Les femmes dans l'armée.

Merci pour cette touche de féminité dans un monde essentiellement composé d'hommes.

De môôn temps, c'est vrai aussi que dès les premières minutes en caserne, j'ai ressenti un MANQUE. Je ne savais pas ni de quoi, ni comment il provenait, mais un peu de malaise.

Après analyse, j'ai assez vite compris qu'il manquait une présence féminine. Jamais, et à aucun moment, on ne pouvait rencontrer de fille ni dans la cour de la caserne, ni dans les salles d'instruction, ni au réfectoire, ni au mess. Voilà, le manque est apparu.... pendant un an.

D'un autre côté, combien de jeunes appelés auraient été perturbés par la présence d'une jolie fille appartenant au même régiment que le leur, combien de rivalités au sein d'un même corps, combien d'animosité, de bagarres et de coups bas pour être l'élu du coeur de ces belles.

Alors, armée féminine ou non ? Quelle est la meilleure situation??? Je vous laisse y réfléchir.

Moi, j'ai un Général à la maison ( ),

Ca me suffit !

Quand j'entends hurler "PILOUUUUUU", je loin, très, très loin !

Je cherche un (tout) petit trou et je m'y engouffre

Tapirm72

Tapirm72 a écrit:

Moi, j'ai un Général à la maison ( ),

Ca me suffit !

Quand j'entends hurler "PILOUUUUUU", je loin, très, très loin !

Je cherche un (tout) petit trou et je m'y engouffre

Tapirm72

C'est bien, Tapirm72, tu as de l'humour ....

Mais, il faut se rendre à l'évidence, surtout à l'âge où les jeunes entrent dans la carrière militaire, la présence de filles ne peut que perturber leur fonctionnement hormonal.

Attention, ne pas prendre "perturber" d'une manière péjorative. Non, simplement dans le sens selon lequel, un homme jeune en présence d'une fille qui lui plaît, peut être détourné du but premier (son devoir militaire) en poursuivant son autre devoir: la séduction de la belle. Comment concilier les deux buts ??

Je dis ceci en toute objectivité, sans animosité et sans machisme de bas étage, simplement, pour alimenter le sujet.
Que les filles de ce forum ne me jettent pas de pierres !!!

Bonsoir à tous
Je relance se post fort instructif, je prendrai le sujet avec humour. Pour moi pas de femmes en les unitées combattantes. Non pas qu'elles soient moins bonnes guerrières que les hommes mais pour des raisons évidentes..... [img][/img]la elles ont leurs places dans la télé ou les fictions.
Grouick le matcho MDR

Tapirm72 a écrit:

Moi, j'ai un Général à la maison ( ),

Ca me suffit !

Quand j'entends hurler "PILOUUUUUU", je loin, très, très loin !

Je cherche un (tout) petit trou et je m'y engouffre

Tapirm72

moi c est un adjudand a la maison cest les pires
didier

Invité a écrit:

Salut,
Très sympa ce topic.
Voici les "Amazones" gardes du corps du colonel Kadhafi.
Sexy, fashion, glamour et dans l'air du temps (mais je sais pas s'il y a une cohérence dans leurs uniformes...):











"Elles sont toutes vierges et font voeux de chasteté en devenant gardes du corps"
LOL!
Bah, ça compte aussi, non?...
@+

Bonjour

juste une petite infos sur les amazones, elles n'étaient pas toutes des vrais militaires, mais souvent des jeunes femmes sur lesquelles Kadhafi avais jeté son dévolu. Et quant aux vœux de virginité, elles étaient violés régulièrement. Une très bonne enquête et un livre sont sortie sur le sujet par la journaliste du Monde Annick COJEAN
Désolé de plomber le poste mais pour moi c'est important
eric
extrais de Paris Match
"Les femmes étaient d'abord violées par le dictateur, puis cédées, comme des objets utilisés
Safia a été enrôlée de force à l’âge de 15 ans. En visite dans son école, celui qu’elle considère alors comme le «héros» de la nation, avait fait un signe à ses gardes du corps, en sa direction. Quelques jours plus tard, trois femmes en uniforme - les «vraies amazones» - étaient venues la chercher chez ses parents pour l’emmener dans le désert, où le dirigeant était parti chasser. Kadhafi lui avait alors expliqué qu’elle allait rester vivre avec lui. Dès lors, Safia est «prise en main». On lui donne des sous-vêtements sexy et on lui apprend à se «dévêtir au son de la musique». Trois soirs, la jeune fille danse pour le «guide», qui ne la touche pas, mais lâche : «tu seras ma pute». Safia est violée le soir même de son retour à Bab-al-aziziya. Elle se défend. Elle est passée à tabac par Kadhafi et ses vraies amazones. «Il a continué les jours suivants. Je suis devenue son esclave sexuelle. Il m'a violée pendant cinq ans»."

Maintenant, il ne violera plus personne !

Tapirm72.

Merci pour ces photos ecri60.

Il est évident que ces filles n'ont pas été enrôlées pour leur vaillance au combat. Elles sont des "escort girls" auprès de THE COLONEL comme le furent certaines autres au Carlton de Lille.

Eh oui, l'argent FAIT le bonheur......

En tout cas, il a payé pour tout ses crimes. Je me rappelle les images, C'était choc et ça faisait presque pitié.

Appelé du contingent, je me souviens de mes premiers pas dans la caserne et tout de suite, j'ai senti qu'il y avait quelque chose d'"anormal": le manque de présence féminine. Pas une seule fille au détour d'un bâtiment, aucune dans les allées, dans la cour, pas une seule femme, nulle part !!!

!! Voilà, je crois que c'est là la VRAIE DIFFÉRENCE entre la vie civile et la vie militaire, du moins de mon temps: pas une seule femme pendant toutes ces journées, aucun sourire féminin pour nous réconforter après tous les efforts qu'on faisait, pas un parfum pour vous réconcilier avec la vie..... Et puis, on s'y fait, on devient vraiment un militaire, mais il faut s'y faire....

Pas faux, aucune femme dans les casernes pendant presque toute ma carrière militaire, puis d'un coup des femmes militaires partout (ou presque!).

Pour l'instant les femmes (de) militaires en ont plein le dos:
https://www.facebook.com/pages/Un-paquet-de-Gauloises/416293095105059

Bonjour Crevette,

En fin de carrière, Tu as dû en voir dans les casernes. Mais, même lors de mes dernières périodes (début-milieu des années 80), nous n'en voyions aucune.

Même les infirmières étaient des infirmiers, et je ne vous parle pas des coiffeuses !!!

En effet, depuis les années 90 il y en avait: EVAT, officiers etc...
Mes deux derniers commissaires étaient des femmes, bien mieux que les "vieux" chefs des services administratifs (anciennement majors) des débuts!

Une pensé, pour celles qui ont payés un lourd tribut de la Normandie à Berchtesgaden. Les Rochambelles de la 2 ème D.B
Elles ne sont plus que 16
Bravo Mesdames




http://www.marinettes-et-rochambelles.com

Merci ecri60 pour l'envoi de ce site qui nous apprend des choses.

Nous étions là dans une époque très particulière de l'Histoire de France, une situation qui créait des êtres très particuliers. Ces femmes en furent !! Tu as raison de les saluer.

Bonjour,
je remets un peu ce sujet à l'honneur avec ces 4 cartes postales anciennes:

Il fallait seulement être dans la bonne arme "le service de Santé", il y en avait plein des femmes quand j'étais a Begin a Paris,nous étions 3 gars pour une trentaine de filles dans le service. Par contre par moment l'affluence du beau sexe posait des problème de discipline, en caserne nous avons eut un stage d’Ambulancières,imaginez environ 200 gonzesses qui arrive dans une caserne pour un stage de 15 jrs , elles avaient un bâtiment réservé transformé en bunker avec poste de garde a chaque entrée, pour éviter les infiltrations nocturne, le tout encadré par des anciennes qui avaient fait les campagnes coloniales et qui ne craignait rien n'y personne. Bon ça ne m'a pas empêcher de récupéré mon cabot de semaine deux fois de suite dans les piaules au petit matin.

En parlant des colonies:

On change de pays, en Thaïlande les femmes sont en rose:


Et les hommes sont multicolores:

ah les femmes ... tellement indispensable

... et sans oublier les Personnels du WAAC (Women’s Auxiliary Army Corps) durant la WW1:
[url=]

et celles qui participaient activement à l'effort de guerre (WW1):


[url=[url=https://servimg.com/view/17883896/26]

bonjour,


le colonel Dominique VITTE intègre l'année prochaine le Centre des hautes études militaires.
Les officiers y suivent des séminaires et font des études / rapports pour l'Etat-major des armées en parallèle des cours du soir avec l'Institut des hautes études de la défense nationale, rassemblant les colonels du CHEM et les civils de l'IHEDN.

Ce qui est parfois présenté comme le 3e degré de l'enseignement militaire supérieur (CHEM) destine sauf accident aux étoiles et aux plus hautes fonctions.
Le niveau le plus élevé du 2e degré de l'enseignement militaire supérieur est constitué par le brevet d'études militaires supérieures (BEMS) obtenu à l'issue de l'Ecole de guerre (et permettant encore dernièrement l'accès, tôt ou tard, càd à 40 ou à 46 / 47 ans pour un cyrard ... au grade de colonel), à ne pas confondre avec des "brevets tardifs" (lot de consolation pour les lieutenants-colonels) qui donnent certes droit à la prime de 28 % mais pas au grade de colonel.

Dans quelques années, le colonel Dominique VITTE devrait donc accéder aux étoiles.
Ce sera première pour une officier du corps des officiers des armes qui comprend les officiers destinés à commander à et à servir en régiments. Corps différent des commissaires des armées (qui a déjà compté une femme), intendants administratifs, ou du service de santé qui a compté une femme médecin général dans les années 1970.
Cdt

Bonjour,
des dizaines de photos de femmes dans les armées:
http://paraparabellum.ru/armiya/armejskie-strizhki-dlya-zhenshhin/

Bonjour,
divers témoignages de femmes dans les armées, certains sont passionnants, voire hilarants:
http://matpara.wifeo.com/paroles-de-femmes.php

Bonsoir,

Qui a connu la "DECHE" ? vraisemblablemnt plus grand monde et pourtant c' étaitun sacré bout de femme avec tout l'immense respect que je lui dois.
La "DECHE" était officiellemnt l'assistante sociale du II/6° RIC en 1947/1948. Elle était sensée rester au séminaire d'HANOÏ qui était le PC du bataillon. pour recevoir les doléances de nos camarades psychologiquement fragiles ou être au chevet de nos bléssés à l'hôpital LANESSAN d' HANOÏ.
Et bien non, la "DECHE" participait à toutes les opérations arméede sa carabine USM 1 avec d'autant plus d'abnégation qu'elle avait été déportée dans des camps où des tortionnaires " voulaient la transformer en homme" suivant sa propre expression.
Elle en a réchappé mais terriblement marquée physiquement par ses bourreaux,ne donnait aucun détail.
Ses tortionnaires avaient réussi à lui façonner une poitrine d' homme et elle se débarbouillait avec nous au bord d'une rivière sans aucune gêne alors que nous ne savions pas où nous mettre.
Puis, avec le temps, la routine reprit le dessus avec quand même un certain malaise.

Nous ignorions son grade, vraisemblablement sous officier; ce qui ne l'empêchait pas de nous interpeller comme elle le fit à mon égard un jour que je n'arrivais plus à avancer dans la rizière avec le tube d'un mortier de 60 sur l'épaule.
Alors, petit (1m85) me dit elle, qu'est ce que tu as dans les ..... et de saisir le tube de mon épaule et de le porter pendant plusieurs centaines de mètres.
Son surnom de la "DECHE" vientdu fait qu'elle nous distribuait une grande partie de sa solde quand nous étions de retour à HANOÏ car la notre était dérisoire.

La "DECHE" était une légende au 6° RIC :Chapeau, madame.

Cordialement.
Gantheret

Bonjour Gantheret,

Merci pour votre témoignage.

Votre récit me rappelle que mérite d'être mentionné Madame Monique Danjout-Vanuxem :
http://www.acuf.fr/madame_monique_vanuxem.html

Bonjour à Tous.

....et pourtant:

[url=]

À bientôt.....

Bonjour à Tous.

.....et l'histoire d'Eliette qui mérite quelques mots dans un petit post.

Du Ritz à l'Indochine, elle renonce au mannequinat vedette chez Lanvin pour un groupe d'ambulancières à Dîen Bîen Phu. Un engagement qui mérite d'être souligné.

[url=]

[url=
Photos Nice-Matin

L'une des collines de Dîen Bîen Phu qui portaient toutes un prénom féminin (Gabrielle, Eliane, Dominique, Béatrice, Huguette) aurait pu être baptisée Eliette !!!

À bientôt.....

Bonjour,


Simone Segouin (née le 3 octobre 1925 à Thivars, Eure-et-Loir, près de Chartres) est une résistante française.

Fille d’agriculteurs, entourée de trois frères, elle travaillait au sein de la ferme familiale lorsque la guerre éclata. Mais, c’est vraiment en 1944, alors âgée de 19 ans, qu’elle entre dans la résistance.

Son père, conseiller municipal et résistant actif, doit fournir aux Allemands une liste de jeunes filles du village, sans emploi, susceptibles de les servir au château de Spoir où ils étaient installés. Afin que sa fille ne soit pas réquisitionnée, il décide de la faire passer pour couturière. Mais, un matin, les Allemands arrivent à la ferme avec une pile de vêtements à raccommoder. Prise à son propre piège, Simone doit quitter Thivars et faire croire qu’elle part travailler à Paris avec sa tante au Bon Marché. C’est à ce moment qu’elle s’engage dans la résistance chartraine aux côtés de son futur compagnon, le lieutenant Boursier, avec une envie toute particulière de suivre les traces de son père. «Mon père avait fait la guerre de 14 et s’était engagé à 18 ans ; c’était un grand résistant », raconte-t-elle. « On n’en parle pas, mais il avait participé à la libération du camp de Voves…c’était vraiment un résistant important ! » La complicité qui l’unissait alors à son père est unique, car aucun de ses trois frères ne s’est engagé dans la résistance. Elle semble avoir été bercée dans le patriotisme depuis son enfance : « Les Allemands étaient des ennemis…on était français !».

C’est alors, sous le pseudonyme de Nicole Minet, que débute sa nouvelle vie. Le groupe des FTP (Francs Tireurs Partisans) qu’elle rejoint lui fournit une carte d’identité en bonne et due forme. L’état-civil de Dunkerque ayant été bombardé, elle devient, comme un grand nombre de résistants, native de Dunkerque.

Sa première mission : récupérer la bicyclette d’une coursière allemande. Alors que celle-ci est dans la poste de Chartres, Nicole s’empare de sa bicyclette qui devient après avoir été repeint, son véhicule de liaison. Après de nombreuses missions entre Châteaudun, Dreux, Chartres, les FTP lui proposent assez rapidement de prendre les armes. S’en suit alors une formation très stricte dans le maniement des armes. « Il fallait montrer son courage et ses opinions ». Elle devient une des seules femmes à participer à des combats de rues, ce qui lui donne une place atypique et respectée au sein de la résistance. Elle participe activement à la libération de Chartres et de ses alentours puis elle part avec une vingtaine de compagnons libérer Paris. « C’était un délire ! » raconte-t-elle volontiers.

Pour son courage et son dévouement, elle est décorée en 1946 de la croix de guerre et obtient le grade de sous-lieutenant. Malgré tout, les honneurs ne faisaient pas partie de ses motivations. « J’étais une résistante, un point, c’est tout ! » Femme de caractère, Mme Segouin ne s’est jamais mariée et ses six enfants portent son nom de jeune fille. Toujours à l’écoute de l’actualité et de la politique, Mme Segouin est « contente de savoir que des jeunes ne sont pas indifférents à cette période de sa vie » et affirme encore et toujours qu’il faut « être fier de ses opinions ». Même si aujourd’hui, cette période de sa vie lui semble bien loin, Mme Segouin confie : « Si c’était à refaire, je le referais parce que je ne regrette rien…non, je n’ai aucun regret ».
Wikipedia.


Cordialement,
CG

ZZ Top, Sexy Military Women.