrique, extrait d’une lettre parue dans le journal Le Temps du 18 septembre 1832, avalise le témoignage anonyme cité ci-dessus : "L’état sanitaire est infiniment meilleur ici qu’à Alger. Nous avons perdu quelques chasseurs et un lieutenant, brave soldat de l’ancienne armée. Un chasseur vient d’être amputé d’un bras par suite d’un coup de feu. L’hôpital est si mal approvisionné, qu’on n’y a pas trouvé d’instrument pour que l’opération fût faite convenablement"32.

Une précision, destinée à préserver l’image des hôpitaux militaires en Algérie est insérée, en réponse à cet article, dans le journal officiel de la colonie, le 24 novembre 1832. Les autorités légales condamnent clairement cet article et précise que, depuis l’augmentation des effectifs de la garnison d’Oran, les instruments de chirurgie ont été doublés33.

Tout au long de la période étudiée, des efforts visant à améliorer l’état sanitaire des infirmeries des régiments comme des hôpitaux militaires sont menés. Globalement trois types d’infections affectent, de manière chronique, les troupes de l’armée d’Afrique : les fièvres intermittentes, la dysenterie et les troubles des organes abdominaux34.

Le principal problème sanitaire, observé dans les régiments stationnés en Afrique pendant et au-delà de la période étudiée, est l’acclimatation des effectifs venus de France. Il est indéniable "qu’un âge mûr et une constitution éprouvée présentent des avantages pour résister aux influences du climat"35. L’inspection générale de 1847 observe une amélioration sanitaire dans les régiments contrôlés36.
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Thème de collection : armes anciennes
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MessageSujet: Re: Cavalerie d'Afrique   Cavalerie d'Afrique EmptyJeu 18 Juil 2013 - 14:52

Article assez long à lire, mais qui vaut le coup Cavalerie d'Afrique 30243 

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