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 Un casque qui nous dévoile son histoire..

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MessageSujet: Un casque qui nous dévoile son histoire..   Un casque qui nous dévoile son histoire.. EmptySam 5 Oct 2019 - 7:41

Bonjour,
Pour rebondir sur ce sujet ,
https://www.passionmilitaria.com/t162853-casque-mod-35-attribue-a-un-regiment-de-char-de-combat
et  Wink  aux gens des hauts de France,apres des recherches sur le marquage de ce casque, voici une partie du parcours du PZ 15 issue de la 5PZ division en 1940, les pertes Allemandes ont été conséquentes du 18 au 21 Mai aux alentours de Le Quesnoy, Jolimetz et de la foret de Mormal face au 4ieme curassiers et aux 27 tirailleurs Algériens ..
C'est un peu long a lire , mais comme l'été s’éloigne..
Un casque qui nous dévoile son histoire.. Michel10

Un casque qui nous dévoile son histoire.. S_book10


Le casque de G43, si il pouvait parler ... drunken
Un casque qui nous dévoile son histoire.. Img_2411
Un casque qui nous dévoile son histoire.. Img_2410
Un casque qui nous dévoile son histoire.. Img_2412
Un casque qui nous dévoile son histoire.. Img_2413

 Combats autour de la forêt de Mormal Mai 1940

En 1932-1935, la première unité française entièrement motorisée / mécanisée, la 1e DLM (Division Légère Mécanique), est née et développée. La 2e DLM est née en 1937 et la 3e DLM en février 1940. Il y aura 3 DLM le 10 mai 1940 (1e DLM, 2e DLM et 3e DLM) formant le corps de cavalerie français sous le commandement du général René Jacques Adolphe Prioux (1879). -1953). Le DLM est plus puissant que le DCr, plus rapide et plus mobile. C'est une unité entièrement adaptée à la guerre mobile moderne. Le terme "lumière" désigne sa vitesse et sa mobilité.
Les 1e DLM et 2e DLM devinrent des divisions très bien entraînées (même au niveau des divisions et du corps d'armée) avec des équipages efficaces et des spécialistes. Les manœuvres et les entraînements ont été organisés à grande échelle en 1935, 1936, 1937, 1938, 1939 et le dernier entraînement divisionnaire en 1940. Ils comprenaient une pénétration profonde derrière les fortifications, une coopération avec un appui aérien rapproché et une coopération étroite entre les armes. L'équipage connaissait ses chars et savait comment les utiliser. Les artilleurs étaient qualifiés et entraînés. Le 3e DLM formé en 1940 ne comptait que des réservistes qui faisaient leur service militaire et certains d'entre eux découvraient leur char peu de temps avant d'être engagés, à l'exception d'officiers et de spécialistes originaires des autres DLM. Le 3e DLM se comportera néanmoins bien lors de la bataille de Gembloux contre le 4.PzD et le 3.PzD.
Chaque DLM comprenait environ 10 400 hommes et 3 400 véhicules:
• 1 QG divisionnaire
• 1 brigade légère motorisée (BLM = Brigade Légère Motorisée) avec 2 régiments de cavalerie blindés (RC = Régiment de Cuirassiers ou RD = Régiment de Dragons).

1e DLM: 174 réservoirs (+ 16 réservoirs de réserve) dans le 1e BLM
• 4e RC (43 + 4 Hotchkiss H35 et 44 + 4 Somua S35)
• 18e RD (43 + 4 Hotchkiss H35 et 44 + 4 Somua S35)
1 brigade légère motorisée (BLM = Brigade Légère Motorisée) avec 1 régiment de reconnaissance blindé (régiment de découverte) et 1 RDP (Régiment de Dragons Portés = régiment de cavalerie mécanisée)
1e DLM: 107 voitures blindées dans la 2e BLM
• 6e RC: 40 Panhard 178 (+1 voiture radio + 2 voitures blindées de réserve)
• 4e RDP: 67 AMR33 / AMR35 ZT1 (+2 voitures blindées de réserve)

• 1 escadron AT divisionnaire (EDAC = Escadron Divisionnaire Anti-Char)
• 1 escadron divisionnaire de réparation et de récupération
• 1 régiment d'artillerie motorisé (avec tracteurs tout terrain)
• 1 batterie AT motorisée (BDAC = Batterie Divisionnaire Anti-Char)
• 1 motorisée Batterie AA (BDAA = Batterie Divisionnaire Anti-Aérienne)
• 1 bataillon d’ingénieurs (3 sociétés motorisées et une société de relais)
• 1 société de télégraphe
• 1 société de radio
• 1 détachement de pigeons
voyageurs
• 1 société de transport motorisé HQ • 1 groupe de quartier-maître divisionnaire
• 1 groupe médical divisionnaire

Les chars de cavalerie sont organisés en "escadrons" (1 escadron = 1 escadron) et en "pelotons" (1 peloton = 1 peloton). Par exemple, dans une unité de cavalerie comme le 4e Régiment de cuirassiers, il y a: 44 Somua S35 et 43 Hotchkiss H35 (+4 réservoirs de réserve de chaque modèle):

• 1 char de commandement de régiment (1 Somua S35)
• 1 groupe d'escadrons Somua S35: 43 Somua S35:
–o 1 char d'assaut de commandement d'escadrons Somua S35 (1 Somua S35)
–o de 1 er escadron (21 Somua S35) (un "escadron" avec 4 "pelotons")
----  1 char d'assaut de commandant d'escadron
- -- 4 pelotons de 5 chars -
3ème escadron (21 Somua S35) (un "escadron" avec 4 "pelotons"

--o 1 char de commandement de groupe (1 Hotchkiss H35)
--o 2e escadron (21 Hotchkiss H35) (un "escadron" avec 4 "pelotons")
----  1 char de commandement d'escadron
----  4 pelotons de 5 chars
--o 4e escadron (21 Hotchkiss H35) (un "escadron" avec 4 "pelotons")
----  1 char de commandant d'escadron
----  4 pelotons de 5 chars

Alors que la 2e DLM et la 3e DLM sont engagées en Belgique avec la 1ère armée, la 1e DLM (Général Picard) est envoyée aux Pays-Bas avec la 7ème armée. La 7ème armée française doit se déployer entre Breda et Turnhout mais cette ligne était plutôt éloignée de la ligne de départ en France. La 1e DLM devait se déplacer en premier, fournir des services de renseignement et de reconnaissance à la 7e armée et établir des contacts avec les armées belge et néerlandaise. Sa mission était alors de retarder les troupes allemandes suffisamment longtemps pour permettre au 25e DIM (général Molinié) et au 9e DIM (général Didelet) d'occuper la position sur la rivière Marck.
La 1e DLM se battra durement aux Pays-Bas du 10 au 16 mai. En une semaine, la division franchit plus de 600 km et réussit à vaincre toutes les tentatives d’encerclement par l’Allemagne. Le 16 mai, les 3 DLM rentrent en France. Après les combats en Belgique et aux Pays-Bas, le général Prioux veut concentrer les 1e, 2e et 3e DLM dans le corps de cavalerie. Néanmoins, cela semble impossible, les corps d’armées ordonnent toujours aux brigades de chars de soutenir différentes unités d’infanterie.
Les unités du 1e DLM retarderont et contre-attaqueront les éléments allemands dans de nombreux endroits, notamment autour de la forêt de Mormal, où ils engageront les unités 5.PzD et 7.PzD avancées, soutenues par d'autres unités.

La 1e DLM est déployée au sud de Valenciennes et de Cambrai, rattachée à la 9ème armée. Les chars Somua S35 sont déployés à Quesnoy et rencontreront bientôt des éléments mécanisés allemands renforcés par des canons anti-aériens lors de combats brefs mais violents. Des éléments de l'arrière-garde de la 9e armée française sont engagés dans la forêt de Mormal, à l'est de Quesnoy. Le 7.PzD (général Rommel) les a piégés dans les bois et poursuit son avance, laissant le 5.PzD (général von Hartlieb) les réduire.
Le 17 mai, la 1e DLM reçoit l'ordre de bloquer les chars allemands. Il y a aussi une bataille féroce dans et autour de la forêt de Mormal. Le 1e DLM respecte le 5.PzD et les éléments du 7.PzD. La 1e DLM est loin d'avoir toutes ses unités mais la contre-attaque commence à 18h30 de Quesnoy vers Landrecies. Les chars du 4e RC (colonel Poupel) et du 18e RD (colonel Pinon) sont incomplets, en nombre inférieur et obligés de se disperser pour contrôler la zone attribuée. Néanmoins, le moral et la détermination sont élevés. Au cours de la contre-attaque, de nombreux chars Hotchkiss sont détruits par des canons de campagne de 10,5 cm utilisés dans le rôle de tireur d'assaut. La contre-attaque française va retarder considérablement le 5.PzD.
LES PIÈCES JOINTES
Carte Michelin de 1940 -

Au 6e RC, l'escadron Dudognon lance plusieurs patrouilles de reconnaissance sur la Sambre: le chef Maréchal-des-Logis en direction de Berlaimont et le lieutenant Astoul en direction de Landrecies. Astoul arrive à Landrecies vers 9h00 et découvre des troupes d'infanterie françaises brisées physiquement et moralement, incapables de faire face aux chars allemands. La patrouille d'Astoul traverse le pont et se dirige vers la mairie. Ils rencontrent une colonne de prisonniers de guerre français et leur disent que la ville est occupée par les Allemands. Malgré l'arrivée des blindés français, les prisonniers de guerre français ne semblent pas changer leur comportement. Soudain, 2 soldats allemands armés de SMG arrivent pour dépêcher les prisonniers de guerre français. Ils sont immédiatement tués par le MG du Panhard 178 d’Astoul. Vers 10 heures, la patrouille française retourne à un passage à niveau.
Soudain, un Panzer 38 (t) [7.PzD] traverse le pont et avance rapidement. À 100 mètres, le Français Panhard 178 d’Astoul tire le premier avec son canon de 25 mm. Au premier coup de feu, le char allemand est immobilisé sans avoir pu réagir: le pilote a été tué et les autres membres de l'équipage se sauvent immédiatement. Le lieutenant Astoul continue de tirer sur le char abandonné allemand pour le désactiver définitivement. Au 15e coup de feu, le char allemand est en feu.
En changeant de tactique, les Allemands envoient de nombreuses patrouilles dans les jardins, à gauche et à droite de la route. Vers 12h00, un groupe de soldats allemands avance sur la route, cachés derrière des prisonniers de guerre français qui sont forcés de marcher devant eux. Les Panhard 178 voitures blindées tirent sur le flanc et une douzaine d’Allemands sont tués.
Vers 14h00, les éléments d’un bataillon du 95e RI (9e DIM) et d’un canon de campagne Mle1897 de 75 mm arrivent. Après une marche forcée, les hommes sont épuisés et incapables de lancer une attaque. Ils renforcent la position occupée par la patrouille d’Astoul et par les motards du 6e RC (Maréchal-des-Logis Gasquet et Maréchal-des-Logis Munier). Ils bloquent la route Landrecies à Englefontaine.
Toujours le 17 mai, 2 tanks d'infanterie vont faire des ravages à Landrecies. Contrairement aux Panhard 178 arrivant du nord-ouest, ces chars arrivent à Landrecies du sud-ouest. Les B1bis "Mistral" et "Tunisie" du 3 / 15e BCC (3ème compagnie du 15ème bataillon de chars - 2e DCr) vont attaquer les troupes allemandes, avançant entre deux colonnes de voitures blindées, des chars légers (Panzer I et Panzer II) et des véhicules personnels probablement blindés (Sd.Kfz.251). Ils massacreront environ 50 véhicules allemands en 20 minutes.
Le témoignage du sous-lieutenant Gaudet, commandant du B1bis "Tunisie" permet de raconter l'histoire du côté français. Initialement, 3 chars B1bis devaient attaquer, mais peu de temps auparavant, l'un d'eux subissait une panne mécanique. Au cours de leur mouvement vers Landrecies, ils sont restés camouflés et immobiles pendant environ 45 minutes, la Luftwaffe bombardant fortement les villes environnantes.
La "Tunisie" (sous-lieutenant Gaudet) et le "Mistral" (lieutenant Pompier) s'arrêtent à l'entrée de Landrecies, au croisement des routes d'Ors et d'Avesnes-Le Cateau. Un convoi français est complètement abandonné au bord de la route. Il est 12h00 et Landrecies semble inoccupé.
Le "Mistral" se déplace parmi les véhicules français abandonnés et est suivi par le "Tunisie". Plusieurs rues et places sont traversées sans que l'on remarque quelque chose d'intéressant. Soudain, le "Mistral" s’arrête et ouvre le feu avec son canon à tourelle de 47 mm et son canon à coque de 75 mm. La "Tunisie" se déplace vers la gauche mais la fumée intense l'empêche de voir ce qui se passe devant les tanks français. Le "Mistral" continue, tire plusieurs fois et se dirige vers le centre de Landrecies. La "Tunisie" suit 100m derrière. Soudain, le sous-lieutenant Gaudet découvre ce qui était visé: de nombreuses voitures blindées allemandes et des chars légers garés des deux côtés de la rue et très proches les uns des autres. Le "Mistral" tourne dans une rue adjacente à 150m en face de la "Tunisie". À la fin de la route, sur la place de l'église, plusieurs voitures blindées allemandes sont en train de brûler après l'action du "Mistral". La "Tunisie" commence à tirer méticuleusement et systématiquement sur chaque véhicule blindé allemand de la rue. La "Tunisie" se déplace deux fois tout au long de la partie est de Landrecies, tirant sur chaque cible repérée.
La "Tunisie" a perdu le contact visuel avec le "Mistral" du commandant de la compagnie et évite de traverser le pont sur le canal de Landrecies, en supposant que le noyau et les éléments lourds de la Panzerdivision allemande soient déployés dans la partie occidentale de Landrecies. Néanmoins, deux PaK de 3,7 cm défendent le pont. Ils tirent sur le B1bis français sans effet et sont rapidement détruits.
Dans Landrecies même, le sous-lieutenant Gaudet dit qu'il y avait probablement environ 200 véhicules différents. Il a détruit deux PaK de 3,7 cm (pour un total de 4) et de nombreux véhicules (blindés). Il a vu très peu de soldats allemands dans la rue, à l'exception des artilleurs. Tous les équipages ont fui et ont été cachés dans les maisons. Les différents tirs sur la tourelle des chars B1bis ont montré que les Allemands avaient également tiré avec des fusils à blindage anti-blindé, sans toutefois endommager le char. D'autre part, les mitrailleuses du char B1bis ont facilement pénétré dans de nombreuses voitures blindées allemandes et les ont incendiées avec des obus AP.
Craignant une contre-attaque et sans avoir complètement détruit les véhicules ennemis, la "Tunisie" recule. Les rues sont pleines de véhicules en feu dont les munitions explosent. Le sous-lieutenant Gaudet a estimé qu'environ une centaine de véhicules allemands brûlaient ou étaient hors d'usage. La "Tunisie" à elle seule a tiré 8 obus de 75 mm, 27 obus de 47 mm et 3 chargeurs MG (450 cartouches).
A 12h25, 20 minutes après être entré à Landrecies, la "Tunisie" se déplace à Ors sur une route vide. Le sous-lieutenant Gaudet rencontre 3 soldats français qui étaient prisonniers de guerre à Landrecies et qui ont réussi à s'échapper lors de l'attaque. A Ors, la "Tunisie" rencontre le "Mistral" (lieutenant Pompier) mais aussi la "Tornade" (sous-lieutenant Rival), les "Vosges" (lieutenant Willig) et le "Nantes" (sous-lieutenant Phelep), qui sont arrivés en renfort. Le "Mistral" est couvert par de nombreux hits mais reste intact. Le lieutenant Pompier est rentré de Landrecies 10 minutes avant le sous-lieutenant Gaudet. Il raconte qu'il a détruit deux canons anti-blindés et de nombreux véhicules blindés.
En 20 minutes environ, ces 2 chars B1bis ont détruit 6 canons anti-aériens et environ 50 à 100 véhicules. Différentes sources mentionnent le nombre effroyable de 100 véhicules blindés blindés détruits, mais le sous-lieutenant Raiffaud, commandant du B1bis "Indochine", également du 3 / 15e BCC, parle de 50 véhicules blindés blindés, chars légers, APC, etc.), qui reste néanmoins un nombre significatif. Le nombre réel de véhicules allemands détruits est bien sûr probablement plus proche de 50 que de 100 véhicules. Ce nombre comprend les voitures blindées, les véhicules de transport personnels blindés et quelques chars légers. Néanmoins, le noyau de ces véhicules détruits consiste probablement en diverses peaux douces.

Plus tard dans l'après-midi, le peloton Somua S35 du lieutenant André de Conigliano du 3e Escadron du 4e RC (1e DLM) soutenu par des éléments du 4e RDP (Régiment de Dragons Portés) [un peloton de chars légers AMR et un peloton de motards] est regroupé dans Englefontaine. À 18h00, ces troupes reçoivent l'ordre d'établir une tête de pont à Landrecies. Arrivés autour de Landrecies, ils rencontrent la patrouille de reconnaissance du lieutenant Astoul, qui l'informe de la présence de troupes allemandes dans la ville, ayant lui-même détruit un char allemand au cours de la matinée.


Confiant, le lieutenant André de Conigliano traverse le passage à niveau à 100 mètres à la tête de son peloton, suivi des chars Somua S35 du chef Thomas Maréchal-des-Logis, du chef brigadier Lechappe, de Maréchal-des-Logis Léger et Maréchal- des-Logis François. Ils entrent dans Landrecies du nord-ouest.
Craignant pour son flanc [peut-être après l'attaque des 2 tanks B1bis], les Allemands ont déployé plusieurs armes à feu et mines antipersonnel à Landrecies: des témoins oculaires parlent de 3 possibles FlaK de 8,8 cm. Landrecies est bien défendu.
Le peloton de chars Somua S35 est ensuite pris en embuscade par divers canons AT et AA qui tirent depuis différents emplacements. La Somua S35 de Maréchal-des-Logis, le chef Thomas, est immobilisée. L'équipage sauve et rejoint les troupes du 4e RDP à l'arrière. Le lieutenant André de Conigliano avance à côté du Panzer 38 (t) détruit plus tôt dans la journée [peut-être pour trouver un abri] et tire plusieurs obus.
Soudain, un projectile endommage le poste de pilotage du char, tuant le chauffeur brigadier-chef Fresnais. La hache latérale est arrachée par une violente explosion, un autre projectile explose ensuite dans la salle de combat du Somua S35. Le lieutenant André de Conigliano est blessé mortellement. Le brigadier-chef Bonnieul, l'opérateur radio, est également blessé. Il quitte le tank et parvient à rejoindre le tank Somua S35 du chef de brigade Lechappe.
Un side-car du 4e RDP explose sur une mine de véhicules blindés et met le feu à la voiture blindée Panhard 178 de Maréchal-des-Logis Munier (6e RC). Pensant que le Somua S35 de Lechappe était mort, les deux derniers chars du Somua S35 interrompent le combat et battent en retraite. Néanmoins, la Somua S35 de Lechappe est seulement endommagée. Malgré divers coups et une piste endommagée, il parvient à se retirer en marche arrière.

Les Allemands tentent alors de lancer une contre-attaque mais ils sont rapidement arrêtés par les tirs français et 2 chars allemands sont détruits par le canon de 75 mm Mle1897 qui garde la sortie de Landrecies. La 6e RC dispose de 2 KIA et 3 WIA. Un peu plus tard, les troupes françaises retournent à Englefontaine pour établir une nouvelle position défensive.

Panzer 38 (t) détruit par un Panhard 178 (6e RC - Lt Astoul) et Somua S35 (4e RC Lt de Conigliano) assommé par AT et par de lourds canons AA - Landrecies 17 mai 1940.

Après une action menée à Berlaimont le 17 mai, l'escadron Somua S35 du Capitaine Pierre Dunoyer de Segonzac du 4e RC est déployé dans la ville de Jolimetz.. Cet officier peut être considéré comme un officier de char d'élite, qui a préparé son unité pendant des mois avant la seconde guerre mondiale. Il est spécialisé dans les unités blindées et en particulier dans le char Somua S35. Après avoir été à l'école de cavalerie de Saumur, il choisit de servir dans les tanks et non dans des unités montées à cheval. Il suit des cours d'ingénieur / mécanicien à l'École d'application de l'artillerie en 1931 et à l'École supérieure de fabrication d'armes à Puteaux en 1932. Il rejoint les meilleurs officiers pendant un stage d'une année en l'Ecole Supérieure d'Armement en tant que spécialiste des chars. Assigné au 4e CR de Reims, il participe également au développement et aux essais du char Somua S35 jusqu'au début de la guerre. Il connait donc très bien ce char. Le 18 mai(le char du Capitaine ainsi que les chars n ° 3, 6, 7, 8, 10, 16, 17, 18, 19, 20 et 22). Cette ville est également défendue par:
• Plusieurs hommes du 15e GRCA (chef d'escadrons de la Sayette)
• La 13e escadre du III / 4e RDP (Régiment de Dragons Portés du 1e DLM) du Lieutenant Albaut
• Un peloton de Renault AMR35 chars légers de la 1e DLM (5 chars?)
• La II / 27e RTA (une entreprise)

Les Dragons portés et plusieurs tirailleurs sont d'abord déployés le long de la Chaussée Brunehaut et en bordure de la forêt de Mormal. Les Algériens sont également déployés dans les maisons de la ville, notamment au Café de la Touraille, dont le bâtiment a été fortifié avec des moyens improvisés.
Les chars sont déployés dans les rues à l'exception de Somua n ° 6 et n ° 16, qui se trouvent sur le terrain entre les 2 routes menant au centre de la ville. Le char du Capitaine est déployé sur la place centrale, à côté de l'église et du café de la Touraille. Tous les réservoirs sont sur le point de manquer d'essence et ne peuvent se battre quasiment sur le champ de bataille.
Au début de la journée, 2 missions de reconnaissance sont commandées : Somua n ° 7 et N ° 17 en direction de Locquignol et Somua n ° 20 en direction de Maison-Rouge, à environ 7 km de Jolimetz.. Les 2 premiers chars sont de retour et ne rapportent rien. Au même moment, le canon SA35 de 47 mm de la Somua n ° 20 est audible (Maréchal des Logis Enfroy). Le char n ° 20 apparaît à toute vitesse au carrefour de l’Opéra et se déplace vers le centre-ville. Ce char a engagé et heurté plusieurs chars allemands de 5.PzD avant de se retirer. La Somua S35 a été perforée par un projectile qui a endommagé l’embrayage. Enfroy reçoit l'ordre de retourner au Quesnoy. Il ne reste que 11 chars Somua S35 à Jolimetz .
A 8h00, les Allemands arrivent à côté de Jolimetz . Pendant toute la journée, les troupes françaises feront face à environ la moitié du 5.PzD (Generalleutnant Max von Hartlieb-Walsporn). Ce détachement est commandé par le général major Haarde et consiste en:
• L’ensemble du régiment de Panzer 15 (environ 150 chars);
• Le 2e bataillon du Schützen Regiment 14 (bataillon d'infanterie).
• De nombreux soutiens, notamment des unités antichars, de l'artillerie de campagne (la moitié du régiment) et du soutien aérien.
L’attaque allemande est lancée à 10 heures, d’abord par des cachettes de chars et de troupes parmi des colonnes de réfugiés, puis par un assaut généralisé et frontal. Les chars ennemis monopolisent les tirs des chars français, tandis que des canons anti-aériens allemands sont déployés à la lisière de la forêt.
La Somua n ° 6 (brigadier-chef d'Ormesson) avance du champ vers la forêt, recouverte par les autres Somua S35. Il écrase diverses barrières et attaque l'infanterie allemande. Les dragons portés lancent une petite contre-attaque vers la forêt. Plusieurs canons anti-blindés sont détruits et les Allemands sont obligés de battre en retraite.
A 12h00, le feu est arrêté. Plusieurs chars allemands brûlent. Aucun char français n'a été perdu. L'attaque frontale est sans fruit. Les dragons portés quittent les bois et se regroupent au centre de la ville.
Le capitaine de Segonzac ordonne au char, qui est en grande partie à court de carburant, de diriger la partie moteur vers l’ennemi. Cela ajoute du fer et de l'acier entre le projectile ennemi et la salle de combat dans les chars. Cela facilite aussi les choses pour revenir vers Le Quesnoy.
Après leurs premières défaites, les Allemands reprennent leur assaut à 13h00. Ils envoient préférentiellement les Panzer IV plus lourds dans la ville même lors d'une attaque frontale, tandis que les Panzer I, II et III encerclent la ville par le nord.
La Somua n ° 17 (Maréchal des Logis Gateau) est détruite mais l'équipage parvient à regagner le Quesnoy par camion.
La Somua n ° 3 (Maréchal des Logis Loinard) revient sur la place centrale lorsqu'elle est pénétrée par un projectile. Le conducteur a les jambes cassées. Avant de renflouer, le commandant parvient à immobiliser 2 des 3 chars qui tiraient sur son char.
Somua n ° 7 (Maréchal des Logis Litzler) est assommé ; la trappe latérale est emportée. Litzler emporte avec lui le MAC31 MG et 3 chargeurs de 150 cartouches pour continuer la bataille depuis un bâtiment. Il sera retrouvé mort sur sa MG. Un seul des trois membres de l'équipage rejoindra la Somua n ° 10 du sous-lieutenant Guillien.
Somua n ° 8 (Maréchal des Logis Flamant) est également détruit mais le chauffeur sera sauvé par Somua n ° 6.
La Somua n ° 19 est détruite au carrefour de l'opéra.
La Somua n ° 16 et la Somua n ° 18 remplacent les chars n ° 17 et 19. Le n ° 18 est touché et commence à brûler. Ce char se retire à côté de l'église pour éteindre l'incendie. Après avoir demandé des ordres, il retourne au combat.
L'infanterie allemande entre dans les premières maisons et les combats rapprochés commencent avec les tirailleurs algériens.
La Somua S35 de Capitaine de Segonzac est touchée à plusieurs reprises et immobilisée. La tourelle est bloquée. Le char commandant est évacué. Il est 16h00.
Les chars allemands coupent maintenant la retraite en direction du Quesnoy. Les hommes du 4e RDP parviennent à battre en retraite mais 3 AMR35 sont détruits à la sortie de Jolimetz . Les chars d'assaut Somua n ° 16, 18 et 22 se battent à la sortie de la ville pour maintenir la route ouverte. Les 3 chars sont assommés.
Somua 10 tente d'éviter cette zone et quitte la route mais est immobilisé par manque de carburant.
La dernière Somua S35 opérationnelle est la n ° 6 (brigadier-chef d'Ormesson). Il arrive à la sortie de Jolimetz près des épaves des chars français et est touché. Un feu commence et les 4 hommes évacuent (3 membres d'équipage + le chauffeur secouru de Somua n ° 8). Après quelques minutes, l'incendie s'arrête et l'équipage réussit à revenir avec le char d'assaut à Le Quesnoy.
En fin d'après midi, la ville est complètement encerclée. En plus de 10 contre 1, les Français ont perdu 10 chars Somua S35. Du côté allemand, il y a 26 épaves, dont de nombreux Panzer IV. C’est un exemple parfait de ce que des équipages français bien entraînés ont été capables de faire, même avec des citernes manquant de carburant. Capitaine de Segonzac parvient à s'échapperJolimetz et rejoignez Le Quesnoy. Les derniers tirailleurs du 27e RTA quittent Jolimetz à 17h00 après de lourdes pertes. La fin de la journée sera néanmoins à nouveau sanglante pour les troupes françaises. Un escadron Hotchkiss attaque le Quesnoy en direction de Jolimetz … mais face aux nombreux chars ennemis d'un régiment de chars entier et de ses soutiens, 2 pelotons de chars seront perdus.

Le 20 mai, le 5e DINA (General Agliany) soutenu par le 1e DLM et le 39e BCC (45 chars Renault R35) attaquent les Allemands 8.ID, 20.ID (mot), 4.PzD et 5.PzD. Les combats durent toute la journée et le soir plusieurs troupes françaises sont piégées dans la forêt de Mormal après avoir subi de lourdes pertes.
Le 21 mai, les Français rentrent à Englefontaine. À 8h00, un bataillon du 24e RTT (Régiment de Tirailleurs Tunisiens) du 5e DINA, pris au piège dans la forêt, lance une charge à la baïonnette sous le feu allemand et l'artillerie pour briser l'encerclement. À 12h00, 300 hommes du bataillon sont KIA et seulement une centaine d'hommes parviennent à percer les lignes allemandes. La 39e BCC a perdu la totalité de ses 45 chars et le 18e DR du 1e DLM ne dispose que de quelques chars opérationnels.
De nombreuses escarmouches ont eu lieu dans et autour de la forêt de Mormal. Les unités d'artillerie ont utilisé leurs canons de campagne Mle1897 de 75 mm pour engager les chars avant d'être submergés et beaucoup d'hommes sont morts courageusement et leur histoire ne sera probablement jamais connue avec précision.

Photos du journal de marche du PZ15:
Un casque qui nous dévoile son histoire.. Michel10
Un casque qui nous dévoile son histoire.. Image011
Un casque qui nous dévoile son histoire.. Image010
Un casque qui nous dévoile son histoire.. Panzer10
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rosebud
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rosebud


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MessageSujet: Re: Un casque qui nous dévoile son histoire..   Un casque qui nous dévoile son histoire.. EmptySam 5 Oct 2019 - 7:59

Salut

Un immence BRAVO pour ce travail de recherche et cette superbe présentation ! cheers
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philcoll29
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MessageSujet: Re: Un casque qui nous dévoile son histoire..   Un casque qui nous dévoile son histoire.. EmptySam 5 Oct 2019 - 9:15

Bonjour,

Magnifique,félicitation pour ce travail de recherche Un casque qui nous dévoile son histoire.. 261606
Pour ce casque magnifique Un casque qui nous dévoile son histoire.. 475779
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MessageSujet: Re: Un casque qui nous dévoile son histoire..   Un casque qui nous dévoile son histoire.. EmptySam 5 Oct 2019 - 9:24

Bonjour,
Merci pour cette présentation et l'histoire qui va avec.
Bertrand
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jchfab
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MessageSujet: Re: Un casque qui nous dévoile son histoire..   Un casque qui nous dévoile son histoire.. EmptySam 5 Oct 2019 - 11:23

Bonjour,
superbe présentation historique.

JC
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MessageSujet: Re: Un casque qui nous dévoile son histoire..   Un casque qui nous dévoile son histoire.. EmptySam 5 Oct 2019 - 11:28

Bonjour
Une très belle analyse de cette période Historique,merci du partage
Salutations
Gmc
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seb1077
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MessageSujet: Re: Un casque qui nous dévoile son histoire..   Un casque qui nous dévoile son histoire.. EmptySam 5 Oct 2019 - 13:29

Bonjour
J'adore, au top!!!!
Félicitations
Cdlt seb
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Rittes
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MessageSujet: Re: Un casque qui nous dévoile son histoire..   Un casque qui nous dévoile son histoire.. EmptySam 5 Oct 2019 - 15:46

Bravo pour le travail de recherche !
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MessageSujet: Re: Un casque qui nous dévoile son histoire..   Un casque qui nous dévoile son histoire.. EmptyDim 6 Oct 2019 - 9:54

Superbe travail de recherche Fred!

J'apprécie particulièrement l'ensemble de cette action: un bout de fil qui dépasse, en l'occurrence ici l'unité indiquée dans la nuquière de ce casque, puis on dévide la pelote de laine afin de dévoiler le contexte historique. C'est ce qui fait tout l'intérêt de la collection de mon point de vue.


Bravo!



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MessageSujet: Re: Un casque qui nous dévoile son histoire..   Un casque qui nous dévoile son histoire.. EmptyDim 6 Oct 2019 - 9:54

Superbe travail de recherche Fred!

J'apprécie particulièrement l'ensemble de cette action: un bout de fil qui dépasse, en l'occurrence ici l'unité indiquée dans la nuquière de ce casque, puis on dévide la pelote de laine afin de dévoiler le contexte historique. C'est ce qui fait tout l'intérêt de la collection de mon point de vue.


Bravo!



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MessageSujet: Re: Un casque qui nous dévoile son histoire..   Un casque qui nous dévoile son histoire.. EmptyMar 8 Oct 2019 - 6:57

Merci à vous tous 👍
Fred
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MessageSujet: Re: Un casque qui nous dévoile son histoire..   Un casque qui nous dévoile son histoire.. EmptyDim 3 Nov 2019 - 18:03

Bonjour, les photos présentant le B1bis "RHONE" détruit devant la maison Solbreux ont été prises à Beaumont (Belgique)
Cordialement
Benoit
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Atosse
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MessageSujet: Travail et histoire impressionnante...   Un casque qui nous dévoile son histoire.. EmptyLun 4 Nov 2019 - 16:33

Bonjour ,
Il existe des gens qui aime l'histoire ,mais la passion avec tant de détails et références mérite que l'on s'arrête un moment , on ne peut que dire
merci et chapeau bas ...
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MessageSujet: Re: Un casque qui nous dévoile son histoire..   Un casque qui nous dévoile son histoire.. Empty

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