Contre platine cynégétique

Bonsoir,
Une arme avec une contre platine disposant d'une scène cynégétique peut-elle avoir une attribution militaire au XVIIIs ?
Pour illustrer

Merci

Bonsoir,

C'est une arme de chasse. Mais un officier d'Ancien Régime pouvait partir en campagne avec une arme de chasse.

Amicalement.

Bonjour

Il est sur que voir l'arme dans son entier aiderai un minimum.

Cathelineau a écrit:

Bonsoir,

C'est une arme de chasse. Mais un officier d'Ancien Régime pouvait partir en campagne avec une arme de chasse.

Amicalement.

Bonjour,
il me semble aussi, et à défaut son usage à la marge pourrait être militaire
Amic

Gwalchaved a écrit:

Bonjour

Il est sur que voir l'arme dans son entier aiderai un minimum.

Bonjour,
En effet c'est une bonne remarque
C'était volontaire afin de ne pas se faire pervertir par la description du vendeur
Voilà le lien
https://www.naturabuy.fr/FUSIL-OFFICIER-DE-LA-MILICE-modele-1754-59-par-GRRILLET-A-CHALON-FRANCE-GUERRE-DE-7ANS-1756-1763-France-Tres-bon-Ancienne-Monarchie-Civil-Categorie-D-item-7292606.html

Bonjour,
c'est bizarre, mais je ne lis pas vraiment Grillet sur la platine.



De plus ce Grillet semble être un illustre inconnu, du moins à cette époque et à Châlons.
Cordialement,
CG

Bonsoir Crevette,
En effet difficile à lire et à identifier
Si d'autres veulent s’exercer  
Ce n'est peut-être d’ailleurs pas Chalon
De plus c'est surprenant ces deux R après le G

Le descriptif du vendeur Grrillet à Chalon

En effet, aucun nom commençant par Grr n'est recensé...

Bonjour

Ce qui est sur c'est que c'est un superbe fusil de chasse époque Louis XV, mais delà à en faire un fusil d'officier de milice, certainement pas sauf à fournir les documents qui le démontre, archives prouvant l'achat de ce fusil par un personnage qui fut officier de milice et le prouver. Mais même dans ce cas pourquoi aurait-il participé à la guerre de 7 ans ? quelles preuves ? surtout que de mémoire il n'y eu pas de batailles en France sinon des tentatives de débarquements anglais sur Rochefort ou Saint Malo par exemple ou bataille navale comme celle de la baie de Quiberon.

Donc le fusil est beau à la condition d'examiner de près les écrits de la platine, c'est un fusil de chasse et point final mais du coup ça réduit son pris de moitié au moins.

Gwalchaved a écrit:

Bonjour

Ce qui est sur c'est que c'est un superbe fusil de chasse époque Louis XV, mais delà à en faire un fusil d'officier de milice, certainement pas sauf à fournir les documents qui le démontre, archives prouvant l'achat de ce fusil par un personnage qui fut officier de milice et le prouver. Mais même dans ce cas pourquoi aurait-il participé à la guerre de 7 ans ? quelles preuves ? surtout que de mémoire il n'y eu pas de batailles en France sinon des tentatives de débarquements anglais sur Rochefort ou Saint Malo par exemple  ou bataille navale comme celle de la baie de Quiberon.

Donc le fusil est beau à la condition d'examiner de près les écrits de la platine, c'est un fusil de chasse et point final mais du coup ça réduit son pris de moitié au moins.

Merci pour ton éclairage pertinent

Crevette a écrit:

En effet, aucun nom commençant par Grr n'est recensé...

Crevette, j'ai fait une petite recherche dans le Stockel, sans succès
Il faut supposer que ce ne sont pas des R pour avancer

Bonsoir,

Un fusil d'officier se vendra plus cher qu'un fusil de chasse fut-il de qualité, c'est bien certain.

Avant 1758,depuis 1710 seuls certains officiers des compagnies de grenadiers s'étaient vus dotés d'un fusil. Après octobre 1758:
« Sa Majesté ayant jugé nécessaire au bien de son service que les officiers et sergens des compagnies de fusiliers de ses troupes d’infanterie soient dorénavant armés, ainsi que ceux des compagnies de grenadiers, de fusils avec leurs baïonnettes, Elle a ordonné et ordonne ce qui suit :
Les officiers des compagnies de fusiliers ; tant françaises qu’étrangères, seront tenus de se pourvoir sans délai de fusils dans les manufactures d’armes à feu établies à Saint-Étienne, Charleville et Maubeuge, et de baïonnettes qui aient été fabriquées à la manufacture d’armes blanches d’Alsace. Il ne sera admis aucun fusil qui ne soit absolument conforme au modèle qui a été envoyé ci-devant à ces manufactures pour les officiers des compagnies de grenadiers ; ce fusil sera du calibre de seize, pour recevoir la balle de dix-huit, et de la même construction que celui du soldat, avec cette différence qu’il aura seulement quatre pieds de longueur, que sa monture sera en bois de noyer, qu’il sera plus fini et plus léger, et que les garnitures seront en fer poli, disposées relativement à la longueur. La bayonnette aura huit pouces et demi de lame, évidée, à trois quarts et tranchante à son extrémité. Ce fusil d’officier pèsera, armé de sa bayonnette, sept livres au plus. Le fusil du sergent sera semblable à celui du soldat, et sera fourni pour la première fois seulement des magasins du Roi aux dépens de Sa Majesté." Et en décembre de la même année il est précisé: La cartouche ou demi-giberne à l’usage des officiers, sera percée de huit trous [...]. Ce qui est bien peu.
D'ailleurs ils n’en font usage que pour la défense de leur personne comme on peut le lire dans une lettre de décembre 1759, écrite par de M. de Cornillon major général de l’infanterie de l’armée adressée au maréchal de Belle Isle : « Le feu de MM les officiers et celui des sergents doit donc être réservé pour les cas imprévus, et pour la conservation de leur personne, ainsi que l’ont pratiqués de tous les temps MM. Les officiers de grenadiers. » Enfin si l’on en croit le chevalier de Meyrin capitaine au régiment Soissonais qui écrit dans un mémoire rédigé à la suite du camp de Dunkerque en 1778 : « On a vu pendant la dernière guerre en Allemagne que les officiers laissaient leurs fusils aux équipages, ce qui prouve qu’ils sont plus incommodes qu’utiles. En effet cette arme ne devant leur servir que pour leur défense personnelle ils se trouvent rarement dans le cas d’en avoir besoin. »

Belle-Isle très réticent à cette disposition écrivait :[...] les officiers d’infanterie seront armés de fusils pour cette campagne-ci, observant qu’ils soient uniformes s’il est possible, que les canons soient bronzés parce qu’ils sont plus aisés à entretenir que les autres et qu’il serait désagréable que l’officier donnât le mauvais exemple sur la propreté des armes. »

JL

Et aussi que ce n'est pas Chalons car aucun armurier qui pourrait correspondre à G..il.. ou P..il.. n'y était.
Seul un Pusset en 1750 à Châlons sur Marne...

Crevette a écrit:

Et aussi que ce n'est pas Chalons car aucun armurier qui pourrait correspondre à G..il.. ou P..il.. n'y était.
Seul un Pusset en 1750 à Châlons sur Marne...

Il y a plusieurs pistes pour la ville
Chalon sur Saône
Chalons sur Marne
Chalons
et même Chalonnes sur Loire pour les références du Qui est qui

Chevert a écrit:

Bonsoir,

Un fusil d'officier se vendra plus cher qu'un fusil de chasse fut-il de qualité, c'est bien certain.

Avant 1758,depuis 1710 seuls  certains officiers des compagnies de grenadiers s'étaient vus dotés d'un fusil. Après octobre 1758:
« Sa Majesté ayant jugé nécessaire au bien de son service que les officiers et sergens des compagnies de fusiliers de ses troupes d’infanterie soient dorénavant armés, ainsi que ceux des compagnies de grenadiers, de fusils avec leurs baïonnettes, Elle a ordonné et ordonne ce qui suit :
Les officiers des compagnies de fusiliers ; tant françaises qu’étrangères, seront tenus de se pourvoir sans délai de fusils dans les manufactures d’armes à feu établies à Saint-Étienne, Charleville et Maubeuge, et de baïonnettes qui aient été fabriquées à la manufacture d’armes blanches d’Alsace. Il ne sera admis aucun fusil qui ne soit absolument conforme au modèle qui a été envoyé ci-devant à ces manufactures pour les officiers des compagnies de grenadiers ; ce fusil sera du calibre de seize, pour recevoir la balle de dix-huit, et de la même construction que celui du soldat, avec cette différence qu’il aura seulement quatre pieds de longueur, que sa monture sera en bois de noyer, qu’il sera plus fini et plus léger, et que les garnitures seront en fer poli, disposées relativement à la longueur. La bayonnette aura huit pouces et demi de lame, évidée, à trois quarts et tranchante à son extrémité. Ce fusil d’officier pèsera, armé de sa bayonnette, sept livres au plus. Le fusil du sergent sera semblable à celui du soldat, et sera fourni pour la première fois seulement des magasins du Roi aux dépens de Sa Majesté." Et en décembre de la même année il est précisé: La cartouche ou demi-giberne à l’usage des officiers, sera percée de huit trous [...]. Ce qui est bien peu.
D'ailleurs ils n’en font usage que pour la défense de leur personne comme on peut le lire dans une lettre de décembre 1759, écrite par de M. de Cornillon major général de l’infanterie de l’armée adressée au maréchal de Belle Isle : « Le feu de MM les officiers et celui des sergents doit donc être réservé pour les cas imprévus, et pour la conservation de leur personne, ainsi que l’ont pratiqués de tous les temps MM. Les officiers de grenadiers. » Enfin si l’on en croit le chevalier de Meyrin capitaine au régiment Soissonais qui écrit dans un mémoire rédigé à la suite du camp de Dunkerque en 1778 : « On a vu pendant la dernière guerre en Allemagne que les officiers laissaient leurs fusils aux équipages, ce qui prouve qu’ils sont plus incommodes qu’utiles. En effet cette arme ne devant leur servir que pour leur défense personnelle ils se trouvent rarement dans le cas d’en avoir besoin. »

Belle-Isle très réticent à cette disposition écrivait :[...] les officiers d’infanterie seront armés de fusils pour cette campagne-ci, observant qu’ils soient uniformes s’il est possible, que les canons soient bronzés parce qu’ils sont plus aisés à entretenir que les autres et qu’il serait désagréable que l’officier donnât le mauvais exemple sur la propreté des armes. »

JL

Merci beaucoup JL pour ces aspects historiques incontournables  

Plusieurs Chalons en effet, mais comme je le dis: aucun nom correspondant.
CF le tome II.

Bonjour

Le vendeur doit avoir quelques maitrises de l'histoire car en indiquant officier de milice ile passe par dessus l'argument qui veut que pour l'infanterie des armées du roi "Il ne sera admis aucun fusil qui ne soit absolument conforme au modèle qui a été envoyé ci-devant à ces manufactures pour les officiers des compagnies de grenadiers"

Du coup c'est, à priori, un malhonnête professionnel.