Un petit 1866 "Chassepot"

Bonjour

Un petit retour au source avec ce fusil d’infanterie modèle 1866 qui ne payait pas de mine sur l'annonce de vente (bien crado, tout noir de crasse, seul le bois rendait bien), il y a la vis de tête de culasse a remplacé elle est bouffé ...donc après nettoyage. manufacture Impériale de Tulle 1869, poinçons bien net mis a part celui de la Manu un peut atténué. Macaron de crosse illisible, culasse pas au même numéro. Canon miroir, reste a remettre un joint sur la nez de culasse.

Salut,
il est joli et en plus c'est un Tulle!
Pour le porte fourreau je subodore que c'est du made in Gaponov
Cordialement,
CG

Oui Evgueni pour le porte baio, il me fait le sac 67 en échange de bons services, la giberne c'est Frédéric, la poche a cartouche du Net.

Joli !!

Très belle pièce !
Comme l’a dit Crevette, les Tulles produits avant la III ème république ça ne court pas les rues. J’en ai moi-même un de 68.
Il suffirait que ta baïonnette soit au même numéro et tu me rendrais presque jaloux

Hogarn a écrit:

Très belle pièce !
Comme l’a dit Crevette, les Tulles produits avant la III ème république ça ne court pas les rues. J’en ai moi-même un de 68.
Il suffirait que ta baïonnette soit au même numéro et tu me rendrais presque jaloux

Salut

Non la baio c'est du stock maison, elle est de 1872 je lui chercher une remplaçante pour ce fusil

Bonjour,

Beau comme tout !
Il va falloir lui faire un joint également.

Bien cordialement.

Cathelineau a écrit:

Bonjour,

Beau comme tout !
Il va falloir lui faire un joint également.

Bien cordialement.

Oui c'est commandé

Bonsoir,

la culasse pas au numéro c'est assez courant et dû au système chassepot lui même. Après quelques (dizaines) de coups tirés avec la poudre noire de l'époque, la culasse se bloquait et ne pouvait plus être actionnée, les soldats la démontaient alors et la mettaient à tremper dans un récipient quelconque (le liquide le plus fréquent et le plus actif étant l'urine, classique pour nettoyer les armes à poudre noire encrassées). De nombreuses gravures de l'époque montrent à côté des combattants ces récipients et parfois on y voit une ou plusieurs culasse qui trempent. Après quelques minutes les soldats les récupèrent ,es essuies et les remettent en place, le problème est que dans l'urgence des combats ils prennent la première qui leur tombe sous la main et qui n'est pas forcément celle d'origine...Il en est de même pour les dépareillements de fourreaux et de sabre-baïonnettes, un fusil trop coincé est jeté et le soldat ramasse alors celui d'un autre blessé ou tué pour continuer le combat. La baïonnette étant fisée au fusil il se retrouve donc avec une baïonnette qui, quand elle sera remise au fouureau n'aura pas le même numéro que celui-ci......

Bonjour
belle pièce.
Ce type de fusil m'a toujours intrigué .
quelles sont les règles juridiques qui l'entoure ?
cordialement

Bonsoir, hors catégories car antérieur à 1900

keo a écrit:

Bonjour
belle pièce.
Ce type de fusil m'a toujours intrigué .
quelles sont les règles juridiques qui l'entoure ?
cordialement

Bonsoir

C'est de la Cat D armes avant 1900, donc libre . Cartouche combustible a faire soit même, ça fonctionne bien et c'est une arme assez précise au tir .

Bonsoir,
Félicitations, un beau Chassepot. La bretelle est'elle d'origine ?

La bretelle n'était pas sur le fusil, ça sort de mon stock.

bonsoir
merci pour ces précisions

rougeau a écrit:

Bonjour

Un petit retour au source avec ce fusil d’infanterie modèle 1866 qui ne payait pas de mine sur l'annonce de vente (bien crado, tout noir de crasse, seul le bois rendait bien), il y a la vis de tête de culasse a remplacé elle est bouffé ...donc après nettoyage. manufacture Impériale de Tulle 1869, poinçons bien net mis a part celui de la Manu un peut atténué. Macaron de crosse illisible, culasse pas au même numéro. Canon miroir, reste a remettre un joint sur la nez de culasse.

Bonsoir,
Quel est son numéro de série canon ?
Merci

Lostinadaydream a écrit:

Bonsoir,
Quel est son numéro de série canon ?
Merci

S 19150

Il est beau Rougeau. J en ai récupéré un mais modifié chasse. Comment tu as pu ravoir la culasse et le canon ? Tu aurais une photo de la bête à réception ?

Shield25 a écrit:

Il est beau Rougeau. J en ai récupéré un mais modifié chasse. Comment tu as pu ravoir la culasse et le canon ? Tu aurais une photo de la bête à réception ?

Non pas de photos avant , pour le nettoyage huile de coude , laine d'acier

rougeau a écrit:

Lostinadaydream a écrit:

Bonsoir,
Quel est son numéro de série canon ?
Merci

S 19150

Bonjour Rougeau,

superbe ce fusil!!! en plus un Impérial,

amicalement RV

Bonjour,

curly red ryder a écrit:

Bonsoir,

la culasse pas au numéro c'est assez courant et dû au système chassepot lui même. Après quelques (dizaines) de coups tirés avec la poudre noire de l'époque, la culasse se bloquait et ne pouvait plus être actionnée, les soldats la démontaient alors et la mettaient à tremper dans un récipient quelconque (le liquide le plus fréquent et le plus actif étant l'urine, classique pour nettoyer les armes à poudre noire encrassées). De nombreuses gravures de l'époque montrent à côté des combattants ces récipients et parfois on y voit une ou plusieurs culasse qui trempent. Après quelques minutes les soldats les récupèrent ,es essuies et les remettent en place, le problème est que dans l'urgence des combats ils prennent la première qui leur tombe sous la main et qui n'est pas forcément celle d'origine...Il en est de même pour les dépareillements de fourreaux et de sabre-baïonnettes, un fusil trop coincé est jeté et le soldat ramasse alors celui d'un autre blessé ou tué pour continuer le combat. La baïonnette étant fisée au fusil il se retrouve donc avec une baïonnette qui, quand elle sera remise au fouureau n'aura pas le même numéro que celui-ci......

Pierre, tu aurais des exemples à nous montrer de ces gravures où l'on voit les soldats faire tremper des culasses ?

Amicalement.

Sauf erreur de ma part, j'ai souvenir dans un vieux numéro de la Gazette des Armes d'avoir vu une gravure montrant des soldats sur une barricade avec au sol un pot (probablement de chambre) dans lequel on voit tremper des culasses de chassepot.