Un coeur de poitrail d'un officier du 23ème régiment d'Infanterie de Ligne

Bonjour Messieurs,

Dans la thématique des cuivreries du 19ème siècle, mon unique exemplaire de coeur de poitrail d'harnachement d'officier.
Il s'agit ici du coeur de poitrail d'un officier du 23ème régiment d'Infanterie de Ligne, du mle apparu en 1830.  

Ce coeur a théoriquement suivi l'historique de son régiment rattaché à l'Armée d'Afrique dès 1830 :

-Elément du Corps expéditionnaire contre la régence d'Alger, participe aux campagnes de 1830 et 1831, s'illustrant au siège & à la prise d'Alger du 30 juin au 5 juillet 1830, au combat et à la prise de Blida et au combat du col de Mouzaïa en novembre de la même année.

De 1835 à 1841, le 23ème de Ligne est réaffecté à l'armée d'Afrique et se distingue le 6 juillet 1836 au combat de Sickack, puis en septembre 1837 lors de la défense du camp de Mejez-Ammar. Il est distingué à nouveau d'octobre à décembre 1839 lors de l'expédition des Bibans puis au combat d'oued-Lalleg.

Le 24 novembre 1839, un détachement de 25 hommes du 23e de ligne, commandé par le sous-lieutenant Colomer, est anéanti alors qu'il escorte un convoi en direction de Sidi Klifa. D'après l'historiographie française, l'officier déclare à ses soldats encerclés « mes amis, souvenez-vous que vous êtes français ».

En 1840, le régiment est au combat de Beni Mered, à l'engagement sur la Chiffa, à l'attaque et prise du col de Mouzaïa, au combat du bois des Oliviers, au combat près du Chelif et au combat devant Médéa. Durant la campagne de 1841, ce corps se signala dans plusieurs engagements contre les Arabes et les Kabyles.

Le 23e de ligne rentre en France en septembre 1841 et sous la deuxième République en 1848, il envoie deux bataillons à l'armée de Paris, qui prennent part aux journées de juin contre les insurgés.

Le régiment retourne au Algérie en 1856 pour soumettre la Grande Kabylie, puis participe à la campagne d'Italie de 1859.

En 1870, le 23ème participe aux combats de Lorraine (Saarebruck, Spicheren...) puis deviendra prisonnier de guerre après son repli à Metz.


Cordialement, zeb

Bonjour

Officier monté du coup chef de bataillon au moins ?

Bonjour,

Excellente question à laquelle je ne sais pas répondre...un lieutenant ou un capitaine d'infanterie ne pouvait pas également avoir son cheval ?

Je ne trouve pas d'information(s) concrète(s) sur ce sujet...

Cordialement,
zeb