Trois épées de la gendarmerie

Salutations à mes chers collègues!

Bonne année 2020!

2019 n'a pas été une mauvaise année.



Au cours de la dernière année, trois épées de la gendarmerie sont apparues dans ma collection

  



Il y a une gravure sur la lame d'une épée médicale

Bonjour,

l'épée de gauche serait-elle une épée pour les officiers subalternes du Service de santé (médecins et pharmaciens), majors de 2ème classe et aides-majors ?

Cordialement.

Salutations, cher collègue
Malheureusement, je n'ai trouvé aucune information. Je n'ai pas pu lire le premier mot de l'inscription



Je n'ai pas pu lire pour trouver une telle inscription sur le site Klingenthal

Le dessin sur le clavier de l'épée me fait penser à cette attribution en tout cas.

Oui, bien sûr, c'est l'épée du médecin. Les médecins de gendarmerie avaient-ils une épée spéciale?


Il y a aussi des marques sur la lame

   

BISCH Joseph
Ambroise 7 déc. 1830

Châtellerault
31 déc. 1834

De l'autre côté de la lame est également marqué

  

COLLIOT de la HATTAIS
Augustin, Mathurin

Capitaine


Faisant fonction
de directeur
14 mars 1832

Cela semble être une épée spécifique au Service de santé. Je ne sais donc pas s'il y a un lien avec la Gendarmerie.

Bonjour,

Félicitations pour ces belles trouvailles, estimable confrère d'outre-Niemen !

Bonjour,

Comme Ponddichini Si les deux autres sont à priori bien des épées de gendarmerie je ne vois pas en quoi celle du service de santé serait celle d'un médecin affecté en gendarmerie ? D'autan que je ne suis pas certain que la gendarmerie ai possédé à cette époque un service médical propre.

Cependant je ne demande qu'à être détrompé.

Cordialement

"Service médical de la gendarmerie. Nomenclature et tarif des médicaments à fournir aux militaires de la gendarmerie et qui ne peuvent être tirés des hôpitaux militaires"


Date de l'édition originale : 1906


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"......Dans le même esprit, en 1964, la direction centrale devient Direction centrale du Service de santé des armées, dès lors tous les ex-services de santé militaires (marine, armée de terre, troupes de marine, armée de l'air, gendarmerie) fusionnent en un seul service de santé des armées. En 1971, les écoles de Bordeaux et de Lyon prennent le nom d'écoles du service de santé des armées (ESSA)....."

Intéressant ensemble !  

Voici cette Épée de Sous-Officier de Gendarmerie Modèle 1853 que je viens de rentrer :



La poignée décorée d'un enroulement de lauriers, le clavier :


L'arc de jointure a été marticulé, donc cette épée a été attribuée à un Corps de troupe.
On voit bien le contre-clavier mobile totalement vierge et le système de verrouillage Manceaux :


Le détail du clavier reprend les attributs du Second Empire :


La poignée de l'épée de Gendarmerie (ou de Justice Militaire) Mle 1853/72 est identique hormis la disparition de l'aigle impériale sur le clavier. Les lames aussi sont différentes.

A bientôt

Emblème de la gendarmerie française



Salutations à mes chers collègues.
Près d'un an s'est écoulé depuis le début de cet article. Je veux montrer deux autres épées de ma collection. Je pense que ce sont aussi des épées de la gendarmerie française. Une des époques de la Restauration des Bourbons (lys royaux enlevés par décret de la Révolution de Juillet). Une autre épée de la révolution de juillet.

Certes, je n'ai pas trouvé de confirmation de cela dans les documents, mais il me semble que seules les épées de gendarmerie avaient des poignées en métal avec imitation de filigrane

L'épée de la Révolution de Juillet est également intéressante car elle a été fabriquée dans l'atelier du célèbre armurier de Solingen Peter Knecht (1798 - 1852)

Salutations chers collègues
Sur le net, j'ai trouvé une autre version de l'épée d'un jeune officier de gendarmerie sous la monarchie de juillet.

L'épée de l'officier musicien junior, modèle 1816








"Coulaux Frères à Klingenthal"

Une autre épée de la monarchie de juillet

Salutations à mes chers collègues.
Joyeux Noël.
Sur Internet, j'ai trouvé des images d'une autre épée intéressante avec une grenade.
Serait-ce l'épée d'un officier supérieur de l'ARTILLERIE DE LA GARDE NATIONALE (ou de la gendarmerie)?

Pendant la «monarchie de juillet» ou la «présidence»?

litregol a écrit:

Salutations à mes chers collègues.
Joyeux Noël.
Sur Internet, j'ai trouvé des images d'une autre épée intéressante avec une grenade.
Serait-ce l'épée d'un officier supérieur de l'ARTILLERIE DE LA GARDE NATIONALE (ou de la gendarmerie)?
Pendant la «monarchie de juillet» ou la «présidence»?

C'est sur D....., déjà une offre. 220 €

Le vendeur précise "EPEE MOD 1816 ETAT MAJOR ARTILLERIE"

- Description très insuffisante : pas de dimensions, rien sur les marquages, aucune info sur la solidité de l'assemblage.
- Pas de fourreau.
- Filigrane détendu.
- Lame avec traces de corrosion ...

Ca fait beaucoup trop d'inconnues pour cette mise à prix. Il y a un loup ...

Je suis cette vente par curiosité.

Bonne année, chers collègues!

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Sur la question de savoir quand la grenade est devenue le symbole de la gendarmerie:

" .... On fait remonter l'invention de la grenade au  règne de François Ier, mais c'est sous celui de Louis XIV que l'usage de cette arme prit une place de plus en plus importante dans lesGrenadier vers 1696 batailles. La grenade se jetait à la main et les soldats chargés de cette opération prirent le nom de grenadiers qu'à partir de 1667. Les premiers furent choisis parmi les volontaires auxquels on donna le nom d'enfant perdu, mais bien vite on confia cette mission à des soldats d'élite auxquels on attribua une haute paye. Ils devaient avoir une certaine taille, de la force, une bonne conduite et beaucoup de courage.
L'introduction de ces combattants dans les armées se fit au nombre de quatre ou six par compagnie d'infanterie, mais bien vite leur nombre parut insuffisant notamment au moment de l'assaut. Ils furent alors réunis en compagnie d'une cinquantaine d'hommes et marchèrent à la tête des bataillons. À partir de 1670, les grenadiers commencent à exister dans l'armée française en compagnie d'élite à raison d'une par régiment d'infanterie, d'abord dans celui du roi puis dans les trente premiers régiments.
En 1691, chaque bataillon avait sa compagnie de grenadiers. En 1749, le ministre de la guerre d'Argenson institua un régiment complet de grenadiers soit environ 2400 hommes, mais les abus de ce régiment et son indiscipline obligèrent le roi à le licencier en 1771. On en revint aux compagnies par régiment que l'on réunissait en un seul corps pour les besoins de la guerre seulement sous le nom de grenadiers royaux de France. Ce corps qui acquit un grand renom de bravoure périclita dès lors qu'il fut réuni en un corps permanent. Le 4 août 1789, il fut dissous.
Le prestige de cette arme et celle de la gendarmerie étaient tels que la convention nationale décida de donner au corps de la maréchaussée le nom de gendarmerie nationale et afin d'asseoir leurs pouvoir et autorité, d'honorer du titre de grenadiers-gendarmes l'unité de gendarmerie d'élite chargée de la protection du corps législatif constitué par les anciens gardes de la prévôté de l'hôtel. C'est à cette occasion que le symbole de la grenade fut introduit dans l'arme. La loi de germinal An VI (1798) l'officialisera sur les plaques de ceinturon et sur le retroussis de l'habit....."



".....Le changement des armes suivant le modèle retenu n'était pas uniforme pour toutes les unités. Les manufactures d'armes d'état n'étaient pas en mesure de fournir des volumes très importants. Les armes étaient façonnées à la forge. Leur remplacement se faisait petit à petit en prenant en compte l'augmentation des effectifs et l'usure des armes en service. À cette époque le prix moyen d'un fusil était de l'ordre d'une trentaine de livres.

(1) Le sabre  modèle de l'an XI sera reconnu comme la seule arme réglementaire de la gendarmerie à cheval par le règlement du 5 mai 1819. Il avait une lame de Klingenthal évidée et légèrement courbe, longue de 900 millimètres portant pour légende en lettres d'or gendarmerie royale. La monture avait trois branches évidées et surdorées, la capote de la monture portait une fleur de lis en relief, la poignée était noire en peau de chagrin et garnie de filigrane doré. Le fourreau était en acier poli, les bracelets et anneaux en cuivre doré. Les branches de la monture du sabre des officiers supérieurs étaient ciselées.

(2) Les pistolets d'officiers étaient du même calibre et des mêmes dimensions que les pistolets de la troupe, mais de facture plus soignée. Le canon était à pans jusqu'au tiers de sa longueur, le reste arrondi jusqu'à son embouchure qui était en forme de trombe. Le canon était bronzé gris de cendre. La platine, la calotte, la sous-garde, la capuche et la baguette étaient en fer poli, le bassinet en cuivre.

(3) À pied et en tenue de société, les officiers pouvaient porter une épée avec poignée ciselée et dorée ayant une grenade sur le pommeau et les armes de France en relief sur la coquille. La lame carrelée fine avait 890 millimètres de longueur et 25 millimètres de largeur au talon.

(4) Le mousqueton pour la gendarmerie à pied et à cheval était du modèle de l'an IX (1801). Il avait un canon de 28 pouces de longueur à 5 pans raccourcis. Calibre 7 lignes 7 points. Platine ronde, bassinet en cuivre. Baguette d'acier à tête en cône tronqué renversé. Baïonnette à 18 pouces de lame pesant 11 onces.
(5) Le sabre de la gendarmerie à cheval était à lame demi-courbe avec fourreau en fer du modèle adopté depuis l'an XI (1803) pour les troupes légères à cheval. Celui de la compagnie des voyages et chasses était d'une dimension un peu plus longue.
(6) Le pistolet de la troupe était du modèle de l'an IX (1801). Il avait un canon de 4 pouces 9 lignes de longueur à 5 petits pans. Calibre de 6 lig. 9 points. Platine ronde. Bassinet en cuivre. Baguette d'acier à tête-de-clou. Garnitures en fer. Longueur totale 245mm.

Salutations chers collègues
J'ai acquis une autre épée de gendarmerie de l'époque de la Restauration Burbon. Son propriétaire a utilisé cette épée même après la Révolution de Juillet – c'est pourquoi les lys royaux sur l'épée ont été effacés.

L'épée possède une lame triangulaire très intéressante, mais ce type de lame n'est pas présenté dans le livre de Lhoste.

La lame est fabriquée à la manufacture Coulaux Freires Klingenthal

Le principal problème lors de la collecte d’armes, et notamment d’épées, est le fourreau. Ils sont faits de cuir et, s’il n’est pas correctement stocké et entretenu, le cuir sèche et devient dur et cassant. Par conséquent, obtenir une épée dans un fourreau (pour un « prix raisonnable ») est un grand succès.




L'épée suivante est arrivée avec un fourreau, mais, hélas, non sans problèmes : l'embouchure du fourreau (support supérieur) est manquante et la peau du fourreau est cassée au niveau du support inférieur (chaussure).
J'ai essayé de restaurer...
- relié les deux parties à l'aide de colle à cuir
- renfort métallique appliqué
- J'ai tout recouvert de cuir fin dessus (pour cela j'ai acheté une veste en cuir noir dans une brocante, j'ai choisi celle avec le cuir le plus fin, une telle veste coûte ici 5-10 euros car la mode du cuir est ancienne passé).








Si quelqu'un a une autre méthode, plus efficace, pour restaurer de tels défauts, je serais heureux de l'écouter.