Le B.M.C des armées

J’avais un échange avec Stéphane, dont le père appelé du contingent à la même époque que moi, en1964/65, sur le quartier chaud de Colomb-Béchar. ( fifine et autres maisons )

A Reggan à la même époque, l’armée compte tenue de la situation géographique avait installé un BMC pour ceux qui ne connaissent pas, un bordel militaire de controlé, nous l’appelions le P7, n° du baraquement où ce tenaient ces dames, chaque consommateur devait passer devant un infirmier pour une visite de contrôle.
Cette tradition du BMC a, ou doit encore exister pour les troupes en campagnes.
Un sujet surprenant au vu de l’actualité, mais ils ont existés, ou existent encore, mais sujet toujours tabou, on en parle pas, et pourtant.

Amicalement.

Roland

Bonjour Roland

BMC ne veut pas dire Bordel Militaire de Campagne plutôt!
Sinon je crois bien qu'ils n'existe plus, je me suis laissé dire que les derniers étaient dans la Légion.

Bijoux66

Bonjour bijoux66,

Tu as entièrement raison, maitenant à savoir si ils existent encore des B.M.C, seul des militaires d'actifs ayant fait une campagne pouraient nous le dire, mais imagine un gus parti pour plus de 6 mois dans un bled pomé
Ce sujet a toujours été tabou pour l'armée, seul les hommes en parlent entre-eux

Amicalement.

Roland

Bonjour,

Je constate que le sujet et toujours bien tabou, et pourtant ils ont bien fait parti de l’histoire de l’armée et de toutes les époques, je comprends qu’un père, qu’un grand père ne va pas raconter ce type d’histoire à ses enfants ou petits enfants, et alors, à leur femme
Et pourtant je les ai connus et je n’ai que 63 ans, sans êtres un malade ni un obséde
Ils ont leurs places dans l’histoire de L’armée Française.
Qui surveillait l’entrée, qui contrôlait l’état de santé, qui fournissait les bâtiments etc.etc. :bball: :bball:

Amicalement.

Roland

salut roland salut à tous !!!!!!

autres temps autres mœurs..ces établissements n'existent plus :triste:
pour ce qui est du rattachement ,les B.M.C étaient gérer par l'intendance.
contrôle des personnels ,de la caisse et par le service de santé pour la santé.
j'ai connu des anciens de l'intendance qui avaient connu celui de
fréjus,importante garnison de troupe "coloniales". de nos jours même en
mission et même à la légion il n'y en a plus, bonnes mœurs oblige!!!!!!!!!!
quand j'étais en bosnie il y avait eu une histoire avec des légionnaires qui
avaient montés une combine sur mostar mais qui a foiré!!!!!

à plus

salut,

un pote en bosnie est arrivé dans un bled, il a eu le malheur de regardé les filles locales... c'est monté en sauce avec les kalash etc...

ensuite calme général.

le soir les frêres des filles sont venus proposés les services de leurs soeurs contre un paquet d'euros!

bref le BMC existe mais il est privatisé...

Bonjour Guillaume,

L’armée n’avait pas tord sans doute d’avoir crée des BMC, pour éviter ce genre de débordement, un homme et un homme, en campagne loin de tout à part les chèvres mon pauvre.
J’ai de part mon age, connu ce genre d’établissements surtout destinés aux militaires de carrière, mais les appelés y étaient les bienvenue, à Colomb Béchard et à Réggan, les lieux étaient bien encadrés par l’armée.

Amicalement.

Roland

des photos??

Bonjour Guillaume,

Je ne pense pas que notre priorité était la photo en allant dans ce lieu, de plus il y avait un piquet de garde à l’entrée des établissements, et la photo n’était pas recommandée et avec la taille des appareils de l’époque.
Néanmoins il en circule sur le net pour une maison très connue à l'époque à Colomb Béchard du nom de Fifine,

Amicalement.

Roland

un lien :

http://www.marievictoirelouis.net/document.php?id=493&themeid=

Bonjour stan_hudson,

Merci pour le lien.

Amicalement.

Roland

La prostitution encadrée par l'armée, cela ferait très mauvais genre actuellement....

Bonjour rhc 54

Sans doute, mais partout où il y a des militaires en campagne il est trés rare de ne pas voir la prostitution s'oraganiser quelque soit sa forme.
Avec ou sans la bénédiction de l'armée.

Amicalement.

Roland

de toute façon,autand aborder ce problème dans la franchise:ce n'est pas le cas actuellement,résultat,j'ai connus une CCH féminine qui se faisait b....pour une bouteille de pastis dans la chapelle du compound à mitrovica....un BMC aurait mieux valus!!

salut a tous, j'ai quitter l'armée il n'y a pas si longtemps et je peut vous dire que dans certain régiment ou compagnie le bmc existe toujours mais sous une autre forme avec l'arrivée de la féminisation dans l'armée ils y en a elle ne s'engage en partie que pour sa sinon il y a souvant une marraine de guerre pas très loin qui pour le plantée de la baïonnette sont toujours d'accord comme cela les officiers se renseigne sur l'état de ses troupes

ROULLEAURaymond a écrit:

salut a tous, j'ai quitter l'armée il n'y a pas si longtemps et je peut vous dire que dans certain régiment ou compagnie le bmc existe toujours mais sous une autre forme avec l'arrivée de la féminisation dans l'armée ils y en a elle ne s'engage en partie que pour sa sinon il y a souvant une marraine de guerre pas très loin qui pour le plantée de la baïonnette sont toujours d'accord comme cela les officiers se renseigne sur l'état de ses troupes

yep...t'as connus Novo Selo...il y avait cette Albanaise qui bossait à l'ordinaire et qui était surnommée"miss blue-flight"

yep j'y sius aller en 2001 et 2003

Bonjour,

Les années passent, mais l'homme reste le même.
Le BMC avait un aventage, il était encadré par l'armée, control médical avant, filles suivies pour éviter les maladies, et à l'époque on ne parlait pas de sida, mais de simples petite maladies.

Alors, là est la question.

Amicalement. :bball:

Roland

Bonjour,

Une photo prise par un camarade à Colomb-Béhar dans les années 60, sur un lieu que beaucoup de militaire Français ont connus.

Amicalement

Roland

Bonjour

Je recherche des personnes qui pourraient apporter leur témoignages sur les BMC : à quoi ils ressemblaient, comment ils fonctionnaient... pour un film documentaire sur France 3, dans lequel nous racontons comment dans tous les pays du monde et tous les conflits, l'armée a toujours organisé le "repos du guerrier". Aux Usa et au Vietnam,ce fut les R&R, en France les BMC.
Les soldats américains racontent cela très facilement mais j'ai l'impression qu'en France le sujet est plus tabou.

Cordialement

Nathalie

Bonjour à tous,
BMC est bien l'abréviation de" bordel militaire de campagne "et ma carrière m'a amené depuis 1946 a en voir partout où nous combattions.
Certains étaient fixes , d'autres mobiles sur GMC en Indochine qui allaient au plus près des combattants dans la rizière; ce qui représentait un certain nombre de kilomètres à parcourir.
Il y avait au moins un avantage,c'est que le suivi médical était sans faille, encore fallait- il le supporter.
Un fait réel qui s'est déroulé durant l'été 1995 environ.
J'étais chez moi à Saint Raphaël en vacances et je me rends au port des Issambres boire un pot dans l'après midi.
J'étais tranquillement assis à la terrasse du café admirant le paysage lorsqu'un promeneur prend place à côté de ma table et engage la conversation sur tout et rien.
Devenu plus bavard, il m'explique qu'en 1946 à 1963; il était le patron de tous les BMC situés entre FREJUS et le camp de la LEGUE et en 1946/47 il avait gagné une fortune grace à la présence de milliers de militaires stationnés dans les différents camps attendant leurs retours dans leurs pays pour les prisonniers de 39/45 et de ceux engagés pour servir outre mer en particulier l'Indochine.
Je le laisse raconter sa vie qui était exacte car il y avait en 1946 une vingtaine de BMC !
Un seul batiment subsiste à ce jour mais abrite de très honorables occupants qui doivent ignorer l'utilisation très ancienne de leur habitation.
Je me régalais car cette personne avait un sens de l'humour bien méditéranéen et racontait les multiples incidents survenus et les non moins nombreuses interventions de la PM avec leurs matraques et leur DODGE 6X6.
Après plus d'une heure de dissertation, je lui dis: vous avez oublié un fait important, à savoir que les tables étaient scellées au sol afin de ne pas servir de projectiles !
Surpris il me demande d'où je tenais ce détail? je lui répondis que j'étais au camp de CAÏS de juin 1946 à mars 1947 et que ces BMC étaient les seuls lieux où boire un pot, manger un casse croûte vendu 1 AF et autres services...
Interloqué, il me posa plusieurs questions sur son commerce et royalement commanda une bouteille de champagne.
Gantheret

Bonjour à Tous.

Pour nous, les FFA (Forces Françaises en Allemagne), point de BMC mais, mais ....eh oui, les Eros Center !!!!

Lieux des plaisirs "interdits", des sorties de nuit, du week-end surtout pour les soldats français en manque de  compagnie.

On y trouvait les premiers films pornographiques projetés en super 8 (je crois bien me souvenir) et surtout, en vitrine, tout ce que la gente féminine comptait de plus affriolant.

Je vous laisse deviner ce qui s'y passait !!!...

Bonjour,

Monsieur l' aspirant a donc vivité HAMBOURG, BRUNSWICK, COLOGNE entre autres villes où des rues étaient réservées à des vitrines bien spéciales qui ne s'appelaient pas encore des Eros Center en 1960environ.
Nous étions jeunes!
Amicalement.

Bonjour

Ancien appelé du contingent, 83/02, je n' ai fait mon service qu' en France

J' ai entendu parler des BMC pour libérer les tensions et besoins sexuels, mais aussi du bromure donné aux hommes de troupe, pour atténuer leurs pulsions sexuelles.

Qu' en est il du bromure, est ce une légende?
Et si son usage à réellement existé, comment fréquenter les BMC tout en ayant une "castration" chimique

Je crois que dans le film le pistonné, il y a une scène se déroulant dans un BMC

Gantheret a écrit:

Bonjour,

Monsieur l' aspirant a donc vivité HAMBOURG, BRUNSWICK, COLOGNE entre autres villes où des rues étaient réservées à des vitrines bien spéciales qui ne s'appelaient pas encore des Eros Center en 1960environ.
Nous étions jeunes!
Amicalement.

Bonjour Gantheret,

Je vois que MÔssieur est un fin connaisseur des choses de la vie !!
Je n'ai connu ni Hambourg, ni Brunswick ni même Cologne qui était somme toute relativement proche de TRIER !! Là, par contre j'ai "bien" (en toute modestie) connu ces "lieux de perdition" que nous fréquentions plus par désoeuvrement que par vice, plus par curiosité que par nécessité. Dire que je n'ai jamais consommé serait mentir. Si, bien sûr, comme tout le monde, par tentation !! La jeunesse, la fougue ..... ont fait le reste.

Content de te lire, Gantheret !!!
À bientôt.

Salut,
a la Légion Étrangère le bromure est une légende.
A la instruction pendant 4 mois, avec les journées continues de 6 heure du matin a 22 heure du soir(heures au quartier,sur le terrain il na pas les heures pour les "braves"),
et cela sans journée de repos ou de week end,le moment ou on se trouve a l'horizontale on pense que
a dormir,fatigue qui rend le bromure superflu.Cet rythme se reproduit pendant les quatre mois de
peloton Caporal et les quatre mois de peloton Sergent,sans parler les autres stages "combat".
Au régiment sa ce calme un peu et c'est chacun après ses besoins.

A la Légion, les BMC faisant partie des foyers;car les foyers comme organismes d'intérêt privé,sont dans la obligation de faire les bénéfices.Ces bénéfices servent pour les cadeaux de noël pour les Légionnaires,qui pour un régiment représente une certain somme, et tout autre entre-aide légionnaire,après le principe: "que une part des dépenses du Légionnaire lui revient sous une autre forme".




Les BMC de métropole a la Légion furent fermes a la fin des années 70, après que le juge Michel a accuse le chef du 2°REP de proxénétisme.Accusation sur fond de moral plutôt que juridique,car au 2°REP sa se passe exactement
comme dans les autres régiments.
Ailleurs les "hauts aspirations morales" jouent une rôle dans les fermetures des BMC.Au début des
années 90 fut construit a Djibouti dans l'enceinte de la 13°DBLE un "club" moderne rependront a
tous les donnes de confort et médicales pour les utilisateurs et habitantes.Avant ouverture du club
il fut pressente a l'épouse d'un général de passage.L'épouse était tellement choque sur la "exploitation"
des "pauvres filles",que ensuit le club fut interdit d'ouverture.
Il va de soi que ca rien change a la prostitution a Djibouti,seulement sa continue dans les conditions
déplorables,connues de ceux qui sont passes par la.
La moral état sauve,sans prendre en compte que vers la fin des années 80,la Légion perdue l'équivalent d'une compagnie par an,par le SIDA.

bmc

Bonjour,
Tout à fait d'accord avec vous sur la fermeture néfaste des BMC.
J'ai bu plusieurs fois du vin avec des légionnaires et je ne me souviens pas s'il y avait du bromure.
Par contre, au II/6° RIC, le vin contenu dans des touques de 20 litres était recouvert d'une fine pellicule blanche que l'on s'appliquait à enlever.
Il est vrai qu'à 20 ans, il en fallait plus, mais bon, le cuistot avait des ordres et les appliquait.
Bonne journée à tous.
Gantheret

Bonjour BMC,

Je me doutais bien que Tu prendrais la parole.... avec un pseudo comme Tu as !!

En effet, le bromure, tout le monde en parlait et, comme l'Arlésienne, personne ne l'a jamais vu.

Dans les années 70, s'il y avait eu des traces de cette substance, ça se serait su, forcément et, avec les "Comités de Soldats", politisés comme ils étaient, il y aurait eu des poursuites à tous les niveaux. Je ne pense pas que les autorités militaires de l'époque auraient couru ce risque.

À bientôt Antigny Ludovic

Bonjour,il n y avait pas que l epouse du chef de corps de la 13 pour faire du ramdam,il y avait aussi celle d un officier tres connu du 3,qui passait ses journées a refaire le monde chez celui qu on appelait l eveque de C.......,et qui en fait était cure.Je tiens cela de mon oncle le medecinge Pierre ..........qui s est ramasse un mois d arret pour etre alle a la plage avec une belle indo,et qui a reclame les arrêts de rigueur pour ne rien faire pendant un mois.Tout a donc été annule.Son grand ami Hans Killian,medecin ORL d Hitler ,fils de Gustav,medecin de Guillaume II,et dont l epouse avait soigne Eva Braun,lui a explique qu en 1940 pour preserver le soldat allemand des maladies ST,le service de sante de la Wehrmacht avait impose deux visites médicales par semaine aux professionnelles francaises.Cordialement.