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 La Resistance en Allemagne :

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MessageSujet: La Resistance en Allemagne :   La Resistance en Allemagne : EmptyLun 28 Mar 2011 - 15:17

La Resistance en Allemagne :


30 Janvier 1933 : Hitler devient chancelier en Allemagne .


Derrière les promesses qu'il fait au peuple allemand et les foules qui l'accompagnent se cache un personnage cynique :

Cependant , très tôt des hommes et des femmes prennent conscience du danger qu'incarne
Adolf Hitler


La Résistance Allemande ne peut être comparée aux résistances des pays vaincus .

La Résistance Allemande fut avant tout antinazie et surtout anti-hitlérienne .



Bien qu'elle ait recruté dans toutes les classes de la société , elle ne fut jamais unifiée et ne reçu aucune aide de l'extérieur.

La première forme de Résistance ne pouvait d'ailleurs n' être qu'Allemande.

De nos jours il me vient une incompréhension lorsque j'entends des personnes ( très souvent mal informées sur la guerre ) me dire qu'elles détestent les allemands car elles pensent que les allemands étaient tous Nazi.

Une peine me viens lorsque je pense aux allemands morts en combattant un régime persuadé qu'il allait un jour cesser .




Johann Georg Elster :

L'homme qui tenta d'assassiner Hitler en novembre 1939



Georg Elser était le fils d'un agriculteur et négociant en bois .

De 1925 à 1929, il travailla chez un horloger de Constance où il acquit les connaissances qui lui permirent plus tard de mettre au point le mécanisme de mise à feu à retardement de sa bombe qui allait lui servir lors de sa tentative d'attentat contre Adolph Hitler .

À partir de 1936, il travailla comme simple ouvrier dans une fabrique d'armatures métalliques de Heidenheim.





Son emploi lui fit découvrir les efforts de guerre des nazis.


La préparation de l'attentat


Johann Georg Elster est très vite conscient du danger de l'avancée militaire nazie et décide de passer à l'acte après l'invasion de la Pologne
(le 1er septembre 1939) pour éviter que : « plus de sang ne soit versé » .

En 1938 , il avait déjà observé que la Bürgerbräukeller, cette brasserie munichoise où Hitler commémorait tous les 8 novembre son putsch manqué de 1923, n'était pas surveillée .

Un an avant les évènements , l'homme décida de creuser un pilier à côté du pupitre ou Hitler prononçait ses discours et d'y placer une bombe .

Pendant un mois , nuit après nuit , il prépara son attentat .

Au cours des semaines qui précédèrent l'attentat, il alla tous les soirs au Bürgerbräukeller prendre un « repas léger pour ouvrier » pour 60 pfennigs, attendant ensuite une occasion favorable pour se cacher dans un placard à balais.





Il y restait ensuite parfois pendant des heures jusqu'à ce que la brasserie ferme.

En trente nuits il creusa la cache devant renfermer la minuterie, dissimulant les copeaux (ou éclats de pierre) dans un tapis enroulé.


L'attentat du 8 novembre 1939

Hitler fait son entrée dans la salle un peu avant 20 heures.

Il monte à la tribune à 20h08 pour prendre la parole. Son discours se termine à 20h58, suivi du Horst Wessel Lied joué par l'orchestre.



Hitler n'a parlé que 50 minutes soit 40 minutes de moins qu'à l'ordinaire.





Il semble pressé, sombre et préoccupé.





Il quitte la salle à 21h09 et se rend à la gare où son train pour Berlin part à 21h31.





Au Bürgerbräukeller, la salle s'est vidée en quelques minutes, il ne reste plus que quelques membres du parti nazi, policiers et SS.


Hitler voulait rentrer le plus vite possible à Berlin en raison des préparatifs de la guerre imminente.


Il avait auparavant même évoqué l'idée de ne pas venir du tout à la fête organisée annuellement à Munich. Son pilote refusa en raison des conditions météo de prendre la responsabilité d'un vol retour.

Des wagons réservés pour Hitler et son état-major furent rajoutés à un train dont le trajet avait été soigneusement surveillé et protégé toute la journée. En raison de l'heure du départ du train, Hitler raccourcit son discours de moitié environ ce qui bouleversa le planning minutieux de Georg Elser.

L'explosion eut lieu à 21 h 20 comme prévu et huit membres du parti nazi trouvèrent la mort dans l'attentat qui blessa aussi 63 personnes, dont 16 grièvement.
Elser se fit arrêter par hasard à Constance le jour même à 20 h 45, en tentant de passer en Suisse.

La nouvelle de l'attentat connue, il fut transféré et interrogé à Munich où, dans la nuit du 12 au 13 novembre, il avoua sous la torture qu'il avait bel et bien tenté d'éliminer Hitler.


Elser fut capturé à Loerrach par les douaniers avec des preuves accablantes. Il avait l'intention de demander l'asile politique au gouvernement suisse et il lui fallait donc prouver sa responsabilité dans la mort du Führer.


A Berlin, Nebe déclare enfin à Hitler être incapable de se prononcer sur un soi-disant lien existant entre Elser et les officiers britanniques Best et Stevens.


L'affaire est remise à Heinrich Müller.

Mais tout les hommes à qui l'affaire est confiée finissent par affirmer que la version de Elser est la vérité.

Georg Elser, quant à lui, reste à Berlin jusqu'en 1941.

Après l'attaque de l'Allemagne contre l'URSS ( le 22 Juin 1941) il est transféré au camp d'internement d'Oranienburg avec des hommes politiques comme Edouart Herriot et Paul Reynaud. Paradoxalement, Elser est bien traité et on lui accorde ce qu'il demande.


On le transfère à Dachau en 1944 où il est toujours bien traité.

Le 5 avril 1944, pendant la débâcle allemande en Europe, Elser est exécuté d'une balle dans la nuque par un officier SS.

La propagande nazie le présente comme un agent des services britanniques, alors même que la Gestapo et la police criminelle ont bien vite acquis la certitude qu'il a agi en solitaire.


Il est interné au camp de concentration de Sachsenhausen, puis de Dachau.

IL aura fallu ainsi attendre les années 1990 pour que Königsbronn, sa ville natale, honore la mémoire de celui qui comme on peut le lire sur la plaque

« voulait empêcher que plus de sang encore ne soit versé ».

Kurt Gerstein





Né en 1905, Kurt Gerstein s'intéresse très tôt aux choses de le Religion et intègre les jeunesses évangéliques au début des années 30.


Il adhére au parti socialiste en 33 mais entre rapidement en conflit avec le pouvoir nazi.

Il est même arrêté à deux reprises par la Gestapo et exclu du parti hitlérien.


Curieusement, malgré ses réticences idéologiques, il intègre volontairement les Waffen SS en mars 41.

Gerstein expliquera ultérieurement sa décision comme un acte d'"entrisme", lui permettant de constater de visu ce qui se tramait dans les hautes sphères du nazisme et dans les camps d'extermination.



Témoin actif, grâce à son double statut de médecin et de technicien, des atrocités commises par les nazis, Kurt Gerstein, durant la guerre, parvient à informer les plus hautes sommités de l'Église et quelques diplomates étrangers du génocide en cours, mais on ne l'écouta pas...

En avril-mai 45, fait prisonnier par les forces alliées, il rédige le rapport Gerstein, témoignage fondamental sur les camps.






Il est retrouvé pendu dans sa cellule en juillet 45 et le doute persiste quant à la thèse officielle du suicide.







Gerstein sera reconnu comme "innocent" et pleinement réhabilité en 1965, soit 20 ans plus tard...

Deux ans auparavant, eut lieu la première représentation scénique du Vicaire, pièce redevable au dramaturge Rolf Hochhut qui contribua à faire connaître l'itinéraire de Gerstein à un large public.

La pièce dont s'inspire le film de Costa Gavras: Amen, suscita d'intenses polémiques.


L'Osservatore Romano, organe de presse du Vatican, décrivait la pièce, en 1963, comme une "oeuvre théâtrale absurde contre l'œuvre pacifiste de Pie 12" :








Oeuvre pacifiste ou mutisme?...


Jusqu'en 1951, les textes rédigés par Gerstein entre le 26 avril et le 6 mai 1945 n'ont été lus que par un nombre très restreint de personnes, essentiellement des officiers des Services de Renseignement alliés, des magistrats de différentes nationalités et quelques rares journalistes .


Pour ces premiers lecteurs, la réalité des exterminations massives dans des chambres à gaz n'était pas mise en doute;
les "confessions" de Gerstein venaient simplement renforcer leur conviction.




Mais, loin de considérer l'officier S.S. comme un antinazi qui s'était lui-même chargé de la mission de révéler au monde extérieur des atrocités jusqu'alors inconnues, ces ennemis inconditionnels de l'Allemagne Nationale-socialiste ont vu en Gerstein un criminel de guerre qui avait choisi un système de défense original pour se disculper.

S'ils ont relevé des invraisemblances dans des textes, probablement lus à la hâte, ces invraisemblances ont été pour eux des raisons supplémentaires pour rejeter la bonne foi de l'auteur des textes, sans pour autant contester l'authenticité des faits exposés.


Heinz Stahlschmidt :



l'Allemand qui sauva le port de Bordeaux





Avant de quitter Bordeaux à la fin du mois d'août 1944 sous la pression des forces françaises de l'intérieur , les Allemands prévoient de détruire le port , le pont de Pierre , la passerelle du chemin de fer, les chantiers de la Gironde , les docks , la grande rue et de saboter des navires .

Voici les dispositions essentielles du plan allemand qui prévoit une évacuation de Bordeaux le 26 Août 1944 .

Dix kilomètres de quais sont condamnés de part d'autre du pont de Pierre .

Les prévisions des pertes chez les civils Bordelais pourraient s'élever à 3 000 morts .

C'est alors qu'un officier de la Kriegsmarine vas intervenir .

Le sous-lieutenant Heinz Stahlshmidt se trouve à Bordeaux depuis avril 1941 .




IL nommé artificier démineur au service du génie maritime de la marine allemande rue du Couvent en au mois d'avril 1943 .

Il a sa charge l'activité des hangars A, B,C , D situés sur le port où sont entreposées les munitions .

C'est en juillet 1944 que Stahlschmidt prends connaissance du plan de destruction du port de Bordeaux et de ses environs .

Il a pour mission de préparer le sabotage et sait que 3 000 civils risquent d'être tués par les explosions.

Cet ordre le choc , il se déclare antinazi et déclare que la destruction du port est injustifiable sur le plan militaire et qu'elle aboutirai à un crime contre l'humanité .

Il doit reporter dans les hangars le matériel nécessaire à l'opération .

Il décide de rassembler la totalité des explosifs dans le blockhaus de la rue Raze soit :

- 4 000 amorces
- des munitions
- des mèches

- des détonateurs .

Sans tout cela , l'exécution du plan sera impossible .

Stahlshmidt se doute que la destruction est prévu pour la fin du mois d'août .

Le 11 Août il demande à un de ses amis de le mettre en relation avec la Resistance bordelaise car il peut empêcher la destruction du port .


Le 14 il rencontre William Dupuy . L'Allemand lui explique



: « Je vous donne les plans de destruction du port .



Je mets en place les allumages pour faire sauter le blockhaus de la rue Raze et vous me trouvez un homme qui passera à l'action » .

Malheureusement la Résistance Bordelaise est victime d'une véritable psychose de la trahison et craint que la proposition de Stahlshmidt soit un piège .

Stahlshmidt effectue 4 visites chez Dupuy , prenant d'énormes risques vis à vis de l'armée Allemande .

Bientôt des doutes se ressentent chez les allemands . Ils savent en effet qu'il mange en dehors de sa zone et qu'il parle avec les Bordelais .

Le 21 Août , l'homme apprends qu'il doit rejoindre la base de Royan .

Le 22 Août a 11 heures du matin , Stahlshmidt effectue sa quatrième visite auprès de Dupuy .

Le résistant n'a pas reussi à trouver quelqu'un faire sauter le blockhaus de la rue Raze .

Embarrassé , Dupuy propose à Stahlshmidt de le cacher si l'homme mène l'opération tout seul .

A 18 heures , l'Allemand tente d'éloigner les sentinelles sous ses ordres et libères les dockers du port .

Aux alentours de 20 heures il pénètre dans le blockhaus pour procéder à l'amorçage des explosifs et à la mise à feu .

Il enfourche ensuite sa bicyclette et disparaît vers le jardin public lorsqu'à 20h30 le blockhaus est détruit par une terrible explosion .





Le port de Bordeaux est épargné .

15 Allemands sont tués .

L'explosion sème la panique chez les Allemands qui croyant être attaqués par des : « terroristes » se fusillent entre eux .

Stahlshmidt arrive chez Dupuy après l'heure couvre feu .



Il est pris en charge le lendemain par la famille Moga .



La charcuterie des Moga est l'un des sièges des FFI de la Gironde dont le captitaine Saldou est l'un des chefs .


Ce dernier et Stahlshmidt se voient pour la première fois ce 23 août 1944 .

La destruction du blockhaus a des retombées considérables .

Cela va même amener les Allemands à proposer un compris avec la Résistance :

L'évacuation des troupes allemandes stationnées dans l'agglomération bordelaise à condition que celles-ci ne soient pas attaquées par des maquisards .

A cette unique condition les ponts et le port de Bordeaux ne seront pas détruits .

L'armée allemande à en réserve d'autres explosifs entreposés sur les quais qui lui servent de pression sur la Résistance et la mairie de Bordeaux .


: « Au dessus de la discipline il y a la conscience »

déclarera Heinz Stahlshmidt pour expliquer sa conduite .


http://secondeguerremondiale.cowblog.fr/192526/1.html
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MessageSujet: Re: La Resistance en Allemagne :   La Resistance en Allemagne : EmptyLun 28 Mar 2011 - 15:19

Le Cercle de Kreisau


Sur le territoire allemand , des groupes d'oppositions du régiment au régime nazi se créèrent autour d'hommes remarquables tels que l'ancien ambassadeur à Rome Ulrich von Hassel .



Le plus connu fut le Cercle du Kreisau , animé par le comte Helmuth von Moltke et dont les membres marquants étaient :

-Péter York von Wartenburg

-Adam von Trott Zu Solz

-Friz von der Schulenbrug

- Les pères jésuites Delp et Roesh.


S'inspirant du christianisme social , ces hommes courageux cherchaient à élaborer les bases spirituelles d'une Allemagne débarrassée du nazisme .

Ce cercle fut actif de 1938 à 1944 .


Le cercle de Kreisau à tenté d'établir un contact avec d'autres groupes de résistance

. Malgré tous les efforts pour établir le contact avec la "Rose Blanche" à Munich, ceci n'a pas pu se réaliser avant l'arrestation de ce groupe.

Le cercle avait également des contacts avec des communistes cependant non staliniens .

A partir de 1943, divers membres du cercle de Kreisau décidèrent de participer activement à des conspirations et prirent contact avec Ludwig Beck, Carl Friedrich Goerdeler, Ulrich von Hassel et Claus Schenk von Stauffenberg.

La plupart des membres du cercle furent inculpés de haute trahison après le putsch échoué du 20 juillet 1944, et furent condamnés à mort.


Les membres principaux du cercle de Kreisau :









Adam von Trott zu Solz






Juriste , il étudia à Oxford et en Chine Pendant ses séjours à l'étranger , il rencontra des opposants au régime nazi .

En 1937, il fit la connaissance de von Moltke à Oxford, et en 1940, de Yorck von Wartenburg il obtient un poste au ministère des Affaires étrangères où il commence à prendre contact avec les groupes crées autour de Hans von Dohnanyi et Dietrich Bonhoeffer .



Adam von Trott zu Solz était dans le cercle de Kreisau

le :" spécialiste" des Affaires Etrangères .

IL est arrêté le 25 Juillet 1944 ayant participé à la tentative d'assassinat contre Hitler du 20 Juillet et exécuté un mois plus tard , le 26 Août 1944 .








Hans-Bernd von Haeften




C'est un des « personnage-clé » du complot mené par von Stauffenberg.

Malgré sa fonction de diplomate, il refusa d'adhérer au parti nazi .

Proche du cercle de Kreisau, il fut condamné à mort et exécuté le 15 août 1944 pour avoir participé à la tentative d'assasinat d'Hitler du 20 Juillet 1944 .








Julius Leber





Sociaux-démocrate , il est arrêté le 31 Janvier 1933 puis libéré grâce aux manifestations organisées pour sa libération .

Arrêté une nouvelle fois , il fut interné dans des camps de concentration jusqu'en 1937 .

C'est à partir de l'automne 1943, qu'il entra en contact avec le cercle de Kreisau par l'intermédiaire de Carlo Mierendorff.

Etant une figure très marquante de la Résistance allemande, il faisait également partie du groupe de Goerdeler, et serait devenu après le putsch du 20 juillet 1944 ( si celui ci avait réussit bien entendu ) ministre de l'Intérieur, ou même chancelier du Reich.

Dénoncé, il fut arrêté début juillet 1944 et condamné à mort le 20 octobre 1944, puis exécuté le 5 janvier 1945.











Carlo Mierendorff





Membre du Reichstag à partir de 1930, il fut l'un des derniers à encore oser s'opposer ouvertement au NSDAP et à son chef de propagande Josef Goebbels au Parlement. Après la prise de pouvoir de Hitler, il fut arrêté, maltraité et emprisonné dans les camps de concentration d'Osthofen, de Lichtenburg, de Papenburg, de Börgermoor, de Torgau et de Buchenwald jusqu'en 1938. Après sa libération, il entra en contact avec le cercle de Kreisau, où il influença largement la discussion sur la politique sociale.

Carlo Mierendorff fut tué en décembre 1943 lors d'un bombardement allié à Leipzig.








Helmuth James Graf von Moltke





Helmuth James Graf von Moltke créateur du cercle de Kreisau .











Le père Alfred Delp,




L'un des pères jésuites qui a adhéré au cercle de Kreisau et qui a été tué après l'attentat manqué contre le Führer




La Rose Blanche


Des petits groupes antinazis isolés déployèrent leurs activités à Hambourg , à Berlin et en Bavière .





L'un d'eux la :" Rose Blanche" mouvement de jeunes étudiants chrétiens dont les motivations premières étaient d'ordre religieux et culturel , s'illustra particulièrement .

Composé d'étudiants de l'université de Munich et d'intellectuels , le noyau dur s'était constitué autour de Christophe Probst, Hans Sholl, Willi Graf, étudiants en médecine, de Sophie Sholl, étudiante en philosophie , et du professeur Huber .

Au début 1942 , l'équipe fit connaître ses positions et commença à faire circuler des tracts signés :" La Rose Blance" diffusés artisanalement , distribués de la main à la main , déposés chez des restaurateurs , sur les voitures en stationnement etc...


Ils écrivirent également des slogans :" Liberté !" ;" Hitler massacreur des masses"




:" A bas Hitler" , sur les murs en particulier ceux du quartier universitaire .

Un nouveau tract distribué le 18 février 1943 , appelle au soulèvement :





:" Il n'est pour nous qu'un impératif : lutter contre la dictature ! Nous nous dresserons contre l'asservissement de l'Europe par le national socialisme dans une affirmation nouvelle de liberté et d'honneur ."





Rédigé après la défaite de Stalingrad , il résultait de l'évolution du groupe dont les membres , tout en restant ancrés dans les fondements éthiques des origines adoptaient une vision globale et des prises de position nourries d'échanges sur l'aménagement politique et social à mettre en place après guerre .

Sur une dénonciation , tous furent arrêtés et condamnés à mort après un procès

( en réalité tout sauf un procès juste et correct ) .

Christophe , Hans et Sophie ont été décapité le 22 février 1943 .

Au total , 16 Allemands payèrent de leur vie leur participation aux activités du mouvement soit par exécution , soit par envoi au camp et décès consécutif .


Ce mouvement bénéficia très tôt d'une très forte notoriété .


Dès juin 1943 , Thomas Mann , lui rendait hommage à la BBC , et durant l' été 1943 , l'aviation anglaise jeta sur le territoire du Reich environ un million d'exemplaires du dernier tract que le réseau a écrit .


La tentative d'Attentat du 20 Juillet 1944


Le 20 Juillet 1944 au matin , le Colonel Claus Von Stauffenberg se prépare à se rendre au bunker du führer appellé :" Wolfsschanze" en français cela donne :" la tanière du loup" .

Le Colonel Claus Von Strauffenberg est a la tête d'un mouvement de résistance d'officiers de la Wehrmacht contre Adolf Hitler.



La bombe qu'il transporte dans sa mallette ce jour-là doit mettre un terme à l'horreur de la dicature nazie et Hitler doit à tout prix mourir.

Lorsque Hitler est élu chancelier en 1933 , Stauffenberg l'admire , jusqu'au moment où avec son ami Henning Von Tresckow lors des terribles affrontements en Pologne , que les deux hommes prennent brutalement conscience de la véritable nature du prétendu combat contre les forces bolcheviques :

En réalité , les S.S massacrent des populations entières , vieux, femmes, enfants , juifs , de plus , Henning Von Tresckow reconnait que la campagne de Russie est une catastrophe pour l'Allemagne.

Lors de sa campagne en Afrique du Nord, Von Stauffenberg assiste impuissant à l'abattage d'un jeune soldat allemand , le colonel prends alors conscience que Hitler conduit le peuple allemand à sa perte .

Il veut mettre un terme à cela , il est prêt à y laisser sa vie .

C'est en particulier l'amour pour sa jeune épouse Nina et ses quatre enfants qui le poussent à lutter contre Hitler et à préparer une vie meilleure aux générations futures.



Stauffenberg perd un oeil lors de sa campagne africaine , et il a de plus en plus de mal à marcher , grand blessé de guerre , il est rapatrié en Allemagne ou il devient le cerveau d'un complot contre le dictateur nazi .

Le 20 Juillet , Hitler l'invite à présenter les nouvelles divisions militaires de barrage dans son bunker , ce qui donne l'occasion à Stauffenberg d'être assis tout prêt du dictateur.


IL glisse alors sous sa table une mallette remplie d'explosifs , sous un faux prétexte il quitte ensuite la salle en compagnie de son adjudant , Haeften .

Les deux hommes entendent l'explosion et remarquent que l'on évacue un homme enveloppé dans la pèlerine du Führer. Stauffenberg est persuadé de la réussite de son attentat ; Hitler est mort , une erreur fatale de jugement !

Strauffenberg s'envole pour Berlin afin de prendre en main le régime :" d'après guerre" et il déclenche le plan de renversement :" Walkyrie"

Il est prévu que le maréchal von Witzleben prenne le haut commandement de la Wehrmacht.



Les villes allemandes vont être prévenues par télégramme de se tenir en état d'alerte .



L'atmosphère est tendue mais Euphorique.



Les unités S.S des pays occupés sont désarmées .

Cependant, divers points-clés du mouvement de Resistance ne se déroulent pas comme prévus :

:" Walkyrie" est déclenché trop tard

L'occupation du quartier des ministère par le Major REMER échoue
tout comme celle de la maison de la radio

La rumeur selon Hitler serait toujours vivant depuis peu à peu une horrible vérité

De plus en plus d'officiers perdent espoir et se rangent du côté du Führer

La fin de ce complot est précipitée , brutale et sanglante




Des fidèles armées de Hitler s'attaquent au cœur de la resistance et prennent d'assaut le bâtiment de la rue Bendler , là ou le groupe de Stauffenberg s'était réfugié pour mener à bien le complot .

Stauffenberg et les acteurs du complot présents dans le bâtiments sont condamnés pour haute trahison par le général FRöM et exécutés sur le champ excepté le Général Hupner qui sera emprisonné.




Le Comité de l'Allemagne libre




L'Union Soviétique tenta une expérience :" national-communiste" auprès des prisonniers de guerre capturés par l'Armée rouge .

Durant l'été 1943 fut formé le Comité nationale pour l'Allemagne libre avec quelques officiers , des soldats, et des communistes allemands émigrés en URSS

( Pieck et Ulbricht ).

Un journal :" Freies Deutshland" fut édité et distribué dans les camps de prisonniers .

En septembre 1943 , fut constituée la Ligue des officiers avec le général Von Seydlitz qui appella les cadres supérieurs de la Wehrmacht à renverser Hitler et incita les soldats à déserter.

La maréchal Von Paulus après sa capture à Stalingrad, adhéra à la Ligue en 1944.

Mais ni le Comité , ni la Ligue ne récoltèrent les succès qu'ils escomptaient : peu d'hommes désertèrent et peu de généraux rejoignirent
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MessageSujet: Re: La Resistance en Allemagne :   La Resistance en Allemagne : EmptyLun 28 Mar 2011 - 15:19

Conclusion sur la Resistance Allemande :


Je pourrais parler des nombreuses autres actions de Résistance Allemande comme

Fritz Kolbe (1900 - 1971) qui est à peu près inconnu du grand public, et pourtant cet Allemand a joué un rôle capital pendant la Seconde Guerre Mondiale, en tant qu'une des principales sources de renseignements américains, depuis le cœur du Ministère des Affaires Étrangères nazi.

Mais pour des raisons de clarté du livre et d'espace je suggère au lecteurs de se rendre sur les sites suivants ou il trouvera de nombreuses informations sur la Résistance en Allemagne .


Site Francophone sur la Résistance Allemande :

http://resistanceallemande.online.fr/



Listes de toutes les tentatives d'attentats commises contre Hitler :

http://resistanceallemande.online.fr/attentats/attentats.htm.


J'espère avec cette partie du livre avoir contribué au souvenirs des Résistants allemands de la deuxième guerre mondiale qui n'avaient qu'un désir :

Montrer au monde que même l'Allemagne pouvait s'opposer à Hitler , montrer que tout les allemands n'étaient pas nazis ...j'espère qu'en montrant cette Résistance LA je parviens à accomplir les vœux de toutes ces personnes mortes elles aussi pour la liberté...
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MessageSujet: Re: La Resistance en Allemagne :   La Resistance en Allemagne : EmptyMar 29 Mar 2011 - 6:53

Salut,
Autre que les actes de résistance, il avez les milliers des allemandes qui faisant tout
simplement preuve de l'humanité.

Mon grand-père,cote maternelle,Philippe Falkenbach,vieux social-démocrate et contre-maitre dans l'usine chimique "Marquard" a
Bonn,était par son travail classe "UK" (Unabkoemlich),exempt du service militaire.Tous les ouvriers étaient les prisonniers de guerre russe.En vue des conditions de vie de ses ouvriers,il essaie de améliorer
leur sort,sur ca propre initiative.Il fut dénonce et arrête par la Gestapo.

Fait remarquable,qui reflète bien les déchirures a travers une mémé famille pendant et
longue-temps après la guerre,il fut arrête par son propre beau-frère,Joseph Engels,qui était
l'adjoint de la Gestapo de Bonn.

Cinq ans de camp de concentration a la clef.Suite a la intervention de ma grand-mère,le mémé Engels et un autre Frère de ma grand-mère,membre de la SS depuis le fin des
années vingt,laissent jouer leurs relations et la condamnation fut transforme en
"Baubataillon" (Bataillon de construction) sur la Ligne Siegfried.
Mon grand-père,reste que six mois,car suite a les demandes insistantes de "Marquard",
il fut intègre dans son travail.
Mon grand-père continue son travail dans la mémé usine,Engels est morte d'une crise
cardiaque lors d'un raid arienne,dans le sud d'Allemagne,quand il tente de rejoindre la Bavière.
Cette histoire ne fut jamais évoque,c'est seulement après le décès de mon grand-père,
que ma grand-mère,connaissant mon intérêt pour l'histoire,me la fait connaitre.

Faut pas oublier,que plus de 200.000 Allemandes étaient incarcères dans les Camp de
Concentration pour les faits aussi minimes.

bmc
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schwarzie67
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MessageSujet: Re: La Resistance en Allemagne :   La Resistance en Allemagne : EmptyMar 16 Aoû 2011 - 20:38

C'est passionnant à lire, merci à vous deux !
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