Un témoignage original sur la disparition du Général Puaud en Poméranie

Voici un exceptionnel document original qui date de 1964. Il est la réponse du W-Ostuf MULTRIER, de l'état-major de la Brigade "Charlemagne" à la demande de Saint-Loup qui a utilisé ce seul témoignage même indirect, pour évoquer une des thèses sur la mystérieuse disparition du Général Puaud en Poméranie.

Il est du coup la preuve que contrairement à ce que certains pensent, Saint-Loup n'inventait pas tout et il essayait, autant que faire se pouvait, de donner de la consistance historique à son travail.

Ce document original est la seule version de cette thèse de la disparition du Général lors de l'irruption des Russes dans l'hôpital où était "soigné" (?) le général blessé.

Bonjour,

Merci pour le partage de ce témoignage inédit.

bonjour
merci du partage

bonsoir


de mémoire , il y a dans un livre dédié a la LVF un bref passage parlant de cette liquidation de bkessés dans un hôpital , le passage de Edgar Puaud n'y est pas mentionné par contre .

D.N.R a écrit:

bonsoir


de mémoire , il y a dans un livre dédié a la LVF un bref passage parlant de cette liquidation de bkessés dans un hôpital , le passage de Edgar Puaud n'y est pas mentionné par contre .

Sur ce blog assez documenté :

https://www.39-45.org/blog.php?u=8430&b=535

On trouve ça :


"IL semble à peu près certain qu'Edgar Puaud n'a pas trouvé la mort en Poméranie. C'est en tout cas ce qui ressort de tous les témoignages recueillis auprès des rescapés de la division « Charlemagne ». Certains d'entre eux auraient vu leur chef, blessé, monté sur un cheval, au début de l'après-midi du 5 mars. Un ancien sous-officier aurait, lui, affirmé avoir chargé le général sur une moto abandonnée et l'avoir conduit jusqu'à un poste de secours installé dans un hôtel de Greifenberg après avoir roulé pendant une cinquantaine de kilomètres. Récit fait à un officier de la « Charlemagne », l'Obersturmführer Multrier, à Prague quelques jours avant la fin de la guerre. Le sous-officier, jamais identifié, aurait ajouté que, revenant à l'hôtel le lendemain après s'être mis en civil, il avait constaté que la salle était vide et que le sol et les murs étaient couverts de sang. D'autres Français ont vu Puaud, accompagné par son son chef d'état-major, Jean de Vaugelas, son officier de liaison avec l'inspection allemande, Jean-Marcel Renault, et son officier Ic, Jacques Delile, réussir à échapper aux Soviétiques en se mettant à couvert. C'est d'ailleurs en compagnie du Hauptsturmführer Renault que Puaud, comme Vaugelas et Delile, aurait été capturé par les Russes après plusieurs jours d'errance derrière les lignes soviétiques."


... C'est exactement ce que raconte mon document...

Si j'ai le temps, je chercherais dans quel Saint-Loup et même peut être Mabire cet épisode est aussi évoqué.

Je précise que je ne connais personne de ce blog.

Pas plus que je ne sais qui a rédigé cet article dont voici un extrait :

"Ce qu’il advint après est moins sûr.
D’après l’Obersturmführer Multrier, Puaud fut pris en charge par un sous-officier français
à l’arrière d’une moto.
Attaqués par des tireurs embusqués soviétiques, Puaud fut de nouveau blessé.
Le sous-officier en question le dépose au sol d’un hôtel plein de blessés,
et se met à la recherche d’effets civils.
Il revint le lendemain, trouvant l’hôtel vide et souillé de sang,
et la ville aux mains des soviétiques.
Multrier a recueilli ce témoignage à Prague, de la bouche du sous-officier en question,
durant les derniers jours de la guerre."

Il provient de ce site :

https://galileo-galilei.forumactif.com/t1772-5-mars-1945-mort-dedgar-puaud

Olivier Pigoreau a écrit un article sur Puaud dans le magazine "39-45".

Je connais Monsieur Pigoreau de réputation mais ne l'ai jamais rencontré personnellement... Ce n'est pas moi en tout cas qui lui ai communiqué ce document qui a pu être photocopié 25 fois avant qu'il ne m'échoit et c'est ce qui a permis de faire circuler cette version de la fin de Puaud.

Ah j'ai enfin retrouvé la première mention du témoignage du Commandant Multrier. Il s'agit bien de Saint-Loup dans "Les Hérétiques", à la fin en annexe.
Voici ce que dit Saint-Loup :

"... Un motocycliste inconnu l'aurait pris en charge (Le Général Puaud) après le désastre de Belgard. (Témoignage Commandant M). Blessé une nouvelle fois pendant le parcours, le Général aurait été déposé à l'hôpital de Greifenberg. Fait prisonnier quelques jours plu tard, le mystérieux motocycliste serait passé de nouveau par Greifenberg. Apercevant la salle de l'hôpital vide et maculée de sang, il en aurait conclu à l'assassinat de tous les blessés... "

bonjour
voici la page du livre les hérétiques sur le général Puaud

Voilà ! Merci !
Avec la page reproduite c'est encore mieux.
Bien sûr, "le commandant M." n'est autre que mon commandant Multrier;